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3,72

sur 1821 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de Jean-Christophe Grangé.... et franchement quelle déception !!!
A vouloir en faire de trop on se fait harakiri !! Je ne saurais pas rentrer dans les détails sans spoiler le livre.
Néanmoins l'histoire aurait pu être bonne parce que l'idée est juste et judicieuse... et puis j'ai beaucoup aimé le héros du livre : flic hyper violent et a la fois plein de douceur et très touchant.
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Commençons par un aveu. M'étant un peu éloigné de la lecture ces derniers temps (honte à moi...), lorsque j'y suis revenu, c'est avec l'intention de me distraire, m'autorisant à être infidèle aux classiques dont j'ai l'habitude.

Je suis à moitié japonais (voir ma critique de The Ring). Inutile dès lors de préciser la raison de mon intérêt pour ce roman.

Le roman comportait une intrigue véritable et se laissait lire aisément. Un écrivain remplissant le premier critère est toujours digne de recueillir un certain estime. L'écriture d'un roman sans intrigue, ou à l'intrigue sommaire est toujours l'exercice la plus périlleuse qui soit: les médiocres s'y révèlent toujours dans la plénitude de leur nullité. Il n'est que de songer à L'amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder ou à Christine Angot.

Ce que ce roman a d'agréable n'a su cependant m'enivrer au point d'en oublier les limites qu'il comportait. Un Mc Donald, pour agréable qu'il puisse être entre copains, demeure un McDo.

L'assortiment du couple, Olivier le flic français et Naoko la Japonaise, si peu crédible dans son rôle si ce n'est son nom, à tout du cliché du mâle Blanc (Un certain Zemmour appréciera...) protégeant la fragile Orientale.

L'on serait plus indulgent avec une telle entrée en matière si la suite du roman n'était un amoncellement accablant de clichés sur le Japon. Mais bon Dieu! Où est ce que M. Grangé est allé nous pêcher les personnages de Naoko et d'Ayumi! du moins l'auteur aura su nous gratifier de son imagination débordante, qui lui fait croire que toute Japonaise est une experte en kendô (je n'en ai jamais vu dans la partie japonaise de ma famille...). D'aucuns diront que le cliché dénote d'une anémie de l'imagination, anesthésiée par cette naphtaline qu'est la paresse et la facilité d'y céder au fil de la plume. Il me serait possible de constituer une anthologie du Japon fantasmatique rien que d'après ce livre.

Il n'est que de songer aux portraits des autres Japonais que Naoko...Le frère de celle-ci est réduit à un piteux rôle de polytoxicomane effeminé. Sans compter les pères, réduits à l'alternative entre tyran rétrograde et pervers, celui d'Ayumi réunissant en une combinaison hideuse les deux rôles. Et à Olivier d'endosser le rôle du gentil Français qui va sauver la pauvre Japonaise opprimée par ces affreux Japonais.

Je n'aurai donc de cesse de recommander ce roman aux jeunes hommes franco-français désireux de se refaire une virilité à vil prix, en se gavant voluptueusement du fantasme de devenir un jour le prince charmant de quelque jeune et jolie Japonaise.

Partiale, ma critique? Je l'assume. J'ose affirmer même que c'est à double titre, en tant que lecteur exigeant et en tant que demi-Japonais que je me considère légitime à faire preuve peut être même d'une certaine mauvaise foi.

M. Grangé a des talents évidents de conteur. Sans doute aurai je l'occasion de le revoir de nouveau. Je souhaite en revanche qu'une telle rencontre se fasse ailleurs qu'au Japon.

Petit addendum en cadeau (c'est Noël quand même!):
1/Si vous voulez des personnages qui ressemblent vraiment aux Japonais tels qu'ils sont aujourd'hui, lisez plutôt Murakami (Haruki ou Ryu, les deux sont valables en l'occurence).

2/Kawabata et Mishima, ça commence déjà à dater, leurs personnages ressemblent aux Japonais d'avant-guerre ou d'il y a 50 ans plus qu'autre chose (ce serait comme si un Japonais lisait les romans de Mauriac et en déduisait que les Français d'aujourd'hui leur ressemblent...)

3/Je vous rassure, les Japonais sont au moins aussi cons niveau clichés sur les Français que l'inverse...Jetez un coup d'oeil au manga Nodame Cantabile, vous en ressortirez...effondré, mais...effondré!
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Je n'avais pas accroché sur mes deux dernières lectures de J.C Grange ( "La forêt des Mânes" et " le Passager") et jai donc hesité avant de lire "Kaïken". La période estivale étant propice, en ce qui me concerne pour ce style de lecture, je me suis lancée pensant redécouvrir J.C Grangé avec une intrigue à la hauteur des "Rivières pourpres" ou de ''Miserere". 
J'ai dans un premier temps été surprise par le début de l'histoire qui m'a de suite fait penser à un récit un peu similaire lu peu de temps auparavant ( hasard des lectures...) . Curieuse, j'ai quand même poursuivi ma lecture qui me laissait supposer une intrigue intéressante. Mais pour une raison que je qualifierai d'indeterminée, enlevant finalement tout suspense à celle ci. 

La deuxième partie du livre m'a laissé entrevoir un récit plus attractif. Mais, malgré ceci, je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché non plus sur cette histoire. le côté japonisant du commissaire, un peu trop exacerbé à mon goût, et peu crédible, m'a laissé un goût d'inachevé, amplifié par une dernière phase de l'histoire pouvant laissé penser que l'auteur ne savait pas comment terminer son histoire.
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Depuis le vol des cigognes, j'attends désespérément un nouveau roman réussi de Jean-Christophe Grangé. Ce sera manifestement pour une autre fois. Dans Kaïken, il nous fait survoler une histoire abracadabrante de tueur en série hermaphrodite qui éventre des femmes enceintes pour brûler de foetus. Vous prenez un coupable désigné dès le début su roman, un flic obsessionnel qui le harcèle, vous leur collez une enfance malheureuse, vous rajoutez la famille du flic en danger, vous saupoudrez d'une rasade d'histoire culturelle japonaise, et vous obtenez un roman interminable rempli de grosses ficelles éculées qui nous offre deux intrigues pitoyables. Et je vous épargne la fin si toutefois vous avez encore envie de lire ce livre.
Alors, je dis bravo ! Pour rater autant un polar quand on a l'expérience de Grangé, il fallait s'appliquer. C'est chose faite
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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Bof Bof
J'ai lu Grangé plus inspiré et surtout plus convaincant.
Dès le début je n'ai pas accroché, tout est trop artificiel et par trop improbable, du héros principal à ses collègues et sa famille.

Et puis quelle accumulation de clients pour le docteur Freud !
Un flic déjanté issu de la DASS, son collègue drogué jusqu'à l'os, un orphelin hermaphrodite éventreur et incendiaire, une bonne copine dépressive sous chimiothérapie, un père tortionnaire, sa fille muette et complètement barrée... n'en jetez plus.

De plus, l'auteur, parait-il, connait bien le Japon, ok c'est possible. En tout cas là non plus il n'est pas convaincant, je sors de cette lecture avec la sensation d'avoir lu une accumulation de lieux communs très éloignés de la réalité du Japon, des Japonais et surtout des Japonaises.

Cette course vers le gore et le psychologuignolesque dans laquelle sont lancés nombre d'auteurs de thrillers engendre de plus en plus ce type de baudruches littéraires.
Tant va la cruche à l'eau tatati tatata, ce Kaïken m'a profondément ennuyé.

Dommage, jusqu'ici j'avais plutôt apprécié lire Grangé.
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A part apprendre ce qu'est un kaïken et la bonne façon de s'en servir, ce livre ne vous apportera pas grand chose !
Il arrive à Grangé d'entraîner le lecteur dans des aventures totalement abracadabrantes mais dans lesquelles on a vraiment envie de se laisser immerger, de crever d'effroi, de tourner fébrilement les pages avant de refermer le bouquin, dernière ligne dévorée, abasourdi par sa lecture !
Oui, cela arrive, par exemple pour « la ligne noire » qui, à mon sens, offre la quintessence du talent « grangien » et de son fertile imaginaire, parfois morbide et toujours tortueux !
Cela arrive, oui, mais pas ici. D'autant plus qu'ici, il n'y a pas une mais deux intrigues totalement distinctes.
Vous me direz : deux c'est encore mieux, vous vous rendez compte, deux bouquins pour le prix d'un seul !
Mais pas du tout !
En l'occurrence cela fait deux histoires bancales, dont chacune aurait pu faire l'objet d'un développement plus élaboré avec des personnages plus fouillés pour faire un roman beaucoup plus crédible !
Et l'exotisme du voyage final au Japon, ne rachète pas ce ratage ...
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J'apprécie globalement les écrits de Grangé, mais Kaïken, franchement, j'ai trouvé ça plutôt nul. Des chapitres à la pelle (un tous les 5 pages, 93 en 470 pages, une horreur), ce qui réduit chaque séquence à des clichés japonais ineptes, parfois surjoués, parfois pas assez fouillés. le langage de banlieusard racaille pas convainquant, une fois trop vieillot pour les personnages, et d'autres fois bien trop adolescent pour des flics de la crim'. Je pense aussi qu'il y a pas mal d'incohérences, notamment avec Facebook, les dates de naissances et péripéties, ça ne peut pas coller. Ou encore les détails "véridiques" genre les cours de japonais rue de Lille, ça fait au moins 20 ans que ce genre de cours a déménagé... Ne parlons pas de la fin, qui tourne à l'absurde. J'ai l'impression d'avoir lu une ânerie...
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Les apparences sont parfois trompeuses, voilà ce que m'inspire Kaiken. Je ne peux pas dire en plus sans trop en révéler. Il n-y a pas une mais deux intrigues dans ce dernier Grangé.
Je dois admettre que ce livre me laisse quelque peu dubitative. La première intrigue m'a émoustillée, la seconde trop prévisible n'a pas éveillé d'intérêt et j'ai décroché. Un scénario un peu bancale.
J'ai par contre beaucoup apprécié toutes les informations données concernant la culture japonaise. Un peu comme Passan la culture japonaise est intrigante même si je ne la fantasme pas contrairement au héros.
Kaiken reste cependant divertissant même si à mon sens ce n'est pas le meilleur Grangé, loin de là.
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C'est le premier livre de Grangé que je lis.

J'ai voulu découvrir ce soit disant "maitre du polar" après avoir lu tant de critiques dithyrambiques sur ce site et, à l'évidence, je ne partage pas les même goûts que les nombreux lecteurs de Grangé.

J'ai jamais lu un polar aussi plat et sans intérêt. Il ne se passe rien durant la première moitié du livre. A tel point que cette première moitié est jetée à la poubelle, presque d'une manière comique, par l'auteur pour démarrer une nouvelle histoire qui n'a strictement rien à voir et qui n'est pas plus intéressante.

Le livre est sans aucun suspens, on connait le contenu des prochaines pages avant même de les lires, l'intrigue est vraiment mauvaise et les descriptions du japon et des japonnais ne sont que des clichés et des caricatures.

Bref, grande déception, je pense que c'est probablement moi qui ai du mal à apprécier.... les goûts et les couleurs....
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Quelle déception !! C'est le 1er Grangé qui me déçoit : je ne comprends pas l'intérêt de la moitié de l'intrigue, je n'ai pas ressenti une seconde de tension, l'intrigue ne m'a pas tenu en haleine et je n'ai pas réussi à me projeté dans l'environnement de Kaiken. Même le côté noir caractéristique de Grangé m'a paru bien pâle cette fois-ci...
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