- C'est en vain que j'ai lutté. Cela ne sert à rien. Je ne puis étouffer mes sentiments. Laissez-moi vous avouer avec quelle ardeur je vous admire et je vous aime.
- Vous devriez faire comme moi, et prendre un livre.
Il s'avança vers moi, m'ôta le volume des mains, le retourna et me le rendit:
- Vous serez plus à l'aise en le tenant à l'endroit.
Il me considéra avec curiosité, mais je ne lui expliquai pas la cause de ma distraction.
Je vis Elizabeth sourire et baisser la tête sur son ouvrage. Elle a le sourire facile, et je commence à trouver cela contagieux. Je fus presque tenté de sourire moi aussi.
La conversation d'Elizabeth ressemble à aucune autre. Ce n'est pas une activité ordinaire, mais plutôt un vivifiant exercice de l'esprit.
Je me surpris à penser, non pas à ce que j'allais faire demain, mais à Elizabeth Bennet.
- [...] Il parle sans cesse mais ne dit jamais rien. Il n'a pas d'opinion personnelle, sauf au sujet de sa propre importance, et celle-ci est aussi indélébile que grotesque. (Le Colonel Fitzwilliam, à propos de Mr Collins)
Cette demoiselle m'ensorcelle réellement, et n'était l'infériorité de sa condition sociale, je crois que je pourrais me trouver en danger, car de ma vie, jamais une femme ne m'a ainsi tenu en son pouvoir.
Ce fut Caroline qui interrompit ces pensées et m'empêcha de proférer quelques phrases que j'eusse sans doute regrettée.
La médisance n'est jamais flatteuse pour celui qui s'y livre.
Mon amour, je ferais mieux d'aller fermer la porte à clef...
"Je commence à apercevoir clairement les raisons de son refus. Et à comprendre comment par mon orgueil, mon arrogance et ma folie, j'ai perdu la femme que j'aime."