Erwan Morvan se demandait ce qu’il foutait là. Il n’avait rien à voir avec le Congo, bien qu’il y soit né. Rentré en France à l’âge de deux ans, il n’en gardait aucun souvenir. Son père, Grégoire, avait tenu à l’emmener aux funérailles du général Philippe Sese Nseko, un « vieil ami » de Lubumbashi, capitale de la province du Katanga. Il avait accepté. Par docilité, et aussi par une étrange curiosité…
Erwan Morvan se demandait ce qu’il foutait là. Il n’avait rien à voir avec le Congo, bien qu’il y soit né.
Chaque homme politique, officier, notable et autre chef d’entreprise s’avançait, se recueillait quelques secondes puis repartait du même pas martial, aveuglé par la lumière de midi et le crépitement des flashs. Derrière, maîtrisés par des soldats des FARDC, les représentants du peuple, plus ou moins bien fagotés, agitaient des petits drapeaux plastifiés à l’effigie du mort.
SOLEIL BLANC, POUSSIÈRE ROUGE.
Une chapelle ardente à plus de quarante degrés.
Un siècle de libération pour ça ? Le MLF, Simone de Beauvoir, Nancy Fraser, pour obtenir quoi ? Le droit d'être un peu plus bafouées, un peu plus trompées ! Les seuls qui ont été libérés dans cette histoire, ce sont les hommes. Plus besoin d'être gentleman ni d'offrir le moindre cadeau pour baiser. C'est ça, l'égalité des sexes ...
Le féminisme, c'est bon pour les gouines et les bourgeoises. Les femmes, les vraies, celles qui ont pas un rond, sont prêtes à tout pour s'en sortir et se moquent bien de la parité à l'assemblée ou de savoir si le mot "écrivain" peut prendre un "e".
Vaincre son ennemi, c'est ne plus y penser.
Un torrent de merde l'attendait pour une partie de rafting en solitaire.
J'ai pas travaillé avec lui depuis l'Afrique si c'est la question. Mais je connaissais ses valeurs : il n'a pas pu se suicider. ( P 281 )
Trop de pistes tuent le chemin…