The White Darkness

Le journalisme littéraire est dans l'air du temps, et La note américaine de David Grann représente ce que j'ai lu de meilleur dans le genre ces dernières années. Je me suis donc laissé tenter par son dernier ouvrage. Il y raconte une épopée passionnante, celle de Henry Worsley. Fasciné par la traversée du Pôle Sud presque réussie par Shackleton, et surtout fasciné par le personnage hors du commun, il décide, un siècle plus tard, de rééditer cette traversée à pied, sans assistance. Il part d'abord avec deux comparses, descendants comme lui de membres de l'expédition d'origine, et ensuite seul. Cet exploit confine à l'inutile, si ce n'est le désir de se dépasser et de rendre hommage à Shackleton, c'est la limite de l'intérêt que je lui ai porté. L'auteur s'est parfaitement documenté, et a bien su rendre vivants ses personnages.
Le livre ne manque ni de photos, ni de cartes, et passionnera les amateurs d'expéditions polaires.
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Du classique David Grann : un reportage reprenant le thème (l'obsession) et la période (le début du siècle dernier) qu'il affectionne. Ici, l'exploration antarctique de Henry Worsley au début des années 2000, faisant écho à l'expédition de Shackleton un siècle plus tôt. C'est court et dans le style caractéristique de Grann, mais ce n'est pas mon préféré, surement parce que l'exploit de Worsley me laisse totalement de marbre.