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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Valable pour la série de 1 à 5 (un livre par an) les épisodes 6 à 8 ont été écrits 5 ans plus tard, les personnages initiaux sont morts depuis des siècles et j'ai choisi de ne pas m'engager dans cette nouvelle aventure.

Pour le reste :
Magnifique space opera. Ultra coloré.
Un univers totalement déjanté, exubérant, criard, excessif. cet univers mérite tous les superlatifs.

Les personnages, hauts en couleur accrochent immédiatement la sympathie ou la haine, c'est selon. On les suit avec passion.
La lecture est aisée, linéaire.
On ne s'ennuie pas un seul instant. de l'action à tous les niveaux qui va crescendo au fil des tomes.

Tous les thèmes sont abordés (IA, pouvoirs de l'esprit, machines, vaisseaux spatiaux, extra-terrestres etc...)
De l'humour, du suspense.

A lire absolument.
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Comment décrire La saga Traquemort si ce n'est comme le plus improbable de tous les spaces-opéra.
Et si l'on devait toutefois tenter d'en donner une définition on pourrait considérer qu'il s'agit dans l'esprit, d'un mélange de Stars Wars, du trône de fer, La caste des Métas Barons et surtout Space Adventure Cobra.
Owen, aristocrate de son état est le dernier représentant en ligne directe de la lignée des Traquemort (Deathstalker), en l'occurrence les seigneurs de Virimonde.
Plus intéressé par ses travaux d'historien qu'à celui de courtisant/conspirateur auprès de l'impératrice Lionnepîerre, il savoure donc une vie bien paisible et fastueuse tout en ne se privant pas de goûter aux plaisirs auquel son rôle de petit nobliaux lui permet d'avoir accès.
Owen se délecte particulièrement de la compagnie de belles femmes et c'est d'ailleurs en s'apprêtant à apprécier une nouvelle fois les faveurs de sa compagne du moment que son monde va finalement s'écrouler sous ses pieds et que tout ce à quoi il tient et fait de lui un être d'exception, va disparaître en même temps qu'il doit sauver sa vie après une tentative d'assassinat à grande échelle.

Déchu sans raison apparente de tous ses titres et propriétés par l'impératrice, Owen Traquemort n'est plus qu'un proscrit, un condamné à mort en cavale, avec une horde de chacals armés de disrupteurs (armes laser) aux fesses...
Assisté par sa fidèle conscience artificielle "Ozymandias" avec qui il communique psychiquement, Owen réussit à s'échapper de sa planète avec notamment le concours inopiné d'une certaine Hazel D'ark, une ancienne trafiquante d'organes également en fuite.
Parce qu'il est acculé Owen se décidera donc à suivre les pas de son père qui le mèneront à servir les intérêts de la résistance et retrouver l'emplacement de l'arme ultime nécessaire à l'accomplissement de sa vengeance pour faire plier le règne de Lionnepierre, le négateur de Noirvide.
En l'occurence l'arme avec laquelle le premier des Traquemort, Gilles alors premier guerrier de l'empire, avait sur ordre de l'empereur de l'époque anéanti un millier de mondes en quelques secondes et créait la zone du Noirvide.

Owen est un antihéros par excellence, comme tous les Traquemort il a effectivement des prédispositions au maniement des armes et à l'usage du Turbo, une faculté qui lui permet d'accélérer ses aptitudes physiques et psychiques sur de courtes séquences, non sans conséquence à chaque fois, mais c'est aussi comme le décrit Simon Green le type même du héros malgré lui, celui qui fait les choses par nécessité, par obligation voir par contrainte.
Owen c'est donc le profil même du héros contrarié, mais un héros avec de vraies valeurs humanistes et un profond sentiment de justice, un homme qui ne se cache pas derrière les autres alors que les événements semblent aller de mal en pis et qu'il est de plus en plus acculé.
Après avoir rejoint Brumonde, la seule planète de ce système où l'empire n'a pas d'autorité, véritables repères de malfrats et de trafiquants en tous genres, une sorte de Mos Eisley à l'échelle d'une planète, Owen et Hazel tenteront de trouver les ressources stratégiques, humaines et matérielles afin de faire tout simplement face aux événements, même si cela consiste finalement à embrasser une cause qui n'est pas la leur de prime abord, la résistance...


Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas seulement une histoire que développe Simon Green dans ce premier volume, mais bien trois arcs narratifs assez distincts avec une multitude de personnages aussi intéressants les uns que les autres.
Pour la partie space-aventure de son récit on retrouve le duo Owen/Hazel qui se verra assez rapidement augmenté de Jack Hasard, une ancienne légende de la rébellion, Rubis Voyage chasseuse de primes sans états d'âme, Tobias Lune un Hadénien énigmatique, mi-homme -mi-machine et Gilles Traquemort le premier de sa lignée, le destructeur des mondes, en quelque sorte, un groupe bien mal assorti et en quelque sorte une version très personnelle des gardiens de la galaxie .

Pour le côté intrigue de cour, guerre de famille, complot, trahison et manipulation, on retrouve par alternance les récits entrecroisés de Valentin Wolfe, expert en automédication de drogues avec lesquels il développe des compétences surhumaines, un personnage que l'on pourrait décrire physiquement comme un mix entre Éric Draven(The Crow- et Robert Smith (The Cure), et Finlay Campbell, héritier également de son clan, véritable dandy d'une aristocratie décadente, donnant l'illusion le jour d'être un individu ne se souciant que de son apparence vestimentaire et de sa coupe de cheveux alors que la nuit il endosse l'identité secrète du gladiateur masqué le champion du peuple dans la fureur des arènes.

Enfin pour le dernier acte, on suit les péripéties du capitaine de destroyer interstellaire, l'officier de l'impératrice Silence et de son bras droit l'investigatrice Givre, une sorte de super soldat et véritable machine à tuer. Dans ce premier volume ce sera pour l'essentiel dans cet arc narratif que l'auteur développe particulièrement les aspects SF militaire...

Au centre de toutes les attentions et de toutes les préoccupations on retrouve bien évidemment la garce de Fer, l'impératrice Lionnepîerre IV, une jeune femme agrémentée de tous ce qui peut exister en matière d'implants cybernétiques, agissant comme un véritable tyran obsessionnel et psychopathe. À ses côtés le général Dram, le faiseur de veuves, un personnage aussi implacable et puissant qu'un certain Darth Vader, et Kit Estivile le tueur souriant, l'assassin entre autre du père d'Owen Traquemort, un homme dont le seul plaisir consiste à provoquer des duels afin d'assouvir ses pulsions de mort, lui qui a lui-même massacré en intégralité tous les individus de son clan(parents, feres et soeurs).
En opposition à ce régime militaire et tortionnaire s'opposent tous ceux pour qui l'empire ne reconnait pas de droits et constitue une menace, les non-hommes composés de clones d'humain, d'Epsi (humains ayant des pouvoirs psychique voir pyrotchnique), des IA "Intelligente artificielle" et tous les proscrits en tous genre de l'impératrice.

Ce premier roman du cycle Deathstalker est vraiment rafraîchissant tant l'auteur y a réussi la conjugaison de plusieurs genres dans un ensemble qui s'il paraît bancal dans les premiers temps, trouve assez rapidement son harmonie et sa propre identité.
Le ton se veut par moments drôle sans pour autant tomber dans la parodie, j'ai particulièrement apprécié les nombreuses phases de dialogue entre les différents groupes de personnages qui apportent un vrai plus au développent de notre appréciation des multiples personnages principaux et secondaires.
Si on y regarde de plus près, le ton général du roman est d'ailleurs plutôt sombre avec de nombreux passages où nous assistons sans garde fou à de terribles déchaînements de violence, l'humour distille donc de temps à autre un peu de lumière à un récit ou la noirceur est quasi omniprésent.
C'est une oeuvre riche en découverte de nouveaux mondes tous plus ou moins inhospitaliers comme Shandrakor, planète peuplée de créatures préhistorique où Grendel lieu de repos de terrifiantes créatures monstrueuses et il y a vraiment un vrai background et une vraie originalité dans l'utilisation qui ait faite des multiples références/inspirations apparaissant ici ou là.
Au niveau technologie on n'est pas en reste non plus avec saut hyperespace, sabre laser, champ de forces, disrupteurs, bombes neuro-psychiques, croiseurs impériaux, etc.

Le livre n'est pas sans défaut, on met un petit peu de temps à avoir une vision globale de l'intrigue du fait de la multiplication des personnages et de la division du récit, ce qui fait que l'on apprécie particulièrement le dernier tiers du récit où véritablement l'intrigue se resserre autour d'une ligne directrice mieux définie entre tous les protagonistes.
Finalement en refermant ce livre relativement important de 604 pages, on s'étonne de se perdre à vouloir se remémorer tous les éléments-clefs de la dramaturgie tant il se passe un nombre incroyable d'événements savoureux et surprenants (notamment l'action des rebelles sur le silo 9, une prison pour clones et Epsi appelé l'enfer du Ver).
Pour ma part, ce premier tome du cycle Deathstalker est une énorme surprise et l'une de mes lectures les plus plaisantes et rafraîchissantes depuis bien longtemps.
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Excellent roman que voila. Un très bon mélange de space opéra, fantasy et roman de cape et d'épée avec pas mal d'intrigue . On est pris dès le début en suivant Owen Traquemort (un riche héritier d'une famille de guerrier renommé) dans sa fuite au confins de l'espace. Proscrit par la garce de fer, une impératrice machiavélique.
Il va devoir vivre autrement que dans le cocon dans lequel il était jusqu'à maintenant. Il rencontrera des personnages haut en couleur et partira sur les traces de ses ancêtres et de leurs histoires.
Le livre fait environ 750 pages mais j'étais tellement plonger dans l'histoire que je l'ai dévoré en 3 jours. Je l'ai conseillé à quelques amis qui l'on tous apprécié. Comme quoi.
Je le conseille très fortement à tout fan de SF qui aime les bonnes aventures épiques. Une très belle découverte.
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Par où commencer? Il y a tant à dire...

Et bien, tout d'abord, je tiens à préciser que ce n'est pas du tout mon type de lecture. Un space opera? Je n'en aurais jamais acheté sans les recommandations d'une personne chère à mon coeur (si tu passes par là, coucou!). Mais voilà, j'ai acheté les premiers tomes, j'ai été happée, je les ai dévorés, et je suis même allée jusqu'à dépenser une fortune pour le dernier volume (qui n'était plus disponible nul part). En plus d'être la preuve qu'il est bon de sortir de sa zone de confort, cette saga m'a réconciliée avec la lecture (je n'avais pas touché un roman depuis des années).

Tout d'abord, permettez moi de souligner ma motivation à vous faire la critique de cette saga... Mon ordi a planté alors que j'étais en train d'écrire un véritable roman bien structuré, et ma mémoire de poisson rouge a déjà oublié la moitié de son contenu! Cette critique ne sera pas exhaustive, un peu chaotique, mais j'espère ne rien oublier des points importants.

Je vais essayer de faire une critique constructive sans rédiger un pavé, mais je peux déjà vous donner la conclusion: FONCEZ. Cette saga est une pépite dont on n'entend pas assez parler.

L'univers est riche, bien ficelé, haut en couleur, et prenant même pour ceux qui tiennent les space operas en horreur.

Une bonne dose d'humour, des personnages attachants, des rebondissements parfois alambiqués (mais c'est ce qu'on aime), ce roman (et toute la saga) a été pour moi un véritable page turner! On ne sait jamais à quoi s'attendre, chaque chapitre est une surprise (bonne ou mauvaise, hilarante ou déchirante), et quand bien même vous essayez, vous finirez à côté de la plaque.

La richesse de l'univers et des personnages est tout aussi délicieuse, on peut passer d'intrigues politiques à combat dans l'espace avec une facilité déconcertante. Simon R. Green maîtrise son univers comme un maître. Et si vous avez peur d'un aspect trop "futuriste" comme on peut l'attendre quand ça concerne l'espace... Dites vous que les armes mettent 5 minutes à recharger! On est donc loin des combats au sabre laser. Au contraire, il y a de véritables duels à l'épée, on se croirait presque en fantasy.

Les personnages sont tous très différents, diversifiés, aucun n'est le parfait héros qui va sauver le monde. Ils ont tous leurs défauts, et on les voit évoluer au fur et à mesure des tomes, on s'y attache avec plus de force, on se sent même embarqués à leurs côtés. Personne n'est complètement détestable ni mauvais (personne sauf Lionnepierre et Valentin Wolfe, pardon!), mais chacun a ses motivations, sa vision de la justice. Simon R. Green nous offre différents points de vue, nous traîne du côté d'Owen, puis à la cour de Lionnepierre, et enfin du côté du Capitaine Silence et de sa fidèle Givre, si bien qu'on connaît chaque personnage presque autant que le Traquemort lui même. Tout le monde a un rôle à jouer, et le lecteur n'est pas cantonné aux pensées et à la vision du monde du héros. Tout est nuancé, complexe.

Je dois bien avouer que l'un des aspects les plus plaisants de la lecture concerne l'évolution des personnages et l'évolution de leurs relations. On voit Owen passer de noble privilégié qui s'obstine à vouloir retourner dans sa tour d'ivoire à véritable figure de la rébellion, car il en a trop vu pour fermer les yeux à nouveau. John Silence qui remet peu à peu en cause la légitimité et le bienfondé de ses actes, malgré sa loyauté à l'Empire. Givre qui comprend qu'elle n'a pas sa place dans le nouvel ordre. Evangéline qui s'émancipe, sort de la peur. La relation chien-chat entre Owen et Hazel, tellement agréable! Et bien plus encore!

J'ai beaucoup apprécié le côté "livre choral", si je puis dire. Chaque personnage a une histoire, un ressenti et un vécu qui lui est propre, mais au final, chaque intrigue finit par se rejoindre pour former une seule trame, ou pour faire évoluer l'histoire.

Une belle surprise, donc! Huit pavés qui se lisent comme si de rien n'était (enfin, sauf si, comme moi, vous avez du mal à mettre fin à une aussi belle aventure). Un vrai page turner qui peut aussi bien nous faire rire que pleurer. Je préciserai un peu ma critique si j'en écris une pour le tome 5 (qui se passe 200 ans après le tome 4, si mes souvenirs sont bons). Un jour. Si je n'ai pas la flemme.

En attendant, n'ayez pas peur de tenter cette saga, elle en vaut la peine, l'écriture est fluide, agréable à lire, et vous allez adorer les personnages!

Un conseil d'amie (et ça vaut pour toute la saga), ne vous attachez pas aux personnages... Enfin, c'est inévitable, mais préparez les mouchoirs pour quand votre chouchou perdra la vie!
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Je ne lis pas souvent de science-fiction mais le premier tome de Traquemort m'a fait hurler de rire, pleurer, mise en tension presque constamment. Owen est aspiré du jour au lendemain dans un tourbillon infernal pour une raison qu'il est incapable de comprendre, traqué, il subit tentative d'assassinat sur tentative d'assassinat. Les divers personnages dispersés aux quatre coins de l'empire nous entrainent chacun dans un ascenseur émotionnel des plus divertissant.
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Tout ce que j'aime dans la SF : action, aventure, personnages attachant. En plus une histoire fleuve mais qui ne lasse jamais (peu être une longueur ou deux dans les tomes suivants, mais rien de grave), des mondes grandioses. Simon R Green sais ce qu'il fait.
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Voilà un beau petit pavé de science-fiction de 760 pages.
Le début commence fort, une bataille stellaire qui présente Hazel, puis une tentative d'assassinat pour Owen Traquemort, les deux persos qui semblent principaux. Ensuite, malgré le titre et le résumé, on oublie pendant un long moment Owen et on rencontre la cour et les grandes familles rivales de l'empire, les Wolff, les Campbell et les Shreck.
Ca tombe bien, j'adore les intrigues de pouvoir. Puis Valentin et Finlay, deux héritiers de deux de ces grandes familles ne sont pas ce qu'ils paraissent être. Malgré leur absence de scrupules (à l'opposé d'Owen pétri de principes) , je les ai énormément appréciés tous les deux pour leur personnalité riche et pleine de surprise, leur intelligence et leur volonté.
Le milieu du tome manque un peu d'action, le temps de tout mettre en place, sans que cela soit gênant tellement le monde est intéressant. Puis la fin se précipite.
De nombreux thèmes sont abordés dans ce space-opera qui s'éloigne d'ailleurs du genre. de nombreuses sous-intrigues. Beaucoup de personnages, tous originaux. Des touches d'humour. Quelques révélations que je n'avais pas vues venir. D'autres qui ont un peu moins d'intérêt.
Un premier tome qui pose les bases d'une grande saga mais qui comporte néanmoins suffisamment d'actions, de poursuites et de combats pour ne pas s'ennuyer.
Une très chouette découverte.
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Ce roman m'a été envoyé avec ma souscription Kube. de l'action, de la science fiction, du space opéra, des batailles à l'épée, des IA manipulatrices,... le tout dans une très bonne écriture, avec un style fluide et agréable, et une excellente traduction. Je recommande !
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