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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'écriture raffinée de Graham Green vient servir ici un texte sur les plus vils des sentiments humains : le mépris, la haine, la cupidité. "Vanité des vanités, tout est vanité" dit L Ecclésiaste, voici une référence qui pourrait illustrer la futilité des rapports humains qui se nouent dans ce roman.

A une exception près, ceux qu'éprouvent deux amoureux, séparés par une trentaine d'années, mais très vite unis dans une passion amoureuse qui les tient à l'écart des comportements des autres protagonistes.

C'est également un bon roman sur la cupidité, le pouvoir de la puissance, le pouvoir de l'argent que seul celui qui en possède beaucoup est capable de mépriser. le Dr Fischer méprise surtout les courtisans que bijoux, or, diamants attirent à tel point qu'ils sont prêts à subir les pires humiliations.

C'est aussi le roman d'une résistance, celle du gendre du Dr Fischer, capable de semer la confusion chez les courtisans. Se force-t-il pour résister? Il me semble que non, encore qu'il accepte deux invitations. Qu'il possède l'amour ou qu'il l'ait malheureusement perdu, il est capable d'affronter le Dr Fischer et de contrecarrer certains de ses plans.

La scène finale est un morceau d'anthologie dans lequel la peur de la mort vient se mettre en balance avec la cupidité des courtisans. le Dr Fischer, comme son gendre, n'a pas peur de la mort, et c'est une belle étude psychologique que de chercher pourquoi finalement ils sont si proches l'un de l'autre, tout en se haïssant.

Une oeuvre dont le titre ne laisse rien imaginer, surtout ne lire aucun résumé avant de découvrir ce roman, peut-être même pas cette analyse qui ne dévoile pas l'essentiel.








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Alfred Jones épouse la fille du docteur Fischer et malgré l'antipathie de la fille envers son père, Alfred fait la connaissance de son beau père, homme puissant et influant qui organise de fameux dîners. L'histoire comporte quelques anecdotes amusantes mais ça s'arrête là.
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J'ai été dans l'histoire dès le début ; happée par le récit d'Alfred Jones. Il nous raconte la rencontre avec sa femme et sa vie avec elle mais aussi et surtout la rencontre avec son beau-père, le Dr Fischer. Jones décrit avec précision l'horrible personnage qu'est le Dr.
A travers ce récit, on découvre un homme tellement horrible et impitoyable qu'on ne peut ressentir de pitié pour lui. Il est vil, méchant, manipulateur. Il va au bout de sa folie pour voir jusqu'où mène « la cupidité des riches ». Pour cela il organise des « dîners » qui ont pour seul but principal, non pas de nourrir ses invités, mais de les humilier. Les noyer dans une humiliation des plus mesquines.

L'auteur a su nous faire partager le sentiment de haine de Jones envers le Dr. Il a su retranscrire les sentiments et émotions des personnages.
L'écriture est agréable et les chapitres courts. La lecture fut donc rapide. D'autant plus que le récit est à la première personne, donc plus facile je trouve, de se fondre dans le roman et d'en dévorer les pages.

Mais (car il y a bien un mais) à un certain moment, j'ai trouvé que le récit perdait non pas de son intérêt mais, perdait plutôt de son sens. Car je n'ai pas saisi POURQUOI le Dr est ce qu'il est.
Je n'ai pas compris non plus son geste final (dans les dernières pages du roman). Pourquoi, après tant de méchanceté, et avec tant d'orgueil, finit-il ainsi ?
J'ai donc dû rater quelque chose, un détail peut-être dans la lecture m'a-t-il échappé. Je ne sais pas. En tout cas, je regrette sincèrement ce manque de compréhension de ma part... Cela a un peu gâché la fin de cette lecture.

En bref : Une belle découverte tout de même, qui pourtant, à un moment donné, m'a semblé perdre de son sens.
Lien : http://s.ecriture.over-blog...
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Par Dr Fischer de Genève, l'un des derniers de ses écrits, je découvre l'univers de Graham Greene, sa plume, et une de ses visions de la société moderne, empreinte d'un grand cynisme noir.
C'est un roman court, aux chapitres succints, mais il restitue une histoire captivante dès les premières pages, avec ce mystérieux et inquiétant Dr Fischer qui est soit présent dans les scènes décrites soit présent dans les pensées et les dialogues de Jones et Anne-Luise. Car le Dr Fischer a cette capacité incroyable de happer les attentions, de susciter les terreurs, mais néanmoins de captiver et de rassembler autour de lui les plus grandes fortunes de la ville qui, en connaissance de cause, répondent à ses invitations pour tenter de gagner toujours plus d'argent même si cela demande d'être sévèrement humilié.


Le suspense du roman réside dans l'incertitude quant à la faculté de résistance et d'indifférence de Jones qui, dans un premier temps, garde une distance protectrice envers les manipulation du docteur. Mais quand soudain on apprend qu'il accepte une seconde invitation à dîner, cela inquiète.


A la lecture, après un premier tiers qui m'a absorbée, j'ai un peu baissé d'attention devant la diminution des scènes captivantes du récit, avant de replonger dans l'intrigue pour la dernière partie du roman, siège d'évènements tragiques et d'un dîner à la cruauté implacable.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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