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3,58

sur 175 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai voulu tester ce que valait les livres de Graham Greene, l'expérience est plutôt décevante. Un anglais à la retraite, ancien banquier, mène une vie paisible et ennuyeuse ayant pour principale activité la culture de ses dalhias. Il rencontre sa tante, personnage fantasque qui va l'entraîner loin de son quotidien, de la Turquie à l'Amérique du Sud.
Le ton se veut humoristique, j'ai rarement souri aux péripéties de la vieille dame et à ses aventures rocambolesques. Écrit en 1969, ça m'a paru assez vieillot.
N'ayant aucun point de repère concernant cet auteur, je ne saurais dire si le reste de son oeuvre est du même acabit. Peut-être saurez vous me renseigner.
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Divertissant sans plus … C'est l'histoire d'un vieux- garçon, employé de banque à la retraite, qui voit sa vie chamboulée par la rencontre de sa tante fantasque et aventurière. Mélange de « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » et de « Rosa Candida » avec une pointe de « Crime de l'Orient express ». Bon, quelques passages qui font gentiment sourire mais pas de quoi s'attarder.

Je dois néanmoins dénoncer ici la pauvre qualité de cette réédition : fautes de frappe grotesques, mots coupés en plein milieu de page, et emploi intempestif de l'expression « d'un sens », au lieu de « dans un sens », qui à la longue m'ont passablement énervée. Je ne suis pas très regardante, mais à force de voir ces erreurs se répéter de page en page, on en devient vraiment irrité, au point que cela gâche le plaisir de la lecture. Désormais j'éviterai la collection « Pavillon Poche », chez l'éditeur Robert Laffont.
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Lors des obsèques de sa mère, Henry Pulling rencontre, pour la première fois en plus d'un demi-siècle, sa tante Augusta. le service a lieu dans un crématorium. L'assistance est maigre, parcourue d'un léger frémissement d'expectative que l'on n'éprouve jamais au bord d'une tombe. « Et si les portes du four allaient refuser de s'ouvrir ? le cercueil, se coincer sur le chemin de la fournaise ? » C'est alors qu'Henry entend derrière lui une voix claire et vieille, dire « Une fois, j'ai assisté à une incinération prématurée »...

L'apparition de tante Augusta, vieille femme excentrique et boulimique de la vie, va briser le ronron quotidien d'Henry – ancien directeur de banque célibataire à la retraite vouant une passion à la culture des dahlias- et bouleverser sa vie. La rencontrer « c'est comme si je m'étais évadé d'une prison ouverte, à la faveur d'un enlèvement où l'on m'eût fourni une échelle de corde avec une voiture prête à m'emporter, pour plonger ensuite dans le monde de ma tante, un monde de personnages surprenants et d'événements imprévus ».

Une belle écriture; de l'humour; de l'exotisme ; et, au final, une réflexion sur la vieillesse et la mort.



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J'ai lu ce livre il y a presque 30 ans et la seule chose dont je me souvenais, hors de la trame générale qui est dans le tire, c'est que j'avais passé un bon moment. Voilà la raison pour laquelle, le voyant en 10/18, je l'ai acheté. Mais j'ai été cette fois très déçu par la relecture. "Le voyage avec ma tante" est devenu un voyage en moi même. Comment se fait il qu'une oeuvre vous enthousiasme un jour et vous déçoive?,...Plus de 30 ans plus tard il est vrai... Je crois que c'est la seule comédie que Greene a écrit. Adapté par Cukor au cinéma en 72, ce " voyage avec ma tante", est dans la fibre du comique anglais le plus classique, voir surjoué dans la composition très british des personnages. Mais c'est une constance chez Greene, comme chez Laurence Durell, deux écrivains du voyage, mais rappelant sans cesse d'où ils viennent.
Cependant quand la magie ne s'opère pas, ce trait d'ironie culturelle, de plaisant devient pénible. Entre sa tante nonagénaire, et Tooley, une gamine partant à Kathmandu Henry Pulling, banquier retraité paisible, se trouve catapulté dans l'orient express, pour une première aventure.... Tout cela est pesant, ennuyeux, aussi daté que les papiers peints, assez flashy, du début des années 70
On trouve tous les poncifs libérateurs de l'après 68, où il est de bon ton même pour les bourgeois de s'affranchir des règles. C'est l'époque du film "Harold et Maud", un bleuette "décomplexée", comme on disait alors, mettant elle aussi en scène la rencontre amoureuse d'un ado, avec un vieille dame. Pas d'inceste avec la tante, mais la révélation d'un ailleurs, d'une autre vie possible, en compagnie de cette vieille dame indigne, racontant ses mille aventures. En voulant refléter la culture branchée d'une époque, le risque est qu'un livre peut vieillir très vite. le coté "shocking" et "revival", ou "forever young" tous ces tics de ces années "libérées" ont disparu. La vieille tante de Greene a vieilli bien plus que des ouvrages pourtant plus anciens, percutants, sans graisse aucune, comme celui du "rocher de Brighton", ou du "troisième homme" qui donna aussi naissance à une somptueuse adaptation au cinéma. Pour ne pas revenir au " ministère de la peur", qui est pour moi le chef d'oeuvre de Greene
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