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La seconde guerre mondiale ... en quelques phrases.
Phrases, au demeurant, construites à l'emporte-pièce.
Ce roman n'apporte à mon sens absolument rien sur le sujet et quant à l'aspect purement fictionnel concernant la vie d'Eva Braun après le bunker, il n'apporte rien non plus du fait de la personnalité déjà falote du personnage et du manque d'humour dans la rédaction. (simple opinion de simple lecteur)
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Un récit curieux. Au bon sens du terme.

Eva Braun, jeune femme des années trente, ne rêvant que de carrière artistique, de mode, va vivre une histoire d'amour avec le chef d'Etat le plus détesté de l'Histoire, Hitler...et une drôle d'histoire d'amour.
Le récit s'ouvre sur les derniers jours du nazisme, dans le bunker de la Chancellerie dans un Berlin investi par les troupes soviétiques.
Voilà...et puis, le destin d'Eva Braun prend une autre voie que celle que nous connaissons : elle ne suicide pas.

Respectant au cordeau les faits historiques, donnant une image précise de la personnalité des dirigeants nazis, notamment Goering, Goebbels, Bormann, Gregor Péan a construit un récit tout à fait réussi, plein d'originalité et qui est une intéressante réflexion sur la fascination sur les foules qu'a pu exercer Hitler, incarnation du mal absolu.

L'Histoire est reine dans cette fiction ; mais il y a également de l'humanité, de l'humour et, n'ayons pas peur des mots de la poésie. Et ceci, et c'est le talent de l'auteur, dans une histoire prenant racine dans un moment des plus tragiques de l'Histoire.

Au-delà de la fiction, Gregor Péan dresse les portraits parallèles d'Hitler et de Staline, en mettant avec raison en relief leurs nombreux points communs, notamment leur haine du genre humain et leur paranoïa.

Gregor nous a offert un roman des plus passionnants.

Une réussite absolue.
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Je sais ce que vous allez me dire, encore un livre sur Adolf Hitler, encore un énième livre qui parle de la chute du IIIe Reich… Je vous répondrai « oui mais non » ! Ce livre, c'est une véritable fiction qui aurait pu être une vérité. Oui, Eva Braun aurait très bien pu quitter le Bunker et revenir à l'anonymat. Une belle uchronie qui ne fait pas de bruit dans nos librairies !

L'idée de ce roman est vraiment très séduisante. Une fois ouvert, plus moyen de le lâcher. L'auteur fait bien souvent preuve d'humour, il parvient même à dédiaboliser certains membres du NSDAP en les rendant ridicules !

Tout est bien pensé, bien ficelé et tout est crédible ! Ici, Eva Braun va vraiment morfler suite à son départ du bunker, elle va être emprisonnée, torturée et surtout cachée… Elle va passer de la gloire à une vie de prolétaire, elle va devoir apprendre à se satisfaire de choses simples et basiques… On adhère très facilement à ce que nous propose Grégor Péan, c'est tout à fait plausible !

Le style de l'auteur, vif, incisif et parfois familier, mais toujours juste, est vraiment très agréable, et fait parfaitement passer tous les messages. Je vous recommande très chaudement de vous procurer ce roman et de le lire sans tarder !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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Et si Eva Braun n'était pas morte avec Hitler ?
Gregpr Pean nous conte une autre histoire :
Comment Eva a conquérit Hitler, comment elle a vécu dans le faste pour finir par se retrouver prisonnière secrète de Staline.
Eva Braun nous apparaît non pas comme une dictatrice mais une femme fragile.
L'écriture et les suppositions font ce livre un récit intéressant.
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Roman dispensable en forme d'uchronie : Eva Braun n'est pas morte suicidée en même temps que son mari à Berlin le 30 avril 1945. Grégor Péan lui invente une vie après Hitler. Exfiltrée en voiture par des fidèles, elle est capturée par les soviétiques et finit sa vie en Russie. le sort que lui réserve l'écrivain est atroce. La misogynie imprègne selon moi le roman, de même que le spécisme. Traitée de "guenon" de Hitler, diverses espèces animales à travers les expressions lestes du roman, tirées de la langue courante, prennent cher. On sait que la misogynie, le sexisme et le spécisme avancent de concert : haine des bêtes, animalisation des femmes. Eva Braun n'était sans doute pas un prix d'intelligence ni de clairvoyance, elle n'avait certainement pas une haute tenue morale, fascinée qu'elle était par les hommes puissants et le pouvoir à une époque où les femmes étaient arrimées au mariage et à la reproduction, sans émancipation individuelle possible, de plus sous la dictature nazie. Il ne s'agit pas de lui trouver des excuses, il s'agit de dire la façon dont nous sommes décrites, trivialisées, en choisissant une héroïne négative, ça passe mieux, encore et toujours par les auteurs masculins.
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J'ai vraiment apprécié ce roman, pour le propos ET le style.
J'avoue, comme beaucoup, aimer les récits sur la seconde guerre mondiale; comme beaucoup, je me demande encore comment tout cela, la montée et la victoire du nazisme tout un temps, a pu être possible. Ça me paraît chaque fois sidérant.

Suis pas forte à propos d'Eva Braun et cette fiction m'a quand même permis de cerner l'ingénue au déni stupéfiant, la Belle qui longtemps aura accompagné la Bête, la vraie.
Déroutant toujours d'humaniser les personnages historiques. Je savais Hitler végétarien, je savais qu'il adorait la semoule ; je sais maintenant qu'il avait su se montrer mielleux et benêt romantique...
Eva Braun ne présente que peu d'intérêt. Et finalement, c'est ce qui lui a plu... La jolie idiote, avide de puissance, la fausse fillette, la ravie du nid d'aigle à défaut de crèche.

Et l'auteur est très bon.
J'ai adoré qu'il revisite l'histoire personnelle, L Histoire aussi, avec cynisme, registre familier et références contemporaine.
J'ai beaucoup aimé que l'uchronie ne fasse pas d'eva Braun une femme au destin fabuleux mais qu'elle finisse "guenon" (dixit le texte).
C'est une fiction intelligente.

C'était un bon moment de lecture que je recommande.
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Uchronie intéressante puisqu'elle propose de faire vivre Eva Braun alors qu'elle est morte, suicidée avec Hitler. le portrait de cette femme soumise permet de revoir L Histoire à travers cet angle. La suite de ses mésaventures la conduira en URSS, où elle deviendra Rita Goethe, et permet d'élargir la réflexion au totalitarisme avec Staline et le personnage de Natacha Petrovna. Certes, l'idée de la survie d'Eva Braun fonctionne et présente un intérêt romanesque certain, l'auteur ne réussit pas à nous emporter dans son histoire alternative du fait des personnages féminins auxquels on ne s'attache pas assez et d'un style parfois familier.
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Avec La seconde vie d'Eva Braun, Grégor Péan nous propose une uchronie basée sur le personnage assez méconnu de celle qui fut la maitresse d'Hitler puis son épouse à la veille de sa mort.

Comme elle appartient au cercle très privé du Führer, on sait assez peu de choses d'elle. Mais ce qui est certain, c'est qu'elle adorait son Führer et n'acceptait pas que l'on ne voue pas un culte à son homme.

Certains historiens pensent que c'était une écervelée qui se contentait de jouer les maîtresses de maison, se gardant bien de politique, d'autres avancent qu'elle prenait fait et cause pour la solution finale.

L'héroïne de Grégor Péan est un peu tout cela à la fois. Lorsque le récit démarre, Eva Braun a encore dix jours à vivre au sein du bunker, en compagnie des proches du Führer dont les époux Goebbel. Mais si la jeune femme échappait au suicide, que lui arriverait-il ? Que serait-elle devenue ?

C'est tout l'enjeu de ce court roman qui va raconter la seconde vie d'Eva Braun qui, après une fuite rocambolesque en voiture, tombe aux mains des soviétiques, et donc de Staline, qui va cacher au monde entier les preuves de la mort d'Hitler et la réapparition de la première dame du troisième Reich.

Je ne vous révèle rien de plus, la vie d'Eva Braun va être semée d'embûches qui lui feront prendre conscience de l'horreur du régime nazi et la mettront sur le chemin de la rédemption.

Même si nous sommes dans la fiction, Grégor Péan nous propose une uchronie plutôt crédible de ce qui aurait pu arriver à la maîtresse du dictateur nazi si elle avait choisi de vivre au lieu de mourir aux côtés de son époux. J'ai beaucoup aimé sa plume et l'humour mordant dont il fait preuve tout au long du récit.

Si j'ai vraiment apprécié la première partie qui se passe dans le bunker, je me suis parfois un peu ennuyée au cours de cette lecture, sûrement parce qu'il m'était impossible d'être en empathie avec l'héroïne même si ce qu'elle traverse est très dur.

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1945. L'armée rouge marche sur Berlin. Adolf Hitler et Eva Braun sont réfugiés dans leur bunker. La fin du règne approche. Hitler a déjà planifié son suicide, mais pourquoi Eva, sa douce ingénue, devrait-elle subir le même sort ? le Führer orchestre alors la fuite de sa maîtresse. Et rien ne se passera comme prévu....
Dans ce roman, Grégor Péan imagine que le destin d'Eva Braun prend un chemin différent de celui que nous connaissons et il nous en fait le récit, quelque peu rocambolesque. L'auteur nous dresse le portrait d'une femme en admiration totale devant son Führer et dans le déni total de ses actes; le parcours qu'il lui invente se chargera de lui ouvrir les yeux. le livre respecte les événements historiques, nous dépeint les personnalités d'Hitler et Staline et évoque d'autres personnalités des 2 régimes.
Bien que le roman soit court et le style limpide, je me suis parfois ennuyée, n'arrivant pas à m'imprégner suffisamment des personnages et à m'immerger dans cette uchronie.
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La seconde vie d'Eva Braun est un petit roman qui se situe à mi chemin entre biopic et uchronie. On se plait à découvrir le destin d'une femme ordinaire qui aspire à prendre la lumière, à être admirée. Ce ne sera pas les projecteurs d'Hollywood ni une carrière à la Marlène Dietrich qu'elle embrassera. Elle se parera des habits d'amante du Furher, qui aux heures sombres de l'humanité, papillonnera sur les pentes verdoyantes du Berghof. Assez plaisant, ce roman manque d'épaisseur la seconde partie uchronique du roman peine à retenir notre intérêt. L'invraisemblable salut d'Eva qu'elle doit à un soldat Russe en pleine scène de pillage, son maintien en vie du à la volonté d'un tyran capricieux dont la curiosité le pousse à ordonner moult interrogatoires. Tout semble forcé et si on apprécie de retrouver les personnages qui ont marqué L Histoire, on n'entre jamais complètement dans cette fable.
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