La Garçonnière

J'ai aimé l'histoire, et particulièrement aimé le style d'écriture.

Une enquête sombre et prenante pour disculper un psychiatre accusé du meurtre de sa femme quelques années après la fin de la dictature en Argentine (1984).
De nombreux thèmes sont abordés par l'auteure : la perte d'un enfant, les atrocités de la dictature argentine (les fameux "disparus" ) et d'autres que vous découvrirez (sinon je vous dévoile la fin étonnante...). Bref un bouquin pas hilarant, mais très intéressant par l'aspect historique et l'analyse des sentiments...

Du suspense et de la psychologie, avec une histoire se déroulant quelques années après la dictature militaire argentine.
Intéressant et plein de rebondissements. Un livre à recommander.

Hélène Grémillon nous emmène à Bueno Aires, sur le divan d'un psychiatre accusé du meurtre de sa femme. Vittorio autorise Eva Maria, l'une des patientes, à fouiller dans sa vie et dans celle des autres patients afin d'être innocenté au plus vite car la police est plus que convaincue de sa culpabilité. En toile de fond, le spectre de la dictature militaire qui pèse toujours sur ce peuple en cette année 1987.

Le livre se lit très rapidement, une fois qu'on a commencé à le lire, on a envie de savoir qui a tué Lisandra, car c'est le fils conducteur du récit. On ne tombe dans la facilité et on se prend nous aussi à chercher qui est le meurtrier.



L'histoire est simple : Lisandra la femme d'un psy est retrouvée morte sur le trottoir devant son immeuble. A partir de là, c'est son mari qui est suspecté du meurtre. Pourtant une de ses patientes n'y croit pas et veut l'aider à prouver son innocence.



De là, on rencontre plusieurs personnages à la psychologie fouillée. Il faut savoir que l'histoire se passe en 1987 en Argentine. On y retrouve la mention à la Junte et la souffrance est encore bien présente, on la retrouve chez les patients.



Un style qui colle bien aux pensés des personnages : il n'y a pas de paragraphe, les phrases se suivent rapides comme si l'esprit des personnages venaient de leur souffler. Ceci peut paraître déconcertant au premier abord mais finalement, on est tellement prit dans l'action qu'on n'y pense même plus.



Finalement, la fin nous éclaire sur le titre du roman et laisse apparaître la triste vérité. Quand on ferme le livre, on en ressort pas indemne.



En tout cas, j'ai apprécié ce livre et je suis ravie d'avoir participé à cette aventure.