Et que ne durent que les moments doux

Deux narratrices, l'une dont les enfants déjà grands viennent de quitter le nid, l'autre jeune maman d'un bébé prématuré. Deux récits en parallèles, sur le thème de la maternité, de ses joies et de ses peines.

Une lecture légère, facile.
J'ai été émue parfois, j'ai souvent souri, j'ai bien aimé mais l'ensemble m'a laissé un peu à l'orée, à la surface des choses.

Et que ne durent que les moments doux" ne m'a pas vraiment séduite. La plume de Virginie Grimaldi est fluide et les pages se tournent toutes seules, les deux femmes au centre de l'intrigue sont touchantes dans la période charnière qu'elles traversent, mais cela n'a pas suffi et je n'ai pas trouvé la lecture satisfaisante.

En abordant la maternité, l'auteur a choisi des sujets qui touchent forcément, mais j'ai eu l'impression qu'elle alignait des évidences sans apporter de nuances. Et même si l'auteur s'inspire de sa propre expérience comme elle l'évoque dans ses remerciements ; et même si le retournement final apporte un nouvel éclairage sur le parcours de ces deux femmes (qui n'en sont qu'une en fait), le récit reste trop éthéré, trop sucré, trop facile...

Tout cela pour dire que, comme je le craignais avant d'entamer ce roman, il n'était juste pas pour moi...

Deux femmes à des époques délicates de leur vie. L'une accouché prématurément d'une petite fille qui va vivre pendant plusieurs semaines dans le service des prématurés de la clinique. Lili est inquiète, se sent coupable, a peur de s'attacher à un bébé qui ne survivra peut-être pas, se pose mille questions. Heureusement elle n'est pas seule, d'autres parents vivent la même situation et des liens vont se créer entre tous. J'ai bien aimé Lili, ses doutes, ses peurs, ses joies.... de son côté, Élise, divorcée, mère de deux jeunes adultes, doit affronter le départ du nid de son fils et se retrouve toute seule, enfin presque car il lui reste le chien de son fils. Qu'elle est agaçante cette Élise avec ses lamentations, sa déprime, ses SMS gnangnan à ses enfants. J'ai eu envie plusieurs fois de la secouer, de lui rappeler que ses enfants sont loin mais vivants et en bonne santé, qu'il faut les laisser vivre. Par chance, elle trouve une occupation qui va lui changer les idées et laisser souffler le lecteur. Je comprends que l'autrice ait ressenti le besoin d'écrire ce roman, que l'écriture a été pour elle l'équivalent d'une psychothérapie mais elle aurait dû se limiter à l'histoire de cette jeune maman confrontée à une épreuve angoissante. Même si l'écriture reste toujours agréable je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à cette Élise et du coup le ressenti global est plus négatif que positif. Je préfère de loin les histoires basées sur les relations entre les jeunes et les personnes âgées.

Lecture douce, fluide et agréable.

Virginie Grimaldi a une facilité pour nous entraîner dans ses romans , les pages défilant rapidement. Il est question ici de parentalité , voire de maternité, lorsque, au moment de donner la vie, tout ne se déroule pas comme on l'aurait imaginé . Nous suivons ici deux mères , l'une qui voit ses enfants quitter le nid, l'autre dont l'enfant est né prématurément, avec tout ce que cela peut engendrer .


L'histoire est très bien menée .

Cependant, pour une raison presque inexplicable, je ne suis pas parvenue à m'émouvoir dans ce roman. Ou plutôt , le sentiment qui a prédominé chez moi a été l'agacement , entre une mère qui couve à mon sens, trop ses enfants adultes ( qui sont vraiment très patients), et des beaux parents omniprésents qui envahissent la vie de la jeune maman. Ainsi, l'effet feel good n'a clairement pas été présent, or, c'est cela que je recherchais et attendais.

Je ne nie pas les compétences de cette autrice à succès , mais hélas cela ne fonctionne pas avec moi. N'hésitez pas à vous faire votre propre opinion si ce n'est déjà fait, car il est certain que Virginie Grimaldi est parvenue à émouvoir tant d'autres personnes, ce n'est sans doute pas pour rien.

Un moment agréable, on passe du rire aux larmes comme on passe d'une famille à l'autre. Ce livre traite de la maternité dans ses moments les plus difficiles, la naissance, la survie, l'émancipation.
Un sujet délicat traité de façon légère, ce qui nous permet une évasion le temps de la lecture.

J'aime beaucoup Virginie Grimaldi mais, cette grande affection que je lui porte n'a pas suffit à me faire adhérer complétement à cette histoire.
Connaissant l'auteure, je m'attendais à une révélation à la fin de ma lecture, un lien entre les deux histoires. Je n'ai pas trouvé lequel , je l'avoue mais, cette recherche constante à un peu parasiter ma lecture. J'ai trouvé les ressorts des traits d'humour assez prévisibles.
Il y a eu, bien sûr, de très bons passages et ce savant mélange d'émotions et de rires auquel Virginie Grimaldi sait nous habituer.
Le monde de la prématurité est très bien représenté et, c'est un bel hommage pour le personnel soignant de ces services.
Malgré tout, il m'a manqué ce petit quelque chose qui aurait pu faire de ce livre un coup de coeur.

Ce livre raconte deux histoires.
L'histoire d'une maman qui vient de mettre au monde une petite fille prematurée. Elle nous raconte ses doutes, ses peurs, sa culpabilité ( d'avoir peut être trop travaillé, trop porté de choses) mais aussi son amour naissant pour sa fille. On découvre aussi la vie autour d'un service de néonatalité.
La deuxième histoire est celle d'une maman divorcée qui se retrouve seule après le départ de son deuxième enfant qui vient de prendre son envol. Cette maman a choisi de rester dans une grande ville après son divorce en espérant que ses enfants y fassent leurs études. Pas de chance, l'un est parti à 500km, l'autre dans un autre pays.
Comment cette maman, qui a vécu pendant plus de 20 ans avec et pour ses enfants va réussir à affronter cette solitude et faire ses propres choix, réaliser ses propres envies?

J'ai apprécié ce livre mais c'est de loin celui qui m'a le moins emballé. J'aime beaucoup Virginie Grimaldi et je ne suis jamais déçue mais je n'ai pas réussi à m'identifier ni à avoir de l'empathie pour les personnages.
Il y a peut être trop de sentimentalisme et peu de rebondissements.. On imagine assez aisément la fin du livre. C'est dommage.
Le livre se lit néanmoins assez facilement.

Ceci est mon deuxième livre de Virginie Grimaldi, après « il est grand temps de rallumer les étoiles ». Celui-ci est mieux noté sur Babelio mais j'ai une grande préférence pour « il est grand temps de rallumer les étoiles ».
On retrouve cette touche de légèreté et de bienveillance de l'auteure mais un peu moins de moments comiques dans ce roman.
Nous suivons deux histoires en parallèle. le personnage de la maman attachante et drôle est présent, ainsi qu'une autre histoire un peu triste. de belles histoires de famille !
Des petits chapitres, faciles et rapides à lire, pleins de douceurs, comme son titre l'indique.

Une très jolie histoire de mamans § Nous rencontrons Elise qui se sent terriblement seule depuis que ses enfants ont quitté le nid. Quant à Lili, elle doit affronter l'épreuve de la prématurité de son enfant.
Comment ces deux femmes vont réussir à passer ce cap ?

Nous les suivons pas à pas et faisons la connaissance de bien d'autres personnages, tous plus attachants les uns que les autres !

Un pur bon bonheur à déguster au plus vite !!

Une naissance prématurée est aussi stressante qu'inattendue. Chaque progrès du bébé constitue une étape vers la survie. Et le lien avec cet enfant n'en devient que plus précieux car on se rend mieux compte de la chance qu'on a de partager son existence.
Mais même s'ils remplissent notre quotidien, les oiseaux finiront par quitter le nid. Il faudra alors retrouver des activités personnelles.
J'ai aimé accompagner l'angoisse de parents d'un bébé prématuré. Cette histoire est touchante avec toujours une touche d'humour.
J'ai moins aimé : le manque de surprise dans l'histoire. On se doute que le bébé va s'en sortir et donc l'histoire semble un simple fait divers édulcoré avec des nouveaux amis (et des gâteaux). Je me suis douté des liens entre Lili et Elise dès le début.
Un bon moment mais pas mon préféré de Virginie Grimaldi.
(Anecdotique mais j'ai trouvé quelques trucs exagérés pour l'humour : Se rendre compte qu'on a tout fait uniquement pour ses enfants et qu'on ne sait pas ce qu'on aime (même pas quel genre de film), L'émotivité due au baby-blues.)