On pourrait s'interroger sur la nature des « contes de la rue Broca » composant ce second recueil... Si le premier s'articulait véritablement autour des habitants de ladite rue, ceux-ci sont ici relégués au rang de guest-stars le temps d'une unique histoire.
Globalement, l'ambiance s'avère très différente ; là où le premier livre renouvelait avec brio le genre du conte en lui donnant une saveur plus contemporaine, on a ici affaire à quelque chose de beaucoup plus classique. Non, vous n'échapperez pas aux histoires de princes et princesses...
Ceci dit, il faudrait être de sacrément mauvaise foi pour réellement se plaindre, puisque le talent de Pierre Gripari est, lui, tout à fait intact malgré cette perte de fraîcheur.
Le recueil commençait pourtant bien, entre l'histoire du petit diable bourrée de bonnes idées (en plus d'être une ode à la persévérance ainsi qu'à à la tolérance), et celle de la patate et de la guitare, intrinsèquement la moins bonne du livre mais de loin la plus originale (pour ne pas dire « perchée »). C'est ensuite que les choses se corsent.
« La maison de l'oncle Pierre » se lit avec plaisir, bien que prévisible d'un bout à l'autre. C'est l'histoire de fantôme que vous avez déjà lue sous d'autres formes un milliard de fois ailleurs. Il en sera de même pour la dernière, « Je-ne-sais-qui, je-ne-sais-quoi », qui reprend la structure de certains contes traditionnels bretons et russes (voire de certains contes tout court) : cette fois, ça se lit, mais avec un méchant goût de réchauffé.
Quid des deux autres récits, « Le prince Blub et la sirène » et « Le petit cochon futé » ? Eh bien, ils relèvent, à eux seuls, le niveau.
La première a beau être aussi peu originale que prévisible, elle n'en reste pas moins vraiment très bien écrite, bien rythmée, non dénuée d'idées sympathiques (comme lorsque le prince retourne l'espionnage du cousin de son père contre lui). On y retrouve le côté délicieusement acide des histoires du premier tome ; bref, c'est clairement la meilleure du recueil.
La seconde, c'est le retour à la rue Broca et aux personnages que l'on connaît. Après toutes ces aventures sans eux, c'est presque comme retrouver de vieux amis ! Le fantastique le plus complet se mêle joyeusement au décor banal de l'épicerie-buvette, pour un résultat aussi détonnant qu'efficace. On passe du mystique (le petit dieu créant un monde avant d'aller se coucher) au poétique (la jeune Aurore décrochant les constellations du ciel) puis au quotidien en l'espace de quelques pages, soit l'inverse de la majorité des contes traditionnels, où l'on part de l'ordinaire pour glisser vers le merveilleux. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cette inversion du procédé se révèle très efficace.
Bref, le bilan est un peu plus mitigé que pour « La sorcière de la rue Mouffetard ». On a l'impression d'avoir affaire à un reliquat, à des contes qui auraient été écartés du précédent recueil. Pourtant, tous sont réussis (hormis peut-être l'histoire de la patate) et valent le coup d’œil, voire même plus que ça (oui, cette histoire de sirène est VRAIMENT chouette).
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J'ai apprécié ce livre car les histoires sont courtes et amusantes.Il s'agit de 6 histoires différentes dont chacune a. une autre moralité.
Le livre est parsemé de quelques illustrations enfantines.
Dans l'ensemble c est un livre facile à lire et à comprendre.Il n'y a pas de grand suspense dommage.L'écriture est compréhensible et l'ambiance globale plutôt joyeux et plaisante.
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J'ai beaucoup aimé l'histoire de la sorcière qui voulait manger la. Fille de l'épicier Nadia. Elle demande même à ce dernier Nadia mais prêtexant que sa langue a fourché et lui demande des spaghettis
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