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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le premier opus, "La colline aux esclaves" m'avait retourné les tripes, me procurant des émotions en grand.

J'avais un peu peur de ne pas ressentir la même chose dans sa "suite" puisque je ne serais plus en compagnie du personnel de la plantation du capitaine Pyke à Tall Oaks puisque nous allions suivre la destinée de James et celle de Suckey, dont on avait fait connaissance dans le précédent volume.

Niveau émotions, elles furent différentes mais toujours au rendrez-vous car le personnage de James – qui s'est enfui de la plantation et apprend à se débrouiller seul – est émouvant dans le fait qu'il refuse sa condition de Nègre (sorry pour le mot, mais à cette époque de 1830…) puisqu'on lui a toujours dit qu'il appartenait à la classe Blanche.

Son secret, il va falloir le préserver, le protéger, car si les gens qu'il fréquente à Philadelphie apprennent ses origines négroïdes, il peut dire adieu à sa vie sociale, à sa position, à tout.

Bien que nous soyons dans le Nord et que les Noirs soient un peu mieux traité que dans le Sud, ils sont toujours esclaves et exclus de la Société. Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours et même si la liberté a une meilleure saveur dans le Nord que dans le Sud, il s'avère que les Noirs occupent toujours les places les plus basses dans la société.

Une trame prenante, plusieurs récits qui s'entrechoquent, car en plus de découvrir la vie de James, nous aurons celle du jeune Pan, enlevé par des marchands d'esclaves et celle de Suckey, qui n'a rien à envier à ses semblables.

Les conditions de vie déplorables et inhumaines des Noirs en ces temps reculés est bien décrite, et quelques scènes sont assez éprouvantes, comme ces colonnes d'esclaves, enchaînés et tirés par des cavaliers hargneux maniant le fouet en cuir avec violence et plaisir.

Ce roman est différent du premier, mais il m'a permis d'avoir des nouvelles des personnages qui évoluaient dans le premier et ces nouvelles m'ont fait plaisir pour certains et j'ai été peinée pour d'autres.

James est un personnage intéressant, émouvant et qui va évoluer au fil du temps, apprenant à considérer les Noirs comme des êtres vivants, des êtres humains et non comme des animaux. On ne peut pas trop lui en vouloir, on l'a élevé dans cette mentalité et en changer prend du temps.

Il va vivre des aventures stressantes, éprouvantes et devra renaître différemment pour pouvoir avancer sur le chemin de l'acceptation de soi et des autres. L'auteur amorce ces changements de manière subtiles ou brusques, tout dépend du moment et des événements, mais le tout est amené de manière réaliste.

Le récit est, une fois de plus, éprouvant pour l'âme et le coeur, il tord les tripes, donne envie de hurler, d'entrer dans le roman et d'en liquider quelques uns.

Mon coeur s'est serré plusieurs fois, dont une fois de trop car j'aurais aimé une autre destinée pour un personnage, mais il est vrai que nous aurions franchi alors les limites du réalisme pour entrer dans l'ère des Bisounours et que cela aurait enlevé cette part de réalité au récit.

Un roman qui m'a ému, comme son précédent, mais d'une autre manière car l'auteur, tout en restant dans le même sujet qu'est l'esclavage, a su renouveler son récit tout en gardant ce qui avait fait la recette du premier.

Un roman fort, profond, émouvant, dont on ne sort pas vraiment indemne. J'ai donc demandé à Bianca, ma complice pour cette LC, de nous mettre des Oui-Oui et des Petzi au menu de nos prochaines LC.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je vais la faire courte... J'avais adoré la Colline aux esclaves et je me suis tout autant régalée (à m'en pourlécher les babines tel un chat !) avec ce tome-ci, Les larmes de la liberté, qui se veut une suite. En fait il y a quelques passerelles entre les deux livres mais l'histoire n'est pas une continuité de la première à proprement parler.

On retrouve cette plume fluide si agréable de l'auteure, on tourne les pages sans s'en rendre compte (alors qu'il s'agit tout de même d'un petit pavé), on est pris par l'histoire qui ne manque pas de rebondissements, on s'attache aux personnages et on retrouve des sentiments, sans niaiserie, mais qui font chaud au coeur ou qui émeuvent.

Bref, superbe !!! A quand le troisième tome, je m'y mets tout de suite !!!
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J'ai comme beaucoup d'entre vous découvert cette auteure avec La colline aux esclaves. En voici la suite, qui je vous rassure peut tout à fait se lire indépendamment. Kathleen Grissom a décidément le talent de nous submerger d'émotions en nous transportant à nouveau dans cette période terrible de l'esclavagisme.
L'époque a un peu évolué et les personnages ne sont plus les mêmes bien qu'ayant des liens que l'auteure nous rappelle au fil du livre. Mais malgré les années passées James, qui tient le rôle principal dans cette histoire, doit faire face à la cruauté, la peur, tout autant que sa mère avant lui. Il va devoir faire preuve de courage et de volonté afin d'aider ceux qu'il aime, il va lui falloir faire abstraction de l'éducation qui lui a été donné ainsi que des idées reçues auxquelles son esprit s'est habitué.Les préjugés raciaux sont tenaces et la bêtise de l'homme sans limite.
Un roman dur mais qui avec La colline aux esclaves est digne des plus grandes sagas du genre. Pas de mélodrame, du concret… Kathleen Grissom nous plonge dans la souffrance du peuple noir, elle nous parle de son courage et de sa bonté, malgré l'injustice avec laquelle il était traité.  Elle utilise des retours dans le passé afin de nous raconter l'histoire de chacun, et les liens qui les unissent.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Dans cette suite du livre « La colline aux esclaves » nous allons retrouver Jame Pyke / James Smith à Philadelphie où il s'est enfoui de Tall Oakes après avoir assassiné son père. A son arrivée là-bas il croise Henri un ancien exclave en fuite. Celui-ci va l'encourager à prendre son destin de blanc en main.
Il se fait embaucher chez les Burton qui finiront par l'adopter et il deviendra alors James Burton. Riche et bien en vue dans la société, il tombe amoureux de Caroline et celle-ci fini par tomber enceinte. Quand James apprend cette grossesse, ses vieilles angoisses refont surface : et si Caroline mettait au monde un enfant noir !
Le père de la jeune femme pousse James à quitter Philadelphie. Il va donc partir à la recherche de Pan – le fils d'Henri - qui a été enlever par un marchand d'exclaves.
Sa route ne sera pas tranquille, il va devoir faire face à de nombreux dangers.

La trame de fond de l'histoire est de nouveau l'esclavage. Les conditions de vie inhumaines sont cruelles et ont ne peut pas rester émotionnellement sans réaction à la lecture de certains passages.

L'auteur a construit son récit en donnant la parole à plusieurs narrateurs ce qui donne une belle dynamique à la lecture. le point de vue et le ressenti de chaque personnage face à une situation est du coup bien perçu.
Nous avons James qui considéré comme un blanc reste tourmenté par son côté noir dans une société où il serait considéré comme tel si le fait était connu.
Le jeune Pan, le fils d'Henri a une personnalité très attachante. Son histoire m'a beaucoup touchée et je l'ai trouvé aussi bien brave et très loyal.
Nous retrouvons aussi Sukey, une ancienne esclave de Tall Oakes qui prend beaucoup de risques en aidant des captifs à s'évader.

Une belle saga, une lecture dure et touchante à la fois.

#Chhallenge Multi-défis 2022
#Chhallenge Pavés 2022
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Quelle belle lecture. Après avoir lu les critiques, j'avais peur d'être déçue car les lecteurs disaient qu'ils n'avaient pas retrouvé tout de suite les personnages du premier volume auxquels je m'étais attachée, que ce n'était pas vraiment une suite... Mais, rassurez-vous, on est, dès les premières pages, happé par le personnage de James et les personnages qui gravitent autour de lui. On est charmé, et apeuré, pour le petit Pan. On est touché par le dévouement De Robert, Henry, Addy et bien d'autres.
L'auteure écrit magnifiquement bien et arrive à nous faire vivre la terreur vécue par les esclaves noirs. Cette période, tellement horrible qu'elle nous semble irréelle.
Cette lecture est un vrai coup de coeur car elle montre comment l'entraide, au péril de la vie, peut surpasser toute discrimination. C'est une belle leçon de vie et d'espoir.
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Les larmes de la liberté est la suite de la colline aux esclaves dont je n'avais pas du tout apprécié l'aspect invraisemblable de quelques situations comme vous le savez déjà probablement si vous me lisez. Vous avez certainement lu également que je me suis retrouvée avec ce second roman sans l'avoir cherché car la bibliothécaire l'a remis dans les mains de ma soeur lorsqu'elle est allée avec ma fille à la bibliothèque pour récupérer notamment deux autres romans Charleston que j'avais suggérés à l'achat. Et elle a bien fait car j'ai beaucoup aimé cette suite "Les larmes de la liberté". Il est très réussi !
Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier roman. le second est très compréhensible sans cela, mais il est vrai que cela peut aider à mieux appréhender le contexte et connaître toute l'histoire antérieure si le coeur vous en dit.
Ici, l'histoire qui se passe au début du 19ème siècle se focalise sur le personnage de Jamie, le fils de Marshall, propriétaire héritier d'une plantation, et de Belle, une mulâtre esclave. Je ne dirais pas ici les raisons qui mène Jamie dans la ville de Philadelphie pour ne pas spolier celles qui voudraient lire le premier roman. Jamie, du fait qu'il a été conçu par une mulâtre et malgré qu'il soit blanc, risque d'être découvert parce qu'il a la particularité reconnaissable d'avoir un oeil aveugle. Cela le rend facilement identifiable par les terribles contremaîtres qui le recherchent et cela peut durer toute une vie. Les esclaves en fuite ne le savent que trop bien et Jamie est désormais considéré comme l'un d'entre eux bien qu'il ait été élevé tout à fait comme un blanc jusqu'à sa fuite parce que son père veut le vendre comme esclave. C'est pour cette raison qu'il doit passer sa vie à taire ses origines et sa véritable identité, notamment pour ne jamais être considéré autrement qu'un blanc et pouvoir vivre en liberté. A treize ans, il est totalement apeuré dans sa fuite lorsqu'il trouve de l'aide auprès d'un esclave prénommé Henry ayant fuit lui aussi et vivant dans la peur également d'être découvert un jour. Quinze ans plus tard, Henry se cache toujours vivant éloigné de son fils Pan et de sa femme s'aventurant uniquement à aller les voir une fois par semaine. Mais sa femme malade, bien qu'il en rejetait l'idée, finit par décéder. Henry n'a alors pas d'autres solutions que de confier Pan âgé de douze ans à Jamie dont la nouvelle identité après avoir été celle de James Smith, est devenu légalement celle de James Burton, un homme notable qui donne des cours de dessin. Pan se plait dans sa nouvelle vie de domestique où tous ses besoins sont satisfaits comme jamais. James et Pan s'attachent fortement l'un à l'autre. C'est la curiosité surprenante du garçon, son côté vif et joyeux qui plaisent beaucoup à James. Pan, lui, est en admiration devant son maître qui le protège et dont il apprécie l'humour et la chaleur. Mais voilà que Pan qui souhaitait offrir un second perroquet à son maître pour le rendre de nouveau heureux, défit l'interdiction de son père qu'il a pourtant suffisamment entendue, de s'approcher du port car il risquait grandement d'être enlevé pour être vendu comme esclave. Ce qui va se produire évidemment. A partir de ce moment, l'histoire de James nous sera racontée, dévoilant l'évolution de sa vie depuis son arrivée à Philadelphie jusqu'à son ascension et devenir James Burton pour ensuite le suivre dans sa recherche pour retrouver Pan, ce qui va le mettre face à ses pires cauchemars car il risque d'être découvert.
C'est une histoire si prenante et qui monte tant en puissance que l'on s'inquiète vraiment pour nos héros. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé leur personnalité : Pan est un garçon touchant par sa candeur, sa fraîcheur de coeur et d'esprit, et James est un héro très intéressant dans son évolution personnel avec une pointe d'humour bienvenue et agréable. Certains personnages secondaires sont très attachants également. Par ailleurs, j'ai trouvé original le thème du roman par rapport au regard porté sur l'esclavagisme et la place à trouver lorsque l'on est métisse, particulièrement comme dans la situation de James où on a été élevé et considéré comme blanc et libre par certains, et est pourtant résolument un noir-esclave de sang pour d'autres. de plus, lui-même possède ses propres préjugés sur les noirs qu'il considère comme inférieurs de par l'éducation qu'il a reçu de sa grand-mère blanche qui ignorait, si mes souvenirs sont bons, qu'il était l'enfant d'une mulâtre. Il est alors très intéressant de voir comme son regard va évoluer de par le fait qu'il vit tour à tour deux situations opposées, celle de penser et se sentir blanc et celle d'être considérée et traitée comme un esclave. Pour finir, ce roman évoque aussi une passion contrariée que James va vivre avec une jeune femme de la haute société.
Les larmes de la liberté est une histoire forte, poignante et passionnante qui réservent de belles surprises et de très beaux personnages qui pour survivre et/ou aider ceux qui sont asservis sont amenés à se dépasser devant l'adversité en devenant de véritables héros agissant dans l'humilité et l'altruisme le plus total.
Un très bon roman coup de coeur !!!
www.ladyromance.over-blog.com
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Lorsque James Pyke fuit sa maison et sa famille pour sauver sa vie et ne pas être vendu comme esclave il trouve refuge vers Philadelphie. Il trouvera de l'aide auprès d'Henry, ancien esclave et il sera prit comme apprenti et assurera sa survie et sa prospérité loin de chez lui.
Lorsqu'henry réapparaîtra dans sa vie des années plus tard pour lui confier son fils Pan, James ne se doute pas que tout son univers va s'en retrouver bouleverser et qu'il va devoir affronter les démons de son passé !

J'avais adoré le premier opus, la colline aux Esclaves et j'étais contente de retrouver la plume de l'auteure. Nous suivons cette fois ci essentiellement James, le fils de Belle une vingtaine d'années plus tard et nous avons des nouvelles des autres protagonistes que très brièvement. James, bien installé dans la haute société de Philadelphie, prospère dans son travail, artiste respecté et célibataire convoité voit son ascendance noire remettre tout en question. Une seconde partie haletante et pleine d'émotions que j'ai littéralement dévoré !
J'espère que l'auteure sortira d'autres romans car j'adore vraiment son univers !!!
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Les larmes de la liberté- Kathleen Grissom
Traduction : Isabelle Allard @editions_pocket

Ce livre est la suite de la colline aux esclaves, on y retrouve Jamie le fils de Belle et Marshall, qui après avoir réussi à s'échapper de la plantation de Tall Oaks 20 ans plus tôt a rejoint Philadelphie où il s'est présenté comme un blanc malgré ses origines. Ce faisant il a fini par devenir James Burton, un orfèvre respecté de la haute société et entretient depuis quelque mois une liaison avec Caroline Cardon, une jeune femme mariée (mais malheureuse en ménage) dont la famille est une des plus puissante de la ville. Mais celle-ci tombe enceinte, James encourt le risque de voir ses origines démasquées.
Dans le même temps, Henry un ancien esclave qui l'avait aidé lors de son arrivée à Philadelphie et qui lui a par la suite confié Pan son fils orphelin de mère, vient lui demander de l'aide : Pan a été enlevé au port par des marchands d'esclaves et envoyé dans le sud pour être vendu. James va devoir gérer les conséquences de sa liaison et tenter de sauver Pan.
J'ai aimé cette lecture, mais ce n'est pas un coup de coeur comme le premier tome. J'ai trouvé le rythme plus lent et James m'a par moment vraiment agacé par son égoïsme. Mais ça reste une histoire passionnante qui se lit très bien, dans un cadre historique difficile mais très intéressant où l'on retrouve les réseaux clandestins venant en aide aux esclaves fugitifs. Pan est un petit garçon très attachant, il est le personnage qui m'a le plus touché dans ce livre. On retrouve également certains des personnages du précédent tome.
Bref une très bonne lecture un poil en deçà du précédent mais qui se dévore tout autant.
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1810 James Pyke est le fils d'un planteur et d'une jeune esclave.
À l'âge de 13 ans, il s'enfuit pour ne pas être vendu comme esclave. Il va réussir à s'en sortir grâce à l'aide d'un esclave puis d'un orfèvre M. Burton qui va lui enseigner le métier.
Quelques années plus tard, il sera quelqu'un de respecter et riche, mais avec un secret sur ses origines.
Il n'hésitera à venir en aide à Henry celui qui lui avait tendu la main dans le passé, retrouver son fils Pan enlevé et vendu comme esclave !

J'ai dévoré ce roman magnifique sur l'esclavage. C'est un roman passionnant qui m'a prise aux tripes. Je n'oublierai pas tous ces personnages qui ont croisé son chemin. Pan ce petit-enfant noir si touchant, il m'a bouleversé.
Sukey, Peg et Robert inoubliables.
J'ai été ému aux larmes.
J'ai adoré le côté historique et la plume est sublime.

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J'ai beaucoup aimé ce livre. Que ce soit l'évolution de James dans sa famille qui l'a recueilli ou lors de sa fuite, quelques années plus tard, alors qu'il avait retrouvé Pan un jeune garçon de couleur kidnappé et vendu comme un esclave.
Un récit passionnant, on revit une époque disparue autour de 1930. Des personnages attachants par leur force et leurs combats personnels.
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