Une femme fuyant l'annonce

Un beau et long roman sur la fuite d'une femme, Ora, qui s'attend au décès de son fils.
L'écriture dense nous secoue dans un va-et-vient d'émotions fortes et enchevêtrées.
Je n'ai pas été très proche d'Ora, ni de ces personnages aux sentiments exacerbés par la guerre et les angoisses de mort, mais je reste très touchée par ce roman. Je l'ai refermé sur une pensée : j'ai de la chance, mes enfants ne vont pas partir au combat.
(lu fin 2012)



Moi qui vis dans une partie du monde épargnée, je ne peux que penser, après la lecture de ce roman, à toutes les mères angoissées par la guerre, cherchant à protéger leur enfant par-dessus tout.
En cette fin d'année, je formule un voeu sincère : que toutes ces mères puisent en elles le courage de continuer, qu'elles trouvent, comme Ora, un soutien indéfectible pour marcher dans la vie avec cette horreur au coeur : leur enfant en danger à cause de la guerre.

Un lent cheminement vers le deuil possible de son enfant. Un peu long, mais parfois c'est agréable de s'ennuyer.

Le second fils d'Ora vient de se réengager alors que son service militaire touchait à sa fin. Elle se réjouissait de partir avec lui pour un périple d'une semaine. Mue par une angoisse, elle fuit avec un ancien amoureux avec la certitude que tant que l'on ne pourrait la joindre, il ne pouvait rien arriver à son fils. Durant leur voyage, elle parle de son fils et découvre aussi la vie brisée de son compagnon par les interrogatoires au cours de sa captivité en Egypte. J'ai abandonné au milieu du livre, j'ai trouvé cette histoire trop longue et lassante.
L'auteur était en train d'écrire ce roman lorsqu'il apprit que son fils venait de mourir dans la guerre israélo-palestinienne au Liban.

J'aime beaucoup Grossman mais là je cale... trop dur.

Début très lourd.
Ballade inoubliable.
Inoubliable.