Je ne crie pas à l'assassinat devant des tranches de saucisson. Mais chez moi, je fais comme je veux. Les "graines pour les oiseaux", j'aime ça, moi ! Et je n'ai aucune envie de me mettre à avaler des saucisses cocktail, du surimi et des glaces synthétiques juste pour faire pareil que les autres, pour qu'on m'oublie. Je n'ai pas besoin qu'on me laisse en paix, je suis en paix !
Elle peut dire ce qu'elle veut, moi, les steacks et les saucisses cocktail avec du ketchup, je trouve ça délicieux.
Une vraie tuerie.
- Ma mère est partie peu à peu. C'est mon père qui l'a soignée. Et je crois que pour ne pas la laisser... il est parti avec elle. Son corps était là, mais sa tête... La méditation, tu parles ! Tout son amour pour maman, il fallait bien qu'il en fasse quelque chose. Et puisqu'elle était maintenant partout, dans l'air, dans la lune, dans les arbres, lui il a décidé de rester là, sans bouger, à aimer l'air, la lune, les arbres...
Elianor s'est tournée vers moi.
- Alors, si maintenant il veut revenir parmi nous, sur Terre, tu crois bien que je ne vais pas l'en empêcher. (p.107)
Grâce à son immense culture audiovisuelle, Sylvester travaille sa démarche de mafieux russe, une délicatesse de catcheur alcoolique et le rictus du serial killer sadique. (p.21)