La forêt, la famille et le ciel.
Il y a cet homme, il y a Olio et il y a la forêt. Sombre, dense, noire. Il y a la nature, belle et dangereuse à la fois. La nature qui reprend ses droits. Et il y a les hommes.
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Les ombres filantes" est une dystopie, mais pas de virus ou de catastrophe climatique. L'ambiance est assez peu anxiogène et les rapports entre êtres humains peu dégradés. Il y a même, parfois, une certaine douceur dans cette fin du monde. C'est certainement ça la force du roman : malgré le sujet éculé, le traitement est différent de celui proposé dans la plupart des romans de ce genre qui présentent en général un "après" plus dangereux et violent.
Les ombres filantes est un roman à la croisée entre "survival" et "nature writing". J'aime ces 2 styles mais ici ça n'a pas vraiment pris. Peut être que j'en ai trop lu ? Peut être que j'en attend plus ? Après "la route" ou "Station Eleven", je suis certainement plus exigeant.
J'ai eu du mal à être passionné par le récit. Il n'y a pas vraiment d'enjeu, pas de fil rouge. le personnage d'Olio, plein de mystère, donne envie d'en savoir plus mais finalement ne nous révèle jamais sa vérité. Les protagonistes ne sont de toute façon pas vraiment attachants et il n'y pas pas d'émotion à la lecture du récit.
Le pire c'est cette fin, qui selon moi est digne d'un roman d'
Amélie Nothomb, c'est à dire complétement loupée.
Dommage donc, je pense qu'il est temps pour moi de faire une pause dans les romans dystopie/nature pour mieux les apprécier !