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2,8

sur 40 notes
Merci aux éditions Buchet-Chastel et Babelio pour la découverte de ce livre de la rentrée littéraire.

J'ai découvert les éditions Buchet-Chastel il y a un an tout juste, pour la rentrée littéraire 2016. J'avais pu lire Celui-là est mon frère, une lecture dont je me souviens encore tant la plume de l'auteure et la construction du récit était particulière. Cette année encore, j'ai eu l'occasion de lire un de leur titre. Ayant eu une bonne surprise l'an dernier, je m'en réjouissais. Mais comme les dragées surprises de Bertie Crochue, on ne tombe pas toujours sur le parfum fraise…

Quand on est un peu trop curieux, comme moi, on tombe parfois sur de très bonnes surprises… et parfois on se brûle les ailes. C'est un peu ce qui est arrivé avec ce roman dont le résumé était prometteur.

Pour être tout à fait honnête avec vous, le roman n'est pas mauvais. Mais, je ne sais pas pourquoi, ça n'a pas prit avec moi. Je m'attendais à une narration spéciale, mais je ne m'attendais pas à une narratrice aussi étrange. Je m'explique, on se retrouve avec une jeune femme, écrivaine-poêtesse, qui écrit à la première personne du sujet. Jusque-là tout va bien. Là où ça devient étrange, c'est lorsque « je » est si froid, si distant, si impersonnel qu'il en rend le personnage principal peu attachant. C'est bien ce qui se produit ici. Et malheureusement, même si je comprends le symbolisme par rapport à l'état totalitaire dans lequel elle vit qui la dépouille, finalement, de sa propre personnalité (voire de sa vie), le résultat ne m'a pas convaincue du tout.

Il y a de ces oeuvres d'art que l'on regarde avec intensité et bonne volonté, on perçoit qu'il y a quelque chose, qu'elle veut nous dire un truc, mais ça ne prend pas. Et c'est terriblement frustrant à la fois pour le lecteur, mais également pour l'auteur j'imagine.

C'est bien dommage, car à côté de ça, Wendy Guerra montre un état totalitaire, les dérives et les conséquences sur la population. Pire que tout, elle nous montre la censure terrible mise en place et pourtant, cette soif, cet amour pour un pays qui n'est plus ce qu'il a été. J'ai trouvé cette lecture intéressante mais à mon grand malheur, j'ai fini par compter le nombre de pages qui me séparaient de la fin.

Je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre opinion si vous êtes curieux. Je serai d'ailleurs ravie d'en discuter avec vous si vous l'avez lu/le lisez/comptez le lire. Malheureusement pour moi c'est une déception. Des propos qui se voulaient révolutionnaires qui passent pour de la paranoïa à l'état pur. Des scènes de sexes inutiles, même si c'est son moyen de fuir la réalité, une fois ça suffit pour comprendre. D'ailleurs, cette manie de mettre des scènes de sexe de partout même en littérature contemporaine, ça commence à me fatiguer un peu. Je dis pas pour la romance érotique et tout ça, mais le lecteur le sait déjà quand il l'achète. Il l'achète pour ça. Aujourd'hui, on en trouve de partout, et pas forcément utile, intéressant ou bien écrit en plus de ça… Bref, vous l'avez compris, Un dimanche de révolution n'est pas si révolutionnaire que ça....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2017/08/18/rentree-litteraire-2017-un-dimanche-de-revolution-wendy-guerra/
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Un très grand merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour cette Masse critique en avant-première de la rentrée littéraire 2017.

Allez, je vous emmène en voyage, nous partons pour Cuba !

Cléopatre Alejandra dite Cléo, la trentaine, est poétesse. Son recueil de poèmes "Avant le suicide" vient de recevoir le premier prix d'un concours de littérature espagnol. Elle pourrait être heureuse mais voilà, ses parents sont décédés dans un accident de voiture tout récemment, elle vit à la Havane et se sent terriblement seule. Son escapade à l'étranger pour recevoir son prix ne viendra que renforcer ce sentiment à son retour en terre cubaine où les amis prennent de la distance. Cléo ferait-elle partie des indésirables pour le citoyen cubain ? et pour le parti alors ?

Ce roman de Wendy GUERRA évoque le quotidien de cette artiste, harcelée dans sa vie privée comme dans sa vie professionnelle, par le pouvoir en place. Tout est prétexte à une fouille, qu'il s'agisse de l'appartement comme du corps humain. le régime en place se méfie de chaque citoyen et s'organise pour tout connaître de son intimité. Alors, quand le personnage principal est artiste et qu'il aspire à une liberté, sinon de mouvement, à tout le moins intellectuelle, les frustrations sont décuplées.

J'ai été particulièrement sensible à l'oppression des hommes et des femmes, au quotidien, par un régime dictatorial qui continue de parasiter la vie des cubains.

Avec ce type de roman, il nous est rappelé ô combien notre liberté est précieuse. Ce qui pourrait paraître anodin dans le quotidien, comme la manière de s'habiller, ne vient que renforcer ce sentiment de harcèlement du régime jusque dans les moindres détails de votre quotidien.

Ce qui m'a impressionnée dans ce roman, c'est cette mutation de l'individu dans un environnement qui l'assaille. Wendy GUERRA démontre avec ce roman le degré d'aliénation de l'individu.

Alors, certains prennent la voie de l'exil et là, il s'agit souvent d'un voyage sans retour.

Wendy GUERRA, elle-même écrivaine, choisit avec l'itinéraire de Cléo de parler des auteurs et du poids de la censure. Elle évoque à quel point il est difficile de s'abstraire du régime pour s'autoriser à poser des mots sur des pensées et ainsi permettre à la littérature de s'épanouir.

"Un dimanche de révolution" est un roman qui donne à voir l'histoire contemporaine d'un territoire insulaire enkysté dans un passé dictatorial, salutaire assurément, de ceux qu'il convient de lire pour ouvrir les yeux sur une réalité d'aujourd'hui.

Le propos est puissant, la langue acérée. Si dans son pays, sa voix est écoutée, offrons lui nous la possibilité de rayonner hors de ses frontières et d'être chez nous entendue !
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En matière de lecture comme dans la vie de tous les jours, il faut oser sortir de sa "zone de confort". Parce que les belles lectures sont parfois celles auxquelles on ne s'attend pas, celles que le hasard place sur notre route. C'est pourquoi de temps à autre, je reviens à la "littérature générale", loin des univers imaginaires que j'aime tant.

Hélas cette fois-ci, mon escapade en territoire inconnu n'aura pas été une partie de plaisir. La lecture de ce roman a effectivement été pénible pour moi. Pénible dans le sens où je n'ai pas réussi un seul instant à franchir la barrière de l'écriture de l'auteure et à m'immerger dans son univers cubain.

Le premier élément qui m'a gênée dans ma lecture est en effet l'écriture de l'auteure. Bien que les phrases soient relativement courtes et leur construction plutôt simple, j'ai trouvé l'ensemble à la fois fouilli, inutilement compliqué et particulièrement redondant. J'ai eu le sentiment que l'auteure cherchait à donner un style à sa prose, un style poétique et tourmenté comme pour faire écho au personnage de Cleo. Le problème est que le résultat n'est vraiment pas plaisant, c'est du moins mon ressenti. Je suis restée complètement hermétique à l'écriture et encore plus à l'histoire...

Le récit souvent décousu et incohérent de Cleo m'a complètement laissée de marbre. On a quasiment aucun repère chronologique, on ne comprend pas toujours (et même rarement) ce qui se passe dans la tête de la narratrice, pas plus que la raison de son mal-être etc. Bref, je n'ai pas compris grand chose à l'histoire.
Il faut dire que l'auteure passe sous silence pas mal de choses sous couvert de rendre son intrigue plus prenante. Sauf que cela n'a pas l'effet escompté, on passe son temps à se demander qui est tel personnage, pourquoi il vient voir Cleo, qui étaient les parents de Cleo, pourquoi celle-ci est-elle aussi déprimée... Beaucoup de questions qui restent finalement sans réponses. En fait, l'intrigue m'a parue vide de sens. Certes, on comprend bien que le roman parle d'identité, de régime politique et de liberté, mais ces thèmes sont abordés de manière tellement détournée et peu compréhensible que cela devient ennuyeux.

Je pense que ce livre ne n'était tout simplement pas pour moi, beaucoup trop loin de mes goûts, de mes préoccupations. Ce roman saura plus certainement séduire les lecteurs sensibles à une littérature s'attachant à décortiquer les questions d'identité, de création, de politique etc.

Je tiens malgré tout à remercier Babelio et les éditions Buchet Chastel de m'avoir fait parvenir ce livre. À défaut d'avoir su l'apprécier, il m'aura permis d'exercer mon sens critique.
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Le mot roman n'apparaissant nullement sur ce cinquième livre publié en France par Wendy Guerra, cela confirme la part importante sinon essentielle de vécu que comporte Un dimanche de révolution.

L'auteure s'attache à Cleo, poétesse, écrivaine, la trentaine, qui vient de perdre ses parents dans un accident. Son mal-être s'affiche d'entrée : « Je suis hors-jeu. Je n'existe pas. » Il faut dire que sa vie à Cuba ne l'y aide pas. Alors qu'elle est publiée par une éditrice de Barcelone, les segurosos, agents de sécurité de l'État, la visitent régulièrement et, pour elle, La Havane n'est plus une capitale car « devenue trop petite, trop médiocre, sa beauté ne l'empêchera pas de s'éteindre. »

Mon enthousiasme pour ce livre s'est étiolé doucement après la page 100. Je souffrais en lisant ces lignes sur la vie de Cleo dont l'existence est disséquée, examinée, privée de toute intimité par l'État, comme c'est le cas pour beaucoup de Cubains. Ce livre me rappelait beaucoup celui de Roberto Ampuero : Quand nous étions révolutionnaires.

Les mots frappent dur : « bêtes de somme, abîme, douleur, brutalité, sottise incohérente, vulgarité… supportant le peu qui subsistait de cette utopie née dans les années soixante. » Malgré ce qu'elle endure à Cuba, ailleurs elle est suspecte, rejetée par les Cubains exilés. La lettre très confidentielle qui lui est confiée à Mexico, pour être acheminée jusqu'à Cuba, est une humiliation extrême. Elle prouve combien l'exil exacerbe ceux qui ont choisi cette voie et ce qu'ils sont capables de faire pour rabaisser ceux qui tentent quand même de vivre au pays.
Certaines ouvertures se font tout de même sentir comme cette fête où elle est invitée. Des exilés sont présents et l'accueillent à leur table ce qui ravive encore plus la surveillance policière dont elle fait l'objet et les brimades à venir.
Wendy Guerra nous fait comprendre le drame des auteurs et créateurs, dans son pays. Elle détaille les différentes façons de fouiller un appartement, les modes de surveillance avec la femme de ménage puis le seguroso de la famille qui s'invite régulièrement… Sa poésie est une protection magique contre la peur mais : « Sur cette île, la vie privée est comme l'hiver ou la neige, juste une illusion. »

Cleo aime Cuba. Malgré les escapades qu'elle réussit à faire à Mexico, Barcelone, Paris, Cannes, New York, elle veut toujours revenir tout en dénonçant ce flicage permanent dont sont victimes les artistes voulant garder leur indépendance : « je vais me chercher là-bas, j'appartiens à cette terre. C'est mon odeur et ma lumière. »

Bien conscient de tout cela, j'ai été décontenancé par tout ce qu'a ajouté l'auteure pour densifier son livre, cette recherche de parents impliquant des services secrets et ce fameux Gérónimo pour déboucher sur un film présenté sur la Croisette…

Pour finir, j'ai bien lu « Les poèmes de Cleo » à la fin du livre et j'ai trouvé très bon « Lance Massaï ». texte original et émouvant, même si la mise en page est un peu gênante à cause de ces renvois en bout de ligne déséquilibrant parfois la lecture.


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Cleo est une île… isolée, esseulée. Elle est comme son île, Cuba… délaissée, désolée. Depuis le décès brutal de ses parents lors d'un accident de voiture un an auparavant, elle s'est enfermée dans son chagrin et dans la maison familiale. Poétesse et auteure de renom dans de nombreux pays hormis le sien, Cleo s'accroche à son île, désespérément. Ici, elle est victime d'une censure qui la dépasse. Son quotidien morose est rythmé par des perquisitions et autres interrogatoires. On l'imagine dissidente, elle qui aime tant cette terre qui l'a vu naître. Qu'on ne puisse lire ses pensées et ses mots sur son île la peine et la tourmente. Et quand elle est ailleurs, les cubains en exil sont aux aguets, et la méprisent. Une existence suffocante à l'image de Cuba qui porte les stigmates de la révolution. Malgré la dépression qui l'assaille, Cleo écrit. L'écriture étant sa seule issue, une once de liberté. Un jour, un homme vient la trouver, chez elle. Geronimo Martines, grand acteur hollywoodien, en pleine préparation d'un film sur Cuba souhaite recueillir son témoignage. Son arrivée va bouleverser la vie de Cleo, en éclairant des zones d'ombre concernant le passé de ses parents. Une vérité fracassante qui remet en cause la propre identité de la jeune femme.

Un roman, comme un long poème, où l'ellipse est usuel et le poids de l'Histoire, le tourment d'un secret, le spectre psychologique de la narratrice – Cleo – s'entrelacent, déstabilisant souvent le lecteur.
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Un dimanche de révolution déploie une écriture poétique riche d'images qui débordent le réel et approchent le rêve, dans une narration dont la langueur et la sensualité plongent le lecteur dans cet état de suspension entre deux eaux et de confusion où Cleo est confinée.
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Suite à la mort de ses parents, Cleo reste de longues heures chez elle, à écrire, à rêver d'ailleurs. Cleo est une poétesse et écrivain connue, dont les oeuvres sont éditées dans de nombreux pays, Espagne, Etats-Unis, mais pas chez elle.
A Cuba, Cleo est surveillée à longueur de temps, jusque dans son propre appartement. Un de ses fidèle amis est un segurosos, ces agents de sécurité de l'État qui se mêlent à votre vie pour en rapporter tous les détails. Toute sa vie est contrôlée par un gouvernement omniprésent.
Un jour Gerónimo, un acteur célèbre, entre dans sa vie. Il veut réaliser un film sur le père de Cleo. Elle découvre alors des vérités sur sa famille qu'elle n'avait jamais imaginées. de révélations en surprises, elle nous fait vivre les péripéties d'une cubaine éprise de liberté mais qui est en permanence suivie, épiée, analysée…
J'ai trouvé intéressant de comprendre et même ressentir l'oppression permanente, le doute, les interrogatoires, les fouilles, d'une police à qui tout est permis, d'amis qui ne sont que des indics du gouvernement. J'ai aimé l'écriture et les descriptions, l'ambiance, la vie, et surtout l'analyse de la situation et l'impression malsaine qui s'en dégage. J'ai eu un peu de mal à accrocher jusqu'au bout, me demandant parfois ce qui retient Cleo sur cette ile où elle n'est jamais ni sereine ni libre.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je réfléchis au mot qui résumerait ma lecture. C'est à la « frustration »que je pense. En effet, ce roman n'a pas su répondre aux questions qu'il pose, au suspense qu'il impose. J'ai eu envie de savoir: pourquoi les autorités cubaines s'acharnent tant sur Cléo? Que craignent-elles? Que sont devenus les parents de la jeune femme? Qui sont-ils réellement? Quelle est le secret que tente de dévoiler Géronimo? Tant de questions et aucune réponse. L'auteure ne nous dévoile rien, sinon pas grand chose. On se perd, comme Cléo. On veut savoir comme elle mais on finit par ne rien comprendre. On sent l'absurde, la folie d'un régime politique qui a perdu tout sens de raisonnement, le désespoir, le désarroi, l'incompréhension, la suspicion permanente qui frôle la paranoïa. Et l'on finit par se demander s'il y a vraiment un secret à dévoiler, s'il existe réellement des informations de haute importance. On finit par se dire qu'il n'y a peut-être rien; rien d'autre que la peur d'une autorité qui voit partout et en chacun de ses citoyens un potentiel ennemi prêt à tisser des relations avec l'ennemi. Frustrant oui mais un roman intelligent qui sait dire l'absurdité des régimes politiques autoritaires voire totalitaires apeurés.
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Il y a beaucoup de Wendy Guerra dans le personnage de Cleo, en particulier son regard sur Cuba, son régime totalitaire et cette ambiance de fin de règne qui ternit toute l'île. La critique est virulente, comme la douleur et la colère du personnage, qui voudrait tant être libre d'être Cubaine et se retrouve étrangère partout. Une quête de vérité et de liberté, aussi incertaine que l'avenir de Cuba.
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On ne peut pas aimer tout ce qu'on lit et avec ce roman c'est le cas.

Le résumé m'attirait beaucoup, j'aime en savoir plus sur les pays vivant sous dictature, sur un peuple qui « revit » après un régime totalitaire, sur l'histoire et les moeurs et coutumes de pays différents.
Je voulais en apprendre plus sur ce Cuba contemporain.
Je reste malheureusement sur ma faim, je n'ai rien eu de tout cela.

Ce fut une lecture laborieuse, non pas pour l'écriture de Wendy Guerra qui sans être magnifique est fluide, mais pour la narratrice et la trame qui part un peu dans tous les sens.
Pour les multiples interrogations qu'il me reste après avoir refermé le roman, j'ai l'impression de m'être totalement perdue au court de ma lecture.

Si le postulat de départ est intéressant à savoir Cleo, une poétesse reconnue à l'étranger, mais censurée dans son pays, Cuba, la difficulté qu'elle a à s'adapter ailleurs que cela soit au Mexique, à New York ou à Barcelone, où les Cubains immigrés la soupçonnent d'être une infiltrée à la solde du régime en place, ou encore une enquête sur le passé de ses parents et une histoire d'amour, je n'ai pas apprécié ma lecture.

Si presque tout ce que l'on nous promet en quatrième de couverture se trouve dans le roman, soit ce n'est pas expliqué soit c'est survolé ce qui fait que l'on reste indécis, dans le doute.
Dans certains romans laisser planer le doute fonctionne et apporte du suspens, ici pas du tout, car ce n'est pas un ou plusieurs mystères qui sont maintenus, mais des questionnements sur les rebondissements qui restent sans réponses ou pire des incohérences.

L'auteure essaie de nous faire comprendre pourquoi Cleo ne se sent plus à sa place dans son pays ni ailleurs, mais encore une fois la narration et l'état d'esprit de l'héroïne fait qu'on reste en dehors même si vraiment jusqu'au bout j'ai tenté de la comprendre.

Wendy Guerra aurait peut-être pu me faire aimer son récit si j'avais été dépaysée, entraînée dans les rues de la Havane, mais là encore je ne l'ai pas été, les descriptions de l'état dépressif prennent le pas sur le récit sur l'ensemble en fait et c'est bien ce point qui m'a le plus gêné. (PS : Je n'ai rien du tout contre les personnes souffrant de dépression, je ne prend pas du tout cette maladie et ce mal-être à la légère)

D'autres aimeront sûrement ce roman, mais moi je le termine en étant frustrée, pleine de questions et j'en suis peinée.
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