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sur 56 notes
Jérémie Guez – "Du vide plein les yeux" - La Tengo éditions, 2013 (ISBN 978-2354610517)

Une fois de plus, le battage médiatique opéré autour d'un livre ne correspond pas – loin sa faut – à sa qualité réelle. Après la lecture de "Paris la nuit", je décidais tout de même de donner une seconde chance à cet auteur, la critique me faisant croire que j'allais trouver un récit qui – à défaut d'une véritable intrigue à énigme bien construite, devenue denrée rarissime – refléterait plus ou moins en partie la vie de ces jeunes issus de l'immigration.
Déception.
Ce jeune auteur fait ses gammes en prenant pour modèles des classiques états-unisiens, et ça se sent très fort hélas. Attendons de voir s'il fera mieux…
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C est bien fait, les personnages intéressants, mais c est un peu léger. Dommage !
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Impression de déjà-lu. Pas envie de m'y plonger. Perte de temps
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Mon avis : Après "Paris la nuit" et "Balancé dans les cordes", Jérémie Guez, nous promène une nouvelle fois dans les rues de Paris en banlieue. Un roman policier noir sur les liens entre petits malfrats et les boulots et combines après la prison.

Idir vient de purger quelques de mois de taule pour avoir tabassé un mec. A sa sortie, Thomas son ami l'invite à dîner et lui propose un job : il doit retrouver son frère qui a disparu. En même temps le père de Thomas lui demande aussi de récupérer sa voiture qui a été volée : une R8V10.

Idir s'improvise détective privé et se demande bien pourquoi les deux hommes ont fait appel à lui au lieu d'aller voir la police.

Le jeune homme se retrouve rapidement dans les problèmes jusqu'au cou, il doit vite solliciter, les petits truands de son quartier pour éviter d'y laisser la peau.

J'avais vraiment aimé ses deux premiers livres mais j'ai été un peu moins emballé par celui ci que j'ai trouvé différent. On reste dans les thèmes du roman noir que l'auteur affectionne : banlieue, bagarre, règlement de compte, violence et surtout une amitié sans faille.

J'ai passé un bon moment.
Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Du vide plein les yeux. C'est bien l'impression qui domine : vacuité.
Voyou inefficace, adolescent très prolongé (plus de 30 ans) se chamaillant avec sa famille, assassin par inadvertance, le héros aspire à ne rien faire.
C'est peut-être le bon reflet d'une époque mais je n'ai pas envie de m'attarder dans cet univers filandreux.
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J'adore l'univers de Jérémie Guez on a l'impression qu'il a baigné toute son enfance dans une cité, c'est noir et on suit l'histoire d'un p'tit jeune qui va se frotter à du lourd. J'aime beaucoup cette sensation de rentrer dans la peau d'une personne qui a une vie tellement différente de la mienne, bravo pour le réalisme ça rend le tout crédible et bien fait.
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Je viens de le lire. le prix sncf est mérité : on monte dans le train assez bien et puis ... c'est la saturation d'un style quand même trop facile de jeunot ....
sévérité je reconnais... mais en peu plus des prix décernés notamment par "Elle" et de la "Sncf". mais qui font les jurés ? Maître Moretti ? car c'est l'acquittement de toute exigence !
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Quelques mois en taule, ça forge un homme. Mais, aussitôt après avoir purgé sa peine, Idir replonge dans ses combines. En prison, il avait gardé contact avec ses réseaux. Ce jeune homme, âgé d'une trentaine d'année, s'est improvisé détective privé. Mais pas dans n'importe quel secteur. En effet, il file essentiellement chez les riches. Ces gens-là cherchent à régler leurs problèmes de manière très policée. Femmes soupçonnées d'adultère ou enfants dans une mauvaise passe, il s'occupe de leurs ennuis pour des milliers d'euros. Oscar, un ancien ami qui l'a pourtant envoyé en prison, aujourd'hui à la tête d'une grosse boite de médias, fait appel à ses services pour l'aider à retrouver son demi-frère, Thibaut, disparu depuis 2 mois. Il accepte, moyennant finance, et s'enquiert d'aller voir les amis de ce dernier, malheureusement peu enclins à à vouloir l'aider. Il fait ainsi la connaissance d'Eve, sa soi-disant petite amie. Pour essayer de mieux comprendre la vie de ce jeune homme, Idir décide de s'inviter à une soirée chez ses potes, avec la complicité de la jeune femme. Evidemment, il ne peut y aller les mains vides. Chérif est toujours là pour le fournir...
Entre temps, son ami de toujours, Thomas, l'invite à dîner en compagnie de sa femme, Nat'. le père de ce dernier, également convié, ne tarde pas à solliciter son aide. En effet, il s'est fait voler sa voiture, une R8V10. le jeune homme trouve cela plutôt bizarre du fait qu'il n'ait pas prévenu la police. Malgré sa méfiance et ses doutes, il accepte ce nouveau contrat, hautement rétribué...

Des appartements cossus du VIII à la banlieue, il n'y a qu'un pas à franchir. Et Idir semble tout à fait à son aise. Ce personnage charismatique, à la forte poigne et au caractère affirmé, nous entraîne dans les bas-fonds de Paris. Entre sa famille qui répond présent et ses amis pas toujours fréquentables, il lui est difficile de trouver réellement sa place. Jérémie Guez reprend ici presque les mêmes codes, à savoir un héros fracassé, la banlieue pas très chic et la volonté féroce du héros de s'en sortir coûte que coûte. Et encore une fois, cela fonctionne parfaitement. le rythme est soutenu, l'intrigue bien présente et les personnages énigmatiques et parfois bouleversants. Servi par une écriture sèche et ciselée, aux dialogues qui font mouche, ce polar rondement mené et maîtrisé fait une fois de plus la part belle aux gueules cassées. Guez confirme ici encore son talent.

Du vide plein les yeux... des rêves pleins la tête...
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Troisième roman de ce jeune auteur que je suis depuis le début grâce à mon bibliothécaire…


Si vous aimez les romans noirs, très noirs, et bien, il ne faut pas hésiter, il faut lire Jérémie Guez. Ses romans sont efficaces, les dialogues sont justes et les intrigues bien menées. Celle-ci est d'ailleurs un peu plus complexe que les deux précédentes (moi qui ne suis pas une habituée de ce genre littéraire, j'ai eu peur de ne pas comprendre… mais rassurez-vous, tout s'est bien passé !). Son personnage principal est plus mature, son approche est donc différente…

Très bon roman noir !
Lien : http://krolfranca.wordpress...
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Décidément, l'écriture de Jérémie Guez gagne en fluidité, en profondeur. Toujours aussi percutante et incisive. Côté histoire, l'idée de départ est plutôt classique voire déjà vu. Mais peu importe. Ça fonctionne très bien. J'ai marché à fond. L'intrigue qui paraît simple à première vue gagne en complexité avec un scénario encore plus fouillé et réussi que les deux précédents romans.

A certains moments, j'étais crispé et tendu, tournant les pages pour comme un malade, retenant ma respiration en me disant : put***, ça va mal tourner. Les scènes d'actions et de bastons sont très réussies. Jérémie Guez sait ménager son lecteur en alternant scènes fortes en adrénaline et moments plus calmes. Ce qui permet de nous faire respirer un peu (difficilement certes mais on en tout de même bien besoin).

Au delà de l'intrigue, Jérémie Guez continue à nous emmener dans le Paris de la nuit, dans les quartiers difficiles avec son économie parallèle (deal, vol...). Les beaux quartiers ne sont pas épargnés pour autant. Il s'en prend aux hommes de pouvoir, qui envoient leurs sbires pour faire le sale boulot et tentent par n'importe quel moyen de se blanchir.

Et puis, ce magnifique personnage à qui on s'attache, Idir. Qui vient de faire six mois de taule. A la fois désabusé et lucide sur la vie. Bien décidé à assumer ses conneries passées tout en essayant de vivoter en acceptant des contrats empoisonnés qui ne peuvent lui apporter que des galères. Un homme issu d'un milieu modeste qui dans son parcours d'étudiant n'a jamais réussi à se fondre dans un milieu social plus élevé qu'il fréquente, tout en maintenant des amitiés fortes et sincères. Un homme qui a aussi des rêves et qui tentera de les réaliser ou du moins de ne pas y renoncer pour toujours.

Un très beau titre pour un très bon roman noir. Je ne doute pas un instant que ce roman rencontre un vif succès auprès d'un public, qui j'espère sera de plus en plus grand. Je ne peux donc que me répéter en vous conseillant de lire cet écrivain.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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