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3,89

sur 55 notes
A 30 ans passés, Idir s'est improvisé détective privé, seul travail qu'il ait trouvé après un séjour en prison. Parmi sa clientèle, des boursiers du CAC 40, qui lui confient leurs affaires en tous genres. Alors qu'il manque d'argent, Idir se voit proposer deux enquêtes: il doit retrouver une voiture volée et un étudiant des beaux quartiers qui semble avoir fugué.
Des "quartiers" aux quartiers chics, Jérémie Guez nous entraîne dans le sillage d'Idir qui va devoir trouver sa voie, son identité. Un roman percutant au style direct avec un scénario rythmé de dialogues savoureux. Attention jeune auteur talentueux !

Lien : https://collectifpolar.com/
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Après un séjour en prison, Idir se retrouve détective privé un peu par hasard. Seulement un peu. Car l'homme qui l'engage pour retrouver son petit frère n'est qu'autre que celui à cause de qui il a fini derrière les barreaux. L'histoire commence à peine et ça ne sent déjà vraiment pas bon… En parallèle, une de ses connaissances lui propose une autre affaire. Beaucoup d'argent est en jeu, la roue serait-elle en train de tourner pour Idir ? Ou n'est-il qu'un pion dans une histoire un peu trop grande pour lui ?

Ce que j'aime avec Jérémie Guez, ce sont ses personnages. Pas des tendres mais des durs non plus. Une vie pas forcément facile, des choix peu judicieux et pourtant, ils en eux un truc qui claque, qui touche, qui émeut. C'est le cas avec Idir. Il fait parfois le con mais on l'aime bien. Il fait un peu comme il peut, avec ce qu'il a.

J'ai été un peu moins touchée qu'avec d'autres romans de cet auteur mais il y a toujours ce petit truc qui fait que je ne lâche pas le livre. L'envie de savoir, que ça aille mieux tout en sachant pertinemment que le « happy end » ce n'est pas sa tasse de thé.
Il nous balade dans des histoires glauques, des coins sombres mais là où il y a toujours une petite lumière, celle du coeur. Découvrir la haine, le poids de l'argent, les vices humains… Mais refermer la dernière page en étant certaine que demain, ça ira mieux.
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Idr , jeune beur domicilié à Paris , fils de médecin , n'a pas voulu poursuivre ses études et vit de petits boulots plutôt dangereux qui finissent par l'envoyer en taule . A sa sortie , il s'improvise détective privé et se fait embaucher par un fils de riche pour retrouver son frère qui a disparu subitement . Hélas , il met les pieds dans une affaire compliquée et surtout dangereuse . Bien qu'ayant des amis qu'il a connu pendant son incarcération , il ne peut échapper aux pièges , aux bagarres voire aux meurtres .
Idr est un personnage attachant , un faux dur , avec un côté fleur bleu , un garçon naif
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Tout juste sorti de taule pour une rixe,
Idir, un jeune détective d'origine Kabyle se retrouve chargé d'une mission,
retrouver un fils de bourge qui a disparu sans laisser d'adresse.
L'affaire à priori sans problème s'avère un sac de - têtes à - noeuds
mais ldir peut compter sur des connaissances pas très recommandables
pour l'aider à enquêter hors piste..

Après Paris la nuit, Balancé dans les cordes,
Jérémie Guez s'affirme comme un auteur incontournable du roman noir français.
Idir est bien croqué en détective d'un genre nouveau,
un sulfureux mélange de dur à cuir et de coeur d'artichaut
qui traîne son blues et son enquête des beaux quartiers aux bars de Pigalle.
L'auteur dégaine un style direct, rapide et percutant, sans fioritures
et balance quelques belles scènes d'actions, de courses folles et de dérapages incontrôlés.
Mention spéciale pour son pote Chérif, l'as du volant de Belleville
Pour Tantale , une grosse mandale !
Du vide plein les yeux, un polar plein la vue.
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Le rythme soutenu tout au long du livre m'a beaucoup plu !
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3e Volet du triptyque parisien de Jérémie Guez, du vide plein les yeux, reprend la même formule que les 2 autres (Paris la nuit et Balancé dans les cordes) à savoir, l'univers des petites frappes de quartier, de la violence et un certain romantisme noir.

Indubitablement classé « polar », du vide plein les yeux se lit très bien, le style direct, cru, sans ambage de Jérémie Guez est animé d'une rythme propre et l'immersion est instantanée. L'auteur est à l'aise avec l'histoire qu'il nous raconte.

Et si Paris la nuit a une sorte de naïveté dont je pourrai me passer, j'avais bien apprécié Balancé dans les cordes. Avec du vide plein les yeux, je retrouve les même lacunes qu'avec Paris la nuit auquel s'ajoute une forme de facilité scénaristique qui débloque les situations comme un tour de magie.

Prix SNCF du polar probablement mérité, j'ai envie de dire que ce roman a toutes les qualités du roman de gare. Rien de complexe dans l'histoire ne nécessite une concentration monacale. On peut lire ce roman distraitement et découvrir un Paris plus sombre, plus brutal, plus malsain.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/du-vide..
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Noir c'est noir, à ne pas en douter ce livre est à la fois un roman noir et un roman social.
L'histoire d'un mec issu de l'immigration, deuxième génération.
Avec l'ascenseur social, le père n'a pas raté les marches, il a réussi à réussir ....
Il a protégé son fils, il a essayé de lui éviter tous les pièges qui se dressent quand on s'appelle Idir.... Mais voila Idir n'a pas voulu ... Idir a voulu vivre sa vie comme il l'entendait et ... il est tombé dans le piège de la facilité.
C'est très bien fait, l'intrigue nous saucissonne tranquilement et nous ballade au milieu des uns et des autres. Qui est le bien, qui est le mal ?
Une question à laquelle il est difficile de répondre.
Mais la conclusion du livre nous rappelle des valeurs essentielles :
Tout faire pour ne jamais sentir la terre humide sur sa peau nue et le matin, aller à la fenêtre et voir le soleil cogner de toutes ses forces sur le boulevard ou sur les champs ... C'est à chacun de ne pas oublier de choisir !
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Après nous avoir conté le réjouissant quotidien des banlieues puis la vertueuse nécessité de la guerre, Guez fait dans le polar véritable et le fait bien.

Prenez un gus que nous appellerons Idir.
Collez-lui un passé de taulard histoire de bien appuyer sur le fait que pour le prix orange, c'est d'ores et déjà râpé pour les deux siècles à venir.
Pas que le gars ait mauvais fond mais juste assez de crédibilité aux yeux de futurs clients fortunés qui seraient enclin à le presser de régler quelques menues affaires pour eux.
Un contrat, ça va. Deux, ça devient difficilement gérable, surtout pour un mec ayant fait l'impasse sur la compta au bac G2, coeff. 8.
Notre détective en herbe devra naviguer à vue, en territoire hostile, tout en maîtrisant parfaitement l'art de la diplomatie. Chapitre 4, paragraphe 2, étage 9, trottoir d'en face du guide de survie pour les nuls.

Ce que j'aime chez Guez, outre sa plume persuasive, c'est cette faculté à se renouveler et à surprendre.
Ici, l'auteur multiplie les intrigues en faisant évoluer notre ex-taulard chez de gros bonnets friqués n'étant pas en reste en matière de magouille, de tirlipimpon sur le chihuahua, de meurtre, voire plus si affinité.

Du Vide Plein Les Yeux possède tous les atouts d'un savoir-faire indéniable.
L'accroche est instantanée. L'univers dépeint tranche avec les milieux habituellement au centre de toutes les intrigues. Ici on entube mais avec élégance et savoir-vivre.
Le canevas est imparable, tortueux à souhait à défaut d'être véritablement original.
Le final imprévu et parfaitement crédible.
Alors, Guez que vous attendez pour vous y coller ?
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Livre qui se lit rapidement car livre peu volumineux. le rythme est aussi bon.

Très vite le lecteur se met dans la peau du personnage principal, on s'angoisse, on rit, on s'interroge, on mettrait bien quelques claques à certains et on se demande "mais qu'est-ce qui a bien pu arriver à ce pauvre gamin?" et finalement on se dit " mais quel milieu pourri dans lequel se vautre les gros bras ou autres faibles de corps et/ou d'esprit".
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Jérémie Guez – "Du vide plein les yeux" - La Tengo éditions, 2013 (ISBN 978-2354610517)

Une fois de plus, le battage médiatique opéré autour d'un livre ne correspond pas – loin sa faut – à sa qualité réelle. Après la lecture de "Paris la nuit", je décidais tout de même de donner une seconde chance à cet auteur, la critique me faisant croire que j'allais trouver un récit qui – à défaut d'une véritable intrigue à énigme bien construite, devenue denrée rarissime – refléterait plus ou moins en partie la vie de ces jeunes issus de l'immigration.
Déception.
Ce jeune auteur fait ses gammes en prenant pour modèles des classiques états-unisiens, et ça se sent très fort hélas. Attendons de voir s'il fera mieux…
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