Michel Guibert nous livre un petit polar intimiste, rance et vénéneux.
Deux soeurs y sont les tristes héroïnes d'un drame de circonstance fortuite et du temps qui passe et prend au piège.
Il règne, dans ce trou de province, une sorte de torpeur et de morne routine.
L'intrigue ne révèle pas de surprise au lecteur habitué des polars, mais se laisse suivre sans désagréments.
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Je continue le tri de ma PAL dont j'extirpe plein de vieux livres qui feront le bonheur des amateurs de polars. Dans celui-ci on connaît dès le départ le coupable du meurtre, ce n'est pas là que se situe l'intérêt de l'histoire. C'est l'ambiance qui fait toute l'histoire, celle qui règne dans la maison, entre les 2 soeurs, et celle du village tellement typique avec ces habitants, les cancans, les jalousies, les médisances....
J'avais déjà lu ce livre donc la fin ne m'a pas surprise, elle est d'ailleurs très facilement devinable, tout comme le mystère qui règne autour de la mère.
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Du papier d'Arménie. Encore! mais aujourd'hui, mademoiselle Barboux, on fait des choses beaucoup mieux dans le genre désodorisant...
Enfin, la guerre avait fini. On avait trouvé dans le grenier des dizaines et des dizaines de mètres de satinette noire, stockées par le père à la suite d'on ne sait quel trafic. De quoi vêtir Adolphine jusqu'à la fin de ses jours.