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Mitterand est au pouvoir, et pourtant une vague de licenciements frappe en particulier l'industrie automobile.
Le père de Falco, père dur et brutal, fait partie du convoi.
Il est humilié, Falco lui est révolté.
Il quitte le foyer et intègre la meute, un groupe de skinheads ultra-violent et impitoyable.
C'est un milieu de hargne, de rage, d'une grande violence.
Falco commet l'irréparable, il tue un homme.
A presque 50 ans, il se remémore tous ces événements.
Passé et présent s'entremêlent.
Les phrases fusent, claquent, exprimant au plus près cette urgence du désespoir.
C'est dur, limite soutenable, mais tellement bien écrit.
C'est un magnifique roman sociétal qui fait froid dans le dos.
Sans jamais excuser, l'auteur explique cette haine inextinguible.
Il ne fait pas bon naître du mauvais côté du périph.
Le grand talent de l'auteur est de parvenir à décrire un milieu glauque et impitoyable, par des mots, un rythme, un style percutant, qui touchent au plus juste.
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Ce "fils de rien" a grandi dans les années 80, il a vu son père s'effondrer en perdant son poste d'ouvrier, devenir violent, s'en prendre à lui, le tabasser tous les jours : « Nos familles balayées d'un coup. Les enfants qui grandissent de travers. Sans chemin. Détraqués, littéralement. » (p. 58)
« Jeunesse folle, éperdue, désaxée. » Ces quatre mots en leitmotiv tout au long du texte.

Lui-même rejoint la Meute à l'adolescence pour évacuer sa haine, la haine transmise, la haine subie.
« Nous avons perdu en route nos racines ouvrières, la culture de nos origines. Nous n'aurons jamais accès à celle de la bourgeoisie, parce qu'elle est trop chère pour nous - c'est aussi pour cela que nous la méprisons. Nous en sommes les témoins envieux. L'eunuque au harem. Nous sommes laminés. Des salauds ordinaires. » (p. 132)
Ils cassent, brûlent des voitures, tabassent du black, du beur, du bourgeois, du gauchiste, du « pédé ».
« Un enraciné contre un fils d'exilé. L'indignation contre la frustration, l'engagement contre la haine. Ce combat-là, déséquilibré. La Meute l'emportera chaque fois, qui a pour elle la colère, et surtout pas d'avenir. » (p. 190)
« L'envie de tuer est présente, chaque fois. Les coups sont donnés pour tuer. Cette volonté-là... le plus beau, le plus dangereux, ce sont nos batailles rangées. »
Ils violent les "Arabes, les juives, les gouines" : « Seule la haine nous fait bander vraiment. L'envie de faire du mal. de blesser en profondeur. de meurtrir les chairs pour longtemps. »

Aujourd'hui, il a quarante-sept ans, il « bâtit [de ses mains] une maison pour son fils », dans un coin isolé, loin de la ville - tout un symbole. Il a quitté sa femme et leur petit garçon de six ans parce qu'il a peur de leur faire du mal, la violence est en lui :
« Je ne veux pas transmettre ma colère, la violence qui macère en moi. Alors je pars. L'amour, la famille, le travail, tout cela ne compte plus. Mon coeur est trop petit, voilà ce que je me dis. » (p. 42)
« Les enfants sont ainsi qui devinent d'instinct ce que nous éprouvons et prennent en charge ce qui nous hante. Ils n'oublient aucune des promesses que nous ne savons pas tenir. Nous les blessons jour après jour. Même en les aimant. » (p. 75)
« Nous passons des vies entières à chercher la paix, le bonheur ou ce qui y ressemble. Nous oublions le plus important. Nous ne sommes pas préparés à ne pas faire de mal. Il nous reste seulement à craindre le jugement. Nous errons seuls, pareils à des nomades privés de liberté. Nous vivons dans la peur. La peur d'être chassés parmi nos semblables. Isolés, marqués, rejetés. Des Gitans, des fils de rien, des princes déchus, des humiliés. Ce n'est pas Dieu qui nous juge. Ce sont ceux que nous avons le plus aimés. » (182-183)

Ce livre résonne comme le long cri d'un homme qui ne parvient pas à se remettre debout après une jeunesse de délinquant et des années de prison, à se faire une place dans une société qui a lâché ceux de son espèce dans les années 80, leur a filé la rage, leur laissant l'unique perspective de faire le mal en retour, avec leurs poings, de s'en prendre aux "nantis" et à ceux désignés comme boucs émissaires, les minorités. C'est la plainte d'un homme meurtri qui sent qu'il ne guérira pas.

Je cite beaucoup d'extraits dans ce billet, parce que les mots de Stéphane Guibourgé sont forts, ressemblent à des cris, des appels, ne se résument pas, se perçoivent comme l'expression d'une douleur individuelle et celle d'un problème collectif, social, qui se manifeste notamment par l'engouement croissant pour certains partis extrémistes. de quoi faire réfléchir le lecteur : qui suis-je, petite ado privilégiée des années 80, pour juger ces « fils de rien, ces humiliés » ?
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« Nous choisissons la haine. Nous sortons la nuit pour casser du bicot, défoncer des youpins. Nous sortons la nuit pour humilier des pédés, des gauchistes, des branleurs. Les passants s'effacent, La colère nous hante depuis l'origine. C'est un écho qui ne faiblit pas.
Nous sommes treize. Des hommes forts, des hommes pâles. Rangers noires lacées haut, bombers sombres, tee-shirt blancs. Une faction. Phalanges tatouées, crânes, fraternité européenne. Nul ne s'oppose à nous, vitesse et violence rassemblées. Dans la pureté de l'instant, chacun de nos pas est une conquête. La ville, les faubourgs nous appartiennent. »


Ainsi s'ouvre la douloureuse confession d'un ancien skinhead. Falco a aujourd'hui 47 ans et il se souvient. Les vols de voiture, les agressions gratuites, les viols, les bagarres entre hooligans autour du Parc des Princes. La Meute l'a accueilli alors qu'il sortait à peine de l'adolescence. Elle est devenue sa seule famille au coeur des années 80, au moment où la France comptait pour la première fois 2,5 millions de chômeurs et où la jeunesse des classes populaires n'avait devant elle qu'un horizon bouché. Enfant de la banlieue né du mauvais coté du périph, fils d'un ouvrier licencié de l'usine Citroën de Poissy, Falco a choisi la haine : « La déroute de nos pères est la nôtre. L'accepter. Tuer ainsi le vieil homme en nous. Rentrer dans la maison de nos pères et y mettre le feu. Retourner dans la maison de l'enfance. La dévaster. Alors seulement nous serons libres, nous pourrons vivre. »


A l'aube de la cinquantaine, sans remords ni nostalgie, Falco cherche l'impossible apaisement. le chiot enragé qu'il était a commis l'irréparable, le meurtre gratuit. Il a connu la prison, il a trahi, il est devenu un lâche, un père abandonnant son enfant sans se retourner. Aujourd'hui retiré dans les montagnes, vivant dans une caravane avec son chien, construisant pierre par pierre sa maison, il voudrait se réconcilier avec lui-même. Surtout, il voudrait comprendre sa violence, la nommer : « Qu'y a-t-il au fond de moi de sauvage, de mauvais ? Quel est ce mal ? Une force profonde, qui me précédait je crois. Qui me l'a transmise ? Une maladie présente depuis l'origine, qui surgit soudain et se déploie. Certains savent la juguler, d'autres cèdent et se laissent emporter. Ceux-là dévastent tout sur leur passage. »


L'auteur précise en préambule que les opinions qui agitent la Meute dans certaines pages du livre ne sont pas les siennes. Ce n'était pas nécessaire je pense. Ce texte est âpre, traversé par un désespoir poisseux, irrigué par une violence abjecte, mais il est impossible d'y voir une quelconque apologie de la haine ordinaire. C'est bien plus profond. Pas de fascination ni de dégoût pour le personnage, on touche ici à l'angoisse, à la peur, à « la douleur nue, les nerfs qui frottent contre l'os. La solitude. »


Ce roman est un roman social, un roman éminemment politique. Il vous heurte par ses mots crus, sa prose habitée, sa force brute. Il secoue furieusement, il interpelle, il laisse sans voix. Un choc dont on sort ébranlé, et pas qu'un peu.



Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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J'ai reçu ce livre grâce à l'opération Masse Critique et je remercie vivement les éditions Fayard et Babelio pour cette découverte.

Falco, 47 ans, vit dans les montagnes, dans une caravane avec son chien. Il se souvient de sa jeunesse de skinhead. Né du mauvais côté du périph à une époque où le chômage commence à faire rage, où les pères de famille perdent tour à tour leur emploi, il abandonne ses amis Kader, Abdou, Jean-Phi, pour rejoindre la Meute, groupuscule skinhead. Au sein de ce groupe, il a l'impression de trouver une nouvelle famille, alors que la sienne se désintègre. Sans plus rien ni personne pour le retenir, il laisse parler cette violence qu'il a toujours eu en lui. La violence qui est le quotidien de la Meute : bagarres au Parc des princes, vol, violences gratuites et viol. Jusqu'au jour où il commet l'irréparable. Une fois sorti de prison, Falco est à la recherche d'apaisement. Il veut offrir à son fils ce dont il a manqué : un père aimant. Il veut construire pierre après pierre la maison qui le verra grandir.

L'écriture de Stéphane Guibourgé est rapide, saccadée, stricte. Il y a pourtant beaucoup de poésie dans ses phrases. Les mots de Falco reflètent sa violence, puis plus tard son espoir et sa volonté de reconstruire une vie. le rythme est rapide, l'histoire déconstruire, faite de flash-backs. On parvient cependant sans peine à retracer la chronologie du récit. L'auteur explique sans justifier l'horreur. La jeunesse de Falco, la violence du foyer, le chômage qui brise, la jalousie face à ceux qui ne tombent pas et la haine qui en découle. Comme le dit si bien ce titre que je trouve magnifique : la violence déjà présente éclate lorsque l'image du père se dégrade, lorsque l'humiliation prend au corps. La Meute est alors là, nous rencontrons quelques prénoms, suivons de loin vols, viols, bagarres. La Meute qui remplace la famille, donne un rôle à Falco (quoique bien médiocre), lui donne la possibilité de cracher cette haine sous-jacente. L'horreur est là, dans les scènes de viol, dans les violences gratuites insoutenables. Puis vient la prison et la volonté de reconstruire une vie qui a été gâchée. Falco ne clame pas ses regrets, ne demande pas le pardon. Il s'en veut d'être devenu lâche, d'avoir abandonné son fils. Celui qui lui donne aujourd'hui l'envie de construire au lieu de détruire.

C'est un roman coup de poing, dont le style ne peut laisser indifférent. J'aurais peut-être souhaité qu'il dure plus longtemps, que l'on entre davantage dans ce passé d'homme enragé, mais ce n'aurait pas été le même roman. L'écriture de l'auteur appelle la brièveté, l'évocation plus que la description. C'est une très belle découverte et je conseille ce roman à tous ceux qui aiment être touchés, voire choqués par leur lecture !
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C'est un livre auquel je n'ai pas adhéré. J'ai trouvé d'abord que l'auteur était resté beaucoup trop extérieur à son personnage (et l'avertissement originel qui nous rappelle que l'auteur n'aime pas les fachos me semble assez emblématique) ; Stéphane Guibourgé reste à mi-chemin, il n'affronte pas jusqu'au bout la psychologie des personnages et leurs idéologies.
La construction du roman en kaléidoscope abuse du flash-back/flash-forward sans ce que cela me semble apporter quoi que ce soit. Cela cache même le manque d'approfondissement de certaines thématiques (la violence de l'invisibilité dans les banlieues, la socialisation par la violence, le rôle très spécifique des hooligans, les pulsions de vie et de mort chez les militants d'extrême-droite, etc.). En y repensant, j'ai l'impression que le déroulé narratif "à l'endroit" reproduit assez fidèlement American History X...
J'ai trouvé enfin le style un peu sentencieux, les aphorismes un peu creux. Finalement, la seule chose qui m'a séduit, c'est le titre ;-)

Pour compléter mon propos : en lisant le livre, j'ai pas mal pensé à la chanson de François Béranger, Tranche de vie, qui raconte un parcours pas si éloigné (mais qui se situe dans les années 1960 et de l'autre côté du spectre politique - ceci dit, hein, je ne compare pas extrême-droite et extrême-gauche). Sauf que Béranger sait faire naître la poésie et que ce qu'il raconte en 4 minutes me semble beaucoup plus profond. Il me semble également que "Le bloc" de Jérome Leroy (avec ses ambiguïtés) était bien plus juste et passionnant.
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« Les fils de rien, les princes, les humiliés » est semblable à un dernier souffle, ce moment spécifique où un homme se penche, de manière effrénée, sur sa vie, jonglant entre regrets et remords et portant l'espoir d'un après, d'une rédemption pour ceux qui restent.

Falco, un presque quinquagénaire retrace son parcours d'homme, dont le pivot central est cette colère, cette violence exacerbées qui l'ont toujours animées et le feront rejoindre un groupuscule d'extrême droite, lui qui semblait au départ si docile à la vie. Il fait partie d'une frange de la génération 80, qu'il a illustré, malgré lui, tout au long de sa vie, celle du « no futur ». Cette tranche de population oubliée que sont les victimes de la grande crise industrielle d'alors qui poussait déjà en son temps le chômage à des sommets, à la misère, à l'exclusion, et c'est un énorme sentiment de gâchis qui le submerge. Ses années 80 sont loin du bling bling sur lequel on fantasme aujourd'hui. L'univers de Falco est gris, se situe de l'autre côté du périph et contraste avec cette période dont on pense qu'elle ne fut que fric facile et création. L'histoire de Falco est symbolique de la face cachée, honteuse, d'une époque.

Stéphane Guibourgé, a bien cerné son personnage et reflète parfaitement avec ce style d'écriture, sec, tranchant, baigné dans l'urgence toutes ses facettes et ses remises en question. Un ensemble de flash back, sans cohérence apparente, qui forment à la fin un bloc, celui d'un homme que la vie a mal taillé. Il ne juge pas, n'interprète pas, l'auteur pose simplement des faits, presque mécaniquement par le biais de belles illustrations littéraires. Au point même que le lecteur, parfois, peut se perdre, ne retenant que cet ensemble de citations ou aphorismes remarquables, déliassant un temps le fil du récit.

En ces heures à nouveau difficile pour notre société, ce roman a des allures de mise en garde et place le constat de l'échec sociétal actuel à son juste niveau, dramatique ! Même si les mêmes causes sont les mêmes conséquences diffèrent et s'aggravent, la misère n'est plus en marge, elle est en marche… et multipliera les Falco jusqu'au point de non retour.

Un grand merci à Babelio qui avec son opération "masse critique", nous fait découvrir des auteurs et des univers si différents...
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Falco se souvient…………
Fils d'un ouvrier qui le frappait, il vit du mauvais côté du périphérique, à une époque où le chômage sévit. Il traîne avec une bande voyous comme lui. Mais les petits larcins ne lui suffisent plus. Seule la violence le fait vibrer. Alors, à 18 ans il rejoint une « meute » de skinheads et avec eux, s'attaque aux immigrés, aux juifs et aux homosexuels. Ce, jusqu'au jour où il commet l'irréparable qui le conduit en prison.

Aujourd'hui, Falco a 47 ans et son passé le hante. Face à la violence qui sommeille en lui, il quitte femme et enfant, de peur de leur faire du mal, et part vivre loin de la ville dans une caravane, seul avec son chien. Pour tendre vers l'apaisement, il se donne un but : construire une maison pour son fils, pas seulement de pierres, mais également de mots pour que le mal s'arrête à lui.

Tous les mots de ce livre reflètent bien la haine, le désespoir et le désir de reconstruction. Stéphane Guibourgé utilise des phrases souvent courtes, parfois même non verbales, donnant plus de puissance aux sentiments de violence et de repentir.

Malgré tout, ce roman puissant m'a laissé avec un sentiment de malaise, partagée entre la compassion pour cet homme rongé par la culpabilité et l'incompréhension devant un parcours de vie aussi chaotique.
Ce ressenti personnel n'enlève toutefois rien à la qualité d'analyse de ce milieu en marge de la société, de nos jours, hélas, trop souvent au centre de l'actualité.

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Le onzième livre de Stéphane Guibourgé, " Les fils de rien, les princes, les humiliés " est un roman qui interpelle le lecteur sur la violence et le manque de repère de la jeunesse, la construction de la personnalité, l'amertume de l'âge. Une écriture sans fioriture, " à l'os " comme disent certains, faite de phrases et de chapitres courts, qui ne l'empêche pas d'être poétique, dans lequel alternent la violence, la sérénité, la réflexion, le retour sur soi. La violence, elle nous saisit à froid, dés le premier chapitre, c'est celle d'une " Meute de skinheads " dont la narrateur a fait partie dans les années 80, lorsqu'il avait 15 ans. L'homme en a maintenant 47, il vit dans une maison isolée de montagne, qu'il restaure et " bâtit pour son fils ". Il revient sur sa vie, il a besoin " de placer des mots sur les choses ", dire son parcours, fils d'un ouvrier humilié par le chômage, qui le battait, enfant, et qui baissait les yeux devant l'adolescent violent qu'il était devenu. Pour se débarrasser de son passé, il doit dire, sans détours, ce que lui apportait son appartenance à une communauté de gitans, puis à la " meute ", décrire, dans des pages qui dérangent, les actes violents qui l'ont conduit en prison, les opinions ouvertement racistes qui motivaient le groupe, pour mieux valoriser la sérénité, presque la sagesse, que lui apporte sa vie d'homme adulte détaché des biens matériels, qui trouve dans la reconstruction de sa maison " ce qui le tient encore ". La poésie est là, dans cette vie dans la montagne, faite d'osmose avec la nature, de peu de contacts, mais d'empathie pour les humiliés, le manifestant emprisonné, les bergers dont le troupeau est attaqué par une meute de loups, faite également de contemplation, de randonnées avec son chien,et de retour sur soi. C'est un roman à la fois fort et très beau, qui montre que le " jeune " en révolte contre la société devient souvent un adulte sage, il aide à comprendre comment certains basculent dans la violence, même si l'on ne peut pas accepter le recours à de tels actes et partager des opinions fascisantes. (l'éditeur et l'auteur ont d'ailleurs jugé nécessaire de le préciser).
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Ce récit m'a partagée. J'ai adoré la première partie, âpre, d'un seul souffle. Mais qui nous laisse totalement sur notre faim, et fuit toute analyse. La seconde partie, axée sur le recul du personnage face à son passé, ne m'a pas du tout accrochée, m'a paru quasiment sans intérêt. Dommage, j'ai trouvé le style de l'auteur dans la première partie extrêmement prometteur.
Niveau lycée.
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Un livre sur le repentir, la société qui abandonne et les rêves qui se brisent, où chaque mot, chaque phrase, se suffisent à eux-même.
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