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Je m'appelle Mastic des Feux mignons, je suis un setter irlandais de sexe mâle. Je vis chez ELLE, dans une belle grosse maison bourgeoise à la campagne. J'ai 14 ans, je suis vieux maintenant. Je sens bien que je n'en ai plus pour longtemps.
A travers les yeux de Joyce puisque c'est comme ça qu'ELLE a choisi de l'appeler en fonction de ses origines "anglaises", on suit la vie de la maison durant 14 ans … les joies, les peines de la famille, le temps qui passe, les filles qui étaient petites et qui maintenant ont quitté le bercail, les chats et les autres chiens qui ont partagé sa vie, les chevaux qu'ELLE aime particulièrement et dont il est jaloux … J'ai interprété sa vie de chien comme une métaphore d'une vie d'humain: sa jeunesse flamboyante, son adolescence rebelle (son coup de folie le jour où il croise les moutons) puis l'âge adulte avec le plaisir des siestes plus longues tout en ayant encore la capacité de courir la campagne durant de longues heures, et maintenant la sénilité. de plus en plus souvent la panière est trempée, et en sortir pour aller se soulager dehors est parfois impossible. Il sent bien que "blouse blanche" viendra bientôt lui rendre une petite visite et que ce sera pour ELLE le moment d'une dernière caresse

Ami.e.s propriétaire de chiens et par conséquent sans aucun doute grand adepte de l'anthropomorphisme, ne passez pas à côté de ce petit bijou de tendresse.
Combien de fois par jour vous dites-vous en côtoyant votre chien: oh, on dirait qu'il pense … on dirait qu'il dit … et bien dans ce livre il pense et il dit et c'est vraiment enthousiasmant. Il est bien éduqué, cultivé, la plume de sa maîtresse est agréable à lire, c'est attendrissant sans être mièvre ni larmoyant, vraiment j'ai adoré!
Tout au long de ma lecture j'ai pensé à ma relation avec ma chienne qui a bientôt 12 ans et qui commence elle aussi à avoir des problèmes d'articulation. Ce n'était plus Joyce qui parlait mais Lilou … inutile de préciser que j'ai terminé le livre (qui n'est pas larmoyant, je le spécifie ci-dessus dans ma chronique) en larmes … on ne se refait pas !

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Avis écrit en juin 2009

Le personnage principal est un chien, Joyce, qui raconte son quotidien et les rapports qu'il entretient avec sa maîtresse et les autres animaux de la maison qu'ils soient chats ou chevaux... Il est déjà âgé, voire sur la fin de sa vie, et nous livre ses souvenirs et la tendresse que peut avoir un humain face à l'animal et vice-versa.

Conseillé dans l'émission "Le magazine de la santé" sur France 5, ce un récit de 133 pages se lit très facilement. Il fait sourire et apaise. Idéal après une journée éreintante...
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résumé Nathalie Bullat 17 03 18

Mes amis qui aimez les chiens, les animaux en général, et même vous les plus récalcitrants, n'hésitez pas !! Ne passez pas à côté de ce livre si délicieux.
La plume de ce récit d'un vieux chien est tout en délicatesse, émouvante mais jamais mièvre. C' est un bonbon tendresse teinté de nostalgie, mâtiné d'humour quelquefois acidulé quand notre ami à quatre pattes jalouse ses congénères.
Bonheur et tristesse se partagent ces belles pages.
C'est une histoire d'amour que celle du chien Joyce ( nom en référence au grand écrivain Irlandais ) envers se maitresse. Il l'appelle Elle avec un grand E.
Il est vieillissant ce beau Setter de 14 ans ! Il sent la fin proche. Malgré ce corps douloureux, il nous raconte sa belle jeunesse en harmonie avec la nature, dans une grande demeure au milieu d'un parc, entouré d'animaux.
Ses journées sont faites de câlins, de délicieuses soupes, de bouts de brioches lancés à la volée, de siestes au soleil ou au coin du feu, de promenades dans la rosée du matin !
Il aime aussi toute la famille : « lui » c'est le maître, et les deux filles câlines et joyeuses dont il a partagé les jeux et les goûters, les anniversaires, les Noel.
Joyce aimait le temps béni où la maison vivait à plein : retours d'école, nombreuses fêtes entre amis, soupers en été sur la terrasse avec rires, musique et lumières .
Il méprise les chats sauf son vieux copain Opium. Pour lui les chats comme Chaville, Ebène ou lulu sont dédaigneux ( chats et gentils ne vont pas de pair)
Il jalouse les chevaux et les ânes, mais pardessus tout déteste les moutons, ennemis héréditaires avec lesquels il a eu des déboires.
Sa pièce préférée est sans aucun doute la cuisine, cuisine veut dire manger !
L'amour de sa maitresse est ce qui compte le plus dans sa vie. Quel bonheur d'être assis avec Elle sur les marches de l'entrée à regarder le jour se lever.
Mais les fêtes se font plus rares, les filles ont quitté le nid et Elle part souvent. L'attente est une souffrance, il a une véritable conscience de la durée, un départ au marché avec le cabas n'est pas la même chose qu'une valise qui trône dans le couloir !
Et puis il y a » blouse blanche » quand il vient à la maison, son arrivée crée une onde de panique chez tous les animaux.
Ce roman vous enchantera , vous aurez une pensée pour vos compagnons à quatre pattes qui ont quitté ce monde et serez émus par cette si belle et douce dernière caresse !!!
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Quelle désolation que ce maigre récit ! Par la voix un peu prétentieuse d'un setter, on voudrait nous faire croire à un regard autre.... C'est raté! On ne peut pas dire qu'un animal soit raciste. Pourtant celui ci se croit supérieur, ne comprend pas grand chose aux chats, ignore les chevaux et traite carrément les moutons d'abrutis...Reste une extase un peu béate pour la famille humaine...et ELLE, ELLE, la Maîtresse dont tout bon toutou rêve ??

Et demeure pour ne pas paraître méchant un tout dernier chapitre au style émouvant ayant suffi à réussir une petite nouvelle.

11,90€ les 133 pages, ça fait bien cher le kilo de navets!
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L'auteur a su à merveille entrer dans le point de vue d'un chien, un épagneul blanc et roux. Il est à l'agonie et raconte sa vie,j avec plusieurs retours en arrière: en ressortent son amour inconditionnel pour "Elle", sa maitresse, son attachement à sa maison et son territoire, sa haine pour le chien du voisin, sa méfiance pour les chats en général, sauf Opium, son meilleur ami, son attachement pour les deux filles de la maison, sa crise de folie sauvage devant les moutons, le regard posé sur "Blouse blanche", le vétérinaire... c'est touchant, bien écrit sans être naïf et la fin émouvante de ce vieux chien donne tout son sens au titre. Un roman pour les amis des animaux et ceux qui aiment voir la réalité avec d'autres yeux.
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Les derniers jours d'un setter racontés par lui-même. Un petit roman qui m'a beaucoup touché et beaucoup fait sourire (ce chien a beaucoup d'humour).
Ayant deux chiens moi-même je retrouve leur comportement et leur façon d'être et c'est surement pour ça que j'ai versé quelques larmes... beaucoup d'amour et de délicatesse dans ce roman. L'auteur a certainement eu une relation très proche avec son animal pour le connaître aussi bien.
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Dès les premières pages, impossible de lire sans pleurer. le chien, âgé de 14 ans, est le narrateur. Il se sent vieillir, n'est pas dupe de ne plus être le même. Il nous raconte son amour pour Elle, sa maîtresse : ses absences, ses attentions, sa cohabitation avec le vieux chat Opium...

Le livre n'est jamais mièvre ; la parole donnée au chien est belle, poignante et pleine d'intelligence. On voit se dérouler la vie de la maison, le temps passe à travers le regard de ce chien. Par cette vision décalée, la nostalgie se fait encore plus forte : les filles ont quitté la maison, elles qui ont grandi avec Joyce.

Elle, jamais nommée la "maîtresse", aime tellement son chien... On le sent par ses gestes et par ce que perçoit l'animal. On reconnaît la vie avec son propre chien dans les réactions, réflexions du setter anglais : scènes de lavage, où le chien revient de ses promenades sale et puant et où il se soumet, pour faire plaisir à sa maîtresse, au rituel du bain ; scènes d'instants paisibles, où le chien et sa maîtresse regardent la campagne qui se réveille...
La tristesse est là, mais le livre n'est pas larmoyant. Il y a aussi beaucoup de passages amusants, surtout quand Joyce se fait des réflexions sur la gent féline.
On assiste aux folies de Joyce, à sa joie de vivre jusqu'à ce que la vieillesse l'immobilise peu à peu, et il en a conscience. Opium, son compagnon qui dort souvent contre lui, remarque avec pudeur son déclin qui le renvoie au sien.
Il n'y a pas de dialogue de bêtes, mais le monologue intérieur de ce setter anglais, membre à part entière de la famille et témoin de la vie qui passe.
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Joyce, autrefois nommé Mastic des Feux mignons, est un vieux setter anglais qui sent venir la fin. Alors pour ne pas partir comme ça, il décide de nous livrer un dernier témoignage, celui d'une vie faite de grands espaces, de libertés, faite d'amour et de fidélité, de dévouement aussi. Une vie fourmillante, en harmonie avec la nature, en communion (ou pas !) avec les autres animaux. Car il ne faut pas croire, si les chevaux sont vraiment stupides, certains chats quant à eux valent la peine que l'on s'y intéresse ! Une vie dans laquelle l'amour de sa maîtresse prime sur tous les bonheurs, même les plus essentiels (la gamelle et la panière ne sont pas à négliger tout de même !).
Bref, voilà un narrateur qui a du chien et qui nous entraîne avec lui dans une dernière course aux souvenirs. Un roman tout à fait plaisant, plein de simplicité et de charme, qui séduira les amoureux des bêtes, mais aussi ceux qui sont curieux de découvrir de nouveaux points de vue. L'écriture est fluide, bien rythmée et le narrateur se montre particulièrement attachant. Une jolie petite surprise que ce récit canin !
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Un gentil Setter au regard doux, est le narrateur de ce tout petit livre. Sentant sa fin arriver, il nous offre son doux regard, sur sa vie (vie de chien), les humains en particulier sa maitresse ELLE ainsi que les chats de la maison.
J'ai souri à de nombreuses reprises et verser ma petite larme.
J'ai retrouvé de nombreuses similitudes avec le comportement de mon propre chien ( dont la race est toute proche du setter). Un petit roman leger, drôle, émouvant, sans pretemption mais d'une justesse incroyable écrit par Catherine Guillebaud. Je ne regarde plus mon chien de la même façon. Un roman pour les amoureux ( pas necessairement gaga ) des chiens, vu par un chien et pas un toutou à sa mémère.
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Fin de vie d'un setter anglais et vie de la famille, chats, et environnement racontés par lui-même.
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