AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 24 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gabriel, un jeune architecte parisien, apprend qu'il vient d'hériter d'un manoir breton qui lui vient de sa grand mère paternelle. Elevé par la famille de sa mère après la mort accidentelle de ses parents quand il n'était encore qu'un bébé, il ne l'a jamais connue mais cet héritage va changer sa vie quand il découvre le magnifique manoir au coeur de la mythique forêt de Brocéliande.
La jeune notaire Marion ,chargée de liquider la succession, lui parait aussi fort attirante et ce, d'autant plus qu'elle n'a pas l'air d'être insensible à son charme.
L'ouverture du testament de sa grand mère sème le trouble dans l'esprit de Gabriel car la défunte a voulu partager son héritage en deux parts. Celle de son père décédé lui revient bien naturellement, mais qui peut bien être le second bénéficiaire ? Y aurait-il eu dans cette famille rangée une liaison secrète dont serait issu un autre enfant ?
Avec l'aide de Marion, Gabriel plongera dans le passé à la découverte des secrets de sa famille .
J'ai aimé ce roman qui fait la part belle au cadre géographique exceptionnel que constitue la foret de Paimpont, soit la légendaire Brocéliande, riche des traditions culturelles savamment distillées par l'auteur au fil du récit .
Les personnages sont bien campés et attachants et on ne peut que regretter que l'auteur ait cru nécessaire d'introduire vers la fin du récit, une coincidence bien invraisemblable sur les liens de parenté entre ses deux héros. A mon sens, cela n'apportait rien de plus à l'intrigue mais lui ôtait une partie de sa crédibilité.
En bonne amie des bêtes, j'ai particulièrement apprécié le rôle joué par le chat Merlin qui parait entretenir des liens bien étroits avec l'enchanteur du même nom, dont les commentaires en voix off, ponctuent le récit.
Ce roman distrayant devrait inciter son lecteur (ou plutôt sa lectrice, car il s'agit aussi d'un roman d'amour qui épouse les attentes de ce lectorat spécifique ) à plonger avec délices dans l'imaginaire arthurien , et même s'il ne lui est pas possible de faire le voyage vers ce lieu culturel qui parait réellement hors du commun, il pourra visiter le site internet de la BNF et consulter avec bonheur l'exposition virtuelle consacrée au Roi Arthur .
Commenter  J’apprécie          40
Si j'ai eu envie de lire ce livre, c'est pour le lieu où se déroule l'action : Brocéliande, forêt mythique (pour une fois, le mot n'est pas galvaudé) qui abrita les amours de Merlin et de la fée Viviane.
Gabriel, le personnage principal, est au départ très loin de s'intéresser aux mythes bretons. Il est architecte, son travail lui apporte des satisfactions, mais pas trop. Sa vie personnelle est vide : divorcé, fils unique, c'est avec stupéfaction qu'il découvre l'existence, ou plutôt la disparition de cette grand-mère et son héritage. Il ne part pas seulement à la découverte des lieux, il veut aussi découvrir son passé, et les raisons pour lesquels ses grands-parents maternels l'ont coupé de sa famille paternelle - définitivement. Lui-même ne s'était jamais vraiment posé beaucoup de question, jusqu'à aujourd'hui.
Ce roman n'a pas été désagréable à lire. Les descriptions de Brocéliande, la part de légende sont intéressants. Maintenant... j'ai trouvé que l'intrigue était un peu longue à démarrer (à peu près le tiers du livre). Certes, il faut poser les bases de l'intrigue, présenter les personnages mais après quelques pauses, les péripéties s'accélèrent et les solutions aux énigmes s'imposent, parfois de manière un peu trop mélodramatique à mon goût - les romances, les histoires d'amour pas vraiment possibles, les secrets de famille, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.
J'ai eu du mal, aussi, avec certains personnages féminins - pour ne pas dire avec tous. Avec Anne, la mère disparue de Jean "Surtout, Anne n'était qu'une femme et, même avec son mari, elle n'avait pas voix au chapitre. " L'action ne se passe pas dans les années 50, mais à la toute fin des années 70. A ma connaissance, les femmes, même mariées, avaient gagné des droits, y compris celui d'avoir "voix au chapitre" (Note : il est des femmes qui l'avaient déjà, bien avant le début des années 70). Anne est la douce compagne qui canalise (ou pas) son mari et sa dépression plus que présente. Idem pour Alice, sa quasi alter-ego (Anne et Alice sont des prénoms qui vont souvent ensemble) qui a pourtant fait de hautes études mais... Je n'en dirai pas plus, si ce n'est que son comportement - et non son destin, là, on n'y peut pas grand chose -me rappellent aussi les années 50. Des femmes, finalement, très seules, qui n'avaient personne sur qui s'appuyer. Et même si le dénouement de ce roman est assez heureux, c'est tout de même la somme de souffrance que je retiens.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          20
Ca se lit bien, c'est un mélange parfois déconcertant de naïveté dans le style et de vocabulaire soutenu. L'histoire est prenante bien que trop facile. Un bon moment de détente. le chat est très réaliste et attachant.
Commenter  J’apprécie          00
Les ombres de Brocéliande est un roman très agréable à lire. Essaimé de légendes celtiques, il invite le lecteur à se plonger dans les mythes du cycle arthurien et la magie bretonne. Les personnages sont attachants et la narration fluide. L'intrigue regorge de mystères et de secrets de famille. On se prend facilement au jeu, suivant le déroulement de l'enquête menée par Gabriel et Marion, deux trentenaires qui partagent de nombreux points communs, notamment sur le plan des peines de coeur.

De la Bretagne à Paris, ce récit offre un contraste intéressant entre le rythme effréné de la capitale et le quotidien tranquille au coeur de la célèbre forêt.

De manière générale, c'est un roman divertissant et rythmé, qui se lit facilement et offre un bon moment de détente.

Toutefois, j'ai quand même quelques réserves sur deux rebondissements (ATTENTION, SPOILERS) :

En premier lieu, les amours contrariées entre Alice et Jean à Paris. Leur rencontre relève de la pure coïncidence. Ce n'est pas inconcevable, certes, mais j'ai trouvé que cette relation entre deux personnages qui ignorent leur lien de parenté, était un peu étrange.

Enfin, l'histoire de la fille d'Alice. Partons du principe qu'un soldat des années 1950 puisse réellement partir en mission en Centrafrique avec un nourrisson (avec une gouvernante ? peut-être…), il relève de la plus grande des coïncidences que, après le décès du père, l'enfant soit finalement adoptée par un couple vivant dans la ville natale de l'enfant.

Ces événements contribuent effectivement à faire progresser le récit et à réunir les personnages principaux. Ils n'entravent en rien le caractère divertissant du roman, mais c'est assez surprenant.

Brocéliande exerce peut-être une force puissante sur ces habitants ?

Quoiqu'il en soit, je suis contente d'avoir eu la possibilité de découvrir ce roman. Il m'a beaucoup plu et je pense qu'il suscitera l'intérêt des amateurs des fées, du merveilleux et des fins heureuses.
Lien : https://labibliodecaroline.w..
Commenter  J’apprécie          00
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (47) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}