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3,6

sur 248 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je suis passée par plusieurs phases tout le long de cette lecture, alors que je n'en attendais rien de spécifique, puisque je n'avais lu aucun avis, ni regardé la bande annonce.

Mais l'exploration urbaine des lieux abandonnés est un domaine que je connais bien, pour l'avoir pratiquée, il y a quelques années. J'aime m'imprégner de ces lieux glauques que l'être humain a soit par choix, soit par nécessité, décidé de ne plus entretenir, laissant ainsi la nature ou l'homme reprendre ses droits. Je connais cette sensation d'euphorie qui prend aux tripes, lorsque l'on découvre l'usine désaffectée dont parlent les potes, ou cette maison de maîtres en ruine, ces catacombes interdites ou certains tunnels de métro… Bref, sans rien attendre de particulier sur l'intrigue, j'en attendais un minimum, vu le titre.

J'avais une vague sensation que le fantastique allait croiser la route des protagonistes, finalement, il n'en est rien, cela n'aurait pas été si gave si le reste avait été à la hauteur.

Le prologue qui sert de base à l'intrigue, laisse peu de place à la découverte, puisque l'on comprend vite dans quelle direction l'auteur va se diriger. Il est assez visuel, sympathique, pose les jalons de l'aventure que vont vivre les personnages évoqués dans la 4ème. On s'attend à entrer rapidement dans le vif du sujet, pourtant, il faudra patienter jusqu'au chapitre treize pour que l'on se retrouve dans ce sanatorium désaffecté de Dreux qui existe bel et bien puisque le préambule prend sa source dans un fait divers bien triste qui a eu lieu en 2016, lors duquel un gamin de 19 ans a fait une chute mortelle de cinq mètres.

Les relations entre les protagonistes sont d'ailleurs vite posées, l'intrigue débute dans l'appartement d'un des couples. Était-il besoin de préciser que l'appartement parisien était loué par Chloé et qu'elle était assise près de Théo son « amoureux »… Je suis certaine que vous m'imaginez lever les yeux au ciel… Et l'entrée en matière donne l'impression de se trouver devant une mauvaise scène de théâtre, où le ridicule des mots laisse la place au ridicule des gestes.

Plusieurs constructions sont maladroites, notamment, dans cette phrase : « le regard chevillé sur le ruban de goudron en mouvement… « , Ou ici : « le bitume luisant… « Ou encore là « … La messagerie de leur site, désespérément orpheline d'une réponse à son envoi nocturne… »

J'ai aussi découvert, que l'on chevauchait de hauts tabourets, que l'on pouvait faire pivoter sa compagne vers soi et que l'on pouvait faire beaucoup de chose de concerts… Que l'on badigeonnait les cloisons de rayons lumineux (sous-entendant les lampes torches), qu'une pièce pouvait nous saisir au détour d'une cloison, que la sueur pouvait poindre sous nos aisselles… Bref, je vais m'arrêter là, car il y en a beaucoup.

Dommage, car l'auteur démontre à plusieurs reprises qu'il sait manier les mots, mais surtout qu'il a des connaissances linguistiques avec des mots recherchés qui font sens et pourraient donner corps au texte, mais deux lignes plus haut ou plus bas, on tombe sur des tournures maladroites qui cassent le rythme.

Concernant les personnages, ils manquent de construction et se ressemblent tous, même les fameuses ombres qui les traquent… Dommage d'ailleurs de ne pas avoir trouvé d'autres surnoms… Ombre 1, ombre 2… Comme si une paresse s'était saisie de l'auteur…

Alors qu'il arrive parfaitement à nous décrire une de ces ombres et à lui donner vie tout en la rendant antipathique !

Les couples manquent de crédibilité, les dialogues entre eux, sont creux et sans saveur, avec une pointe de fausseté qui m'a exaspérée. Les « ma puce », mon « grand bêta », même au coeur de l'horreur, n'ont aucun sens et n'ont pas leur place dans ce contexte. L'auteur, en réponse à l'un de mes commentaires sur Instagram me parle de parti pris dans la narration…

Je comprends que l'on puisse choisir tels ou tels mots, mais dans le contexte du livre, cela n'apporte rien et n'a pas sa place dans un thriller. Dans une romance tout au plus, mais dans un thriller, ça casse le rythme et c'est infantilisant.

L'auteur, dans un autre commentaire, sous un retour de lecture, parle de petits surnoms que l'on peut se donner dans la vie quotidienne… Sauf que dans la vie quotidienne, si je me retrouve en danger, je ne me vois pas utiliser des mots doux : « chérie, mon grand bêta, nous allons nous noyer… » Je dirais plus : « bordel de merde, on va se noyer! »

Les rires sonnent faux, comme si l'auteur avait du mal à leur construire une identité propre. D'ailleurs, aucun ne se démarque, même si l'auteur tente de présenter Fabrice comme le leader, cela ne matche pas.

Pour autant, la description qu'il fait du gardien du sanatorium, seul personnage dignement construit en si peu de phrases, démontre que l'auteur a cette capacité, lorsqu'il daigne élaguer et s'affranchir des images alambiquées et pseudo-poétiques, qui ne font qu'alourdir le récit.

Si comme moi, vous voulez frissonner, vous serez déçus. Comme on ne s'attache pas aux personnages, on ne s'angoisse pas pour eux non plus et franchement l'accent n'est même pas mis sur le glauque du lieu, puisque l'auteur se contente de décrire d'une manière succincte ce qui s'est passé dans ce sanatorium. Alors que son histoire est terrible…

C'est un texte qui aurait mérité plusieurs relectures et une correction plus poussée, qui fait davantage penser à un scénario qu'à un livre, les descriptions des lieux sont d'ailleurs très visuelles, ce qui montre que l'auteur a fait ses repérages et ses recherches.

Un sujet largement exploité au cinéma, qui ne laisse aucune surprise. On comprend rapidement la direction que l'auteur fait prendre à son quatuor, dont chaque personnage manque d'épaisseur.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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J'avais à la fois hâte et peur de me lancer dans ce livre, l'ayant trouvé disponible en emprunt à la bibliothèque j'ai sauté le pas.

Hâte car l'urbex est un sujet qui me plait, voir ces images de maisons ou d'hôpitaux désaffectés est toujours saisissant sur tout en ce renseignant un peu sur les lieux en question et peur de par le petit nombre de pages un peu plus de 250 pages mais pas assez pour développer selon mon point de vue suffisamment les personnages.

Et j'ai plutôt bien aimé mon début de lecture ce groupes de jeunes à qui l'on propose une mission sous forme de jeux avec de l'argent à la clé pour passer une nuit dans un sanatorium désaffecté. J'étais de mon côté super emballé par l'idée mais malheureusement dès que les premières missions sont réussies et que l'on apprend le pourquoi de ce "jeux" je n'ai plus adhérer du tout.

Je pense également que c'est propre à mon expérience de lecture ayant déjà lu un autre récit de ce genre qui m'avait déplu fortement. Je n'indiquerai pas de quoi il s'agit sinon cela donne tut le sujet du livre et sur un récit aussi court cela gâche tout. J'aurais aimé que certaines petites choses mises en place par l'auteur soient un peu plus étoffées également comme les personnages ou certains phénomènes également mais je suis restée sur ma faim.

Une lecture pas tellement convaincante à mes yeux c'est dommage j'en attendais beaucoup car vu le décor et l'ambiance il y avait matière à faire.
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*** Un texte qui n'est pas à la hauteur de la couverture***


Quand j'ai vu pour la première fois la bande-annonce et la couverture de ce roman je me suis dit que ça allait être le roman frisson de cet été 2020.
Perdu ! Mais carrément perdu !

D'ailleurs je ne comprends pas l'engouement (au vu des critiques et des notes) pour cette lecture. Peut-être suis-je passée complètement à côté ? Pourtant, le sujet des explorations urbaines me passionne et j'adore ces sites construits par l'homme et complètement laissés à l'abandon, surtout hôpitaux, sanatorium, orphelinat ... imagination débordante suite à certains films d'horreur ?
Bon, pour dire que le sujet de base était passionnant et effrayant !

Quatre jeunes urbexers se voient confier un challenge dans un sanatorium abandonné, contre une belle somme d'argent : chercher un simple indice.
Ils acceptent, mais une fois sur le site, le cauchemar commencent pour eux, sous la forme d'une chasse ... à l'homme.

J'ai longtemps cherché le côté "thriller" que je n'ai absolument pas trouvé tout au long de ma lecture.
Les dialogues entre les jeunes gens (la trentaine quand même !) m'ont été pénible tant il y un manque de construction et très enfantin pour des personnes adultes.
L'histoire a du mal à démarrer, on doit attendre treize chapitres avant de se retrouver dans le vif du sujet. Pas d'intrigue réelle, on a l'impression que l'auteur n'a pas ficelée son histoire en faisant des plans d'action pour garder ses lecteurs en haleine, et qu'il a eu du mal à être imaginatif pour continuer l'aventure.
Ce rythme régulièrement cassé par les maladresses de l'auteur m'ont laissé sur ma faim, avec une fin très limite où la chute pensée par son auteur est .... sans saveur !

Dommage, car ça aurait pu être effectivement le thriller de cet été 2020.





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Attirée par le titre, et même si je ne m'attendais pas à lire un roman extraordinaire, je m'imaginais qu'avec ces décors fantomatiques, ces lieux abandonnés, oubliés, l'auteur allait me faire frissonner ! Et bien non, il m'a semblé dans un premier temps lire un scénario de film d'horreur, des pages de dialogues servies par des personnages stéréotypés, des situations loufoques ... Et ensuite quand l'exploration commence, l'auteur survole les lieux et se concentre sur l'action, à mon grand regret.
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Bonjour les babeliophiles, ayant lu la 4 ème couverture (je ne me base pas sur les avis) de URBAN SED LEX je me suis dit ça a l'air pas mal. Mais à la fin de la lecture je compare ce livre à un film série B,car l'histoire est bonne mais le reste ne suit pas. Dialogues entre les 4 urbexeurs très moyens pour ne pas dire légers, ils arrivent à dégommer des mecs ultra armes, on soigne avec des trucs impossibles bref mais on va au bout pour savoir si ils s'en sortent. Bref je suis allé au bout de urban sed lex car il y avait ce petit truc de savoir comment ils s'en sortiraient nos 4 urbexeurs mais c'est tout. Ce n'est pas LE livre et loin d'être un thriller mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel
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4,11/5 avec 92 avis (en comptant le mien), j'avoue que je ne comprends pas. Pourtant c'était prometteur. Ca raconte l'histoire de deux couples d'amis, adeptes de l'urbex (en gros, la visite de lieux abandonnés), qui acceptent de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté pour 8000€ chacun. Déjà pour pas flairer l'arnaque... L'un d'entre eux a un mauvais pressentiment depuis le début, et à raison vu qu'ils vont devenir le gibier d'un groupe de chasseurs pratiquant la chasse à l'homme. A lire les critiques je m'attendais à un bon roman d'horreur avec une ambiance bien glauque et angoissante. Je suis déçue.

Par où commencer... Les personnages. Deux couples stéréotypés et guimauves, qui abreuvent le lecteur de "ma puce", "bébé", "mon grand bêta" qui font lever les yeux au ciel quand on a passé 30 ans. On aurait bien envie qu'ils se fassent buter tous les quatre à la fin. Aucune personnalité, aucune psychologie, juste quatre prénoms auxquels on ne s'attache pas. Idem pour les chasseurs, sauf qu'ils n'ont même pas de prénom. Soit, les chapitres passent, passent, il faudra attendre la seconde moitié du livre pour que cette fichue chasse commence enfin et donc enfin un peu d'action. Et... Oui mais non, ça manque de crédibilité, on sait où l'auteur veut en venir et il n'y a pas vraiment de surprise, un peu comme un film pour ados à la Scream. C'est ça en fait, j'ai eu l'impression de lire un banal roman pour adolescents, alors qu'il n'est pas étiqueté comme littérature jeunesse. le seul point positif est qu'il se lit facilement malgré certaines tournures de phrases un peu maladroites qui auraient nécessité une relecture, c'était plutôt divertissant malgré tout.

Bref, si vous vous attendez à du frisson et du grand suspens, passez votre chemin...
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j'ai l'impression de ne pas avoir lu ce qu'on m'avait annoncé malgré un prologue qui annonce la couleur ; rythme et oppression !

Je ne vais pas tout vous décortiquer parce que ça risque d'être hyper ennuyeux pour vous, mais aussi pour moi.

J'attache énormément d'importance aux personnages dans mes lectures, leur psychologie : qui sont-ils ? Quelle est leur histoire ? C'est primordial à mes yeux de soigner les personnages pour le développement, l'histoire doit être incarnée, or dans Urbex Sed Lex la première partie s'attache surtout à la mise en place de l'intrigue, à installer une tension, c'est très bien aussi, j'ai beaucoup apprécié que ça n'aille pas trop vite, on sent que le piège va se refermer sur eux et c'est franchement hyper vicieux.
Mais je ne saurais dire quel trait de caractère m'a marqué dans chacun d'eux (même si on nous le dit, mais qu'on ne nous le montre pas) tant les deux couples se ressemblent et manquent de naturel dans leurs dialogues et interactions. Concrètement je n'ai éprouvé de l'empathie que pour un seul personnage malheureusement, il est plus que secondaire, comme quoi en peu de pages et de mots c'est possible.

Sans vous divulgâcher l'histoire, je suis restée sur ma faim quant à l'urbex qui ne sert finalement que de prétexte ; le décor, la description des lieux sont particulièrement réussis, comme un film qui se déroule sous nos yeux, mais c'est tout, l'urbex n'est pas le propos et n'est pas si présent. Alors, en soi ce n'est pas un problème, il y a bien d'autres aspects que j'ai appréciés : le machiavélisme de l'histoire globale et la genèse de ce challenge qui apporte un minimum d'intérêt à l'intrigue. Ça ne répond cependant pas à toutes les portes ouvertes de l'histoire : Qui ? Pourquoi ? Comment ? Thématique ?

Dans un contexte d'irrationalité, cela peut aisément passer, mais ce n'est pas le cas ici, vous comprendrez pourquoi j'ai ressenti ce manque de développement en le lisant. J'aurais été moins frustrée si la fin n'avait pas été aussi vite expédiée et si le dénouement ne s'était pas fait avec autant de facilité, comme si les interrogations, les sensations et l'immersion du lecteur ne comptaient plus une fois cette expédition finie.

En bref : je n'oublie pas de vous dire de vous faire votre avis, que j'ai passé un bon moment parce qu'il y a du rythme, que cela reste ancré dans ce qu'il y a de plus noir évidemment, la mise en tension est excellente et les lieux si parfaitement décrits que l'on s'y croirait.

Malheureusement entre l'histoire qui n'est pas incarnée et le manque de développement, je n'ai pas pu apprécier pleinement ce livre.
Lien : https://encoreunlivreweb.wor..
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Suite à un mystérieux mail leur proposant de relever un défi contre une grosse somme d'argent, un groupe d'amis, 4 passionnés d'Urbex, se retrouve en pleine nuit dans un ancien sanatorium.
Mais très vite ils se rendent compte que ce mystérieux défi va mettre leur vie en péril.
Je n'ai pas accroché à cette lecture. J'ai trouvé les dialogues plats, voir inutiles par moment, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages.
L'histoire de base est bonne, j'ai plutôt bien aimé les premières pages, le lancement de l'intrigue mais la suite ne m'a vraiment pas convaincue et le style ne m'a pas captivé.
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Quatre jeunes se voient proposer anonymement une belle somme en échange d'une exploration nocturne d'un vieux sanatorium. Sur place, ils devront trouver des indices et tagger la réponse pour gagner la cagnotte promise. le hic c'est que les choses ne se passent pas comme prévu et rapidement l'expédition se transforme en cauchemar.

Ce livre démarre avec un bon prologue qui installe une ambiance mystérieuse et anxiogène. Malheureusement la suite n'est pas à la hauteur des espérances de ce bon début. L'auteur propose une longue présentation d'une bande de milléniaux, deux couples d'amis, qui se retrouvent autour d'une même passion : le frisson de l'urbex ou exploration urbaine de lieux désaffectés. C'est surtout le postulat de départ qui a tiqué chez moi : proposer une rondelette somme d'argent « juste » en échange d'un tag solutionnant un parcours d'énigmes. Ces jeunes ne s'interrogent pas plus que cela pour donner un accord et n'ont aucune idée du généreux donateur. Cette première partie ainsi que la préparation logistique prennent à mon goût une trop large place dans ce cours roman puisqu'on commence vraiment à entrer dans l'action, par un biais dérivé d'ailleurs, après une petite centaine de pages.

Suite à cet axiome, on devine rapidement la suite des événements et personnellement j'attendais avec impatience la confrontation avec des méchants. Alors oui, elle arrive effectivement dans un site bien glauque mais ces nuisibles manquent de profondeur car les descriptions sont sommaires et surtout ils ne sont définis que par un code radio : ombre.

Une certaine maladresse d'écriture fait que lors de bon nombre de tableaux anxiogènes, le soufflet retombe à plat par l'utilisation notamment de surnoms à mauvais escient qui décrédibilise l'ensemble. En cela, je pense au sobriquet de «mon grand bêta » employé en pleine scène d'action.

Dommage car pas mal d'éléments sont réunis : une belle couverture, un titre accrocheur, une motivation froide et odieuse de la part des sadiques mais un mauvais équilibre et des maladresses d'écriture font que je n'ai pas été conquis par cet ouvrage. Une première déception en ce qui me concerne dans cette maison d'édition.
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Ça n'est jamais facile de transcrire un ressenti négatif par rapport à une lecture, pourtant je me suis toujours promis d'être honnête dans mes retours. D'ailleurs, qu'une lecture ne me plaise pas n'est pas synonyme de mauvaise lecture ! Simplement qu'avec moi, comme c'est le cas ici, la mayonnaise n'a pas pris. J'ai mal interprété le résumé et je m'attendais à une poursuite d'indices dans des espèces de catacombes. Mais on était plutôt sur une histoire de chasse à l'homme, thème récurrent abordé à la télévision et dont mon mari peut s'avérer friand ! Mais pas moi. Non, décidément, je n'aime pas. C'est comme les zombies, c'est viscéral, j'ai horreur de ça.

Pour situer l'histoire, deux couples d'amis se sont spécialisés dans l'exploration de lieux abandonnés qu'ils relatent sur un site internet dédié. Via le site, ils reçoivent une drôle de proposition, consistant, contre une belle rémunération, à explorer un sanatorium désaffecté, à un certain moment, selon certaines conditions. Et si d'emblée, la proposition semble louche, l'appât du gain sera le plus fort et les quatre amis s'embarquent dans cette aventure qui sera bien moins pépère que ce qu'ils avaient envisagé au début !

Outre la naïveté de ces quatre jeunes qui foncent tête baissée dans la gueule du loup, j'ai eu un peu de mal avec les dialogues, particulièrement avec l'expression « mon grand bêta », utilisée à tour de bras par l'une des jeunes femmes lorsqu'elle parle à son fiancé… (Bon, ok, ça vient peut-être de moi quand on sait que j'appelle mon mari, qui est aussi mon boss, « Chef »… Ouais, je sais, c'est super romantique ! 🙂 )

Hormis cela, si l'on est averti du thème, l'ouvrage fait le job puisque l'on va se plonger dans une aventure assez visuelle et dynamique dans laquelle il s'agit de sauver sa peau.

Les méchants me semblent mieux construits et moins lisses que les gentils, et la plongée dans les méandres d'un décor flippant est assez immersive. Mais ce n'est pas passé avec moi. J'en suis d'autant plus navrée qu'il s'agissait d'un service de presse, et je remercie les éditions Taurnada au passage ! Cependant, s'agissant d'une opinion personnelle, j'ai pour habitude de vous proposer les retours d'autres lecteurs qui, eux, ont apprécié le livre afin d'avoir un autre son de cloche ! Ainsi, je vous invite à découvrir les avis d'autres lecteurs qui furent, eux, conquis !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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