Etage 46 n'est pas seulement un roman qui se lit, il se vit, il se visualise. Etage 46 est digne des films d'action,
Christian Guillerme ne vous laisse pas le moindre moment de répit au cours de votre lecture. Si vous êtes claustrophobe et/ou si vous avez la phobie des ascenseurs, alors vous risquez d'avoir des sueurs froides en lisant ce livre.
Imaginez-vous coincé dans un ascenseur, la veille d'un week-end alors que tout le monde est parti, et quand vous appuyez sur le bouton afin d'entrer en contact avec une personne qui pourra vous aider à sortir, une voix modifiée vous tient des propos qui mettent vos nerfs à rude épreuve. Stressant, non ? C'est ce que vit Patrick.
Pensant que c'est son ami et ancien collègue tout juste retraité (le pot de départ s'est terminé il y a peu) qui lui joue un mauvais tour, il va vite déchanter lorsqu'il comprend que ce n'est pas une mauvaise blague.
A partir de ce moment-là, Patrick va s'interroger sur les raisons de sa séquestration ainsi que sur l'identité de son geôlier. Il va douter de tout. Il lui faut absolument trouver une solution pour sortir de sa cage d ‘acier car il pressent que les choses pourraient dégénérer.
Vous l'aurez compris, la tension monte crescendo dans ce huis clos. Au moyen de chapitres courts,
Christian Guillerme joue avec nos nerfs et nos angoisses. Tout comme Patrick, on s'interroge, on échafaude des plans, on se demande comment on réagirait dans une telle situation et quelle solution on trouverait pour se sortir de ce mauvais pétrin.
Cependant, bien que la deuxième partie soit remplie d'action, j'ai trouvé que ce n'était pas réaliste, notamment certaines scènes et surtout la fin. Néanmoins, grâce au rythme et aux rebondissements, je ne me suis pas ennuyée et j'ai beaucoup apprécié cette lecture.
Si vous recherchez un thriller qui vous tient en haleine, qui va à 100 à l'heure, qui joue avec votre stress et que vous n'êtes pas regardant sur les invraisemblances, alors n'hésitez pas à monter dans l'ascenseur pour rejoindre le 46ème étage, mais avant pensez à prévenir votre entourage, on ne sait jamais…
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