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sur 214 notes
Un polar polynésien, "noir azur", qui met en scène une histoire sordide dans un décor de carte postale. Entre Naël, qui tue au hasard, pour le plaisir de l'art, et se vante d'un palmarès de plus de cent victimes, et les quatre corps démembrés et calcinés retrouvés sur un maraé de l'île de Moorea, voisine de Tahiti, ce roman prenant nous plonge dans l'enfer, l'envers du décor paradisiaque. Lilith, jeune femme libre, photographe, se retrouve emportée dans le tourbillon de ces deux affaires, avec son amie Maema et son oncle Raymond. le roman nous plonge dans les croyances anciennes de la Polynésie, et oscille parfois entre fantastique, folie et hasards si peu probables qu'ils prêtent à sourire.
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Je ne sais pas trop où me placer après cette lecture ...
J'ai adoré le fait que ça se passe à Tahiti, mais pas du côté eaux turquoises, cocktails et transats comme on peut le voir sur le papier glacé des magazines. On découvre une autre facette de ces îles, la vie quotidienne des personnes qui y vivent, et ça j'ai adoré. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage principal féminin, Lilith. J'adore son caractère, son histoire, sa façon de faire et d'évoluer chez elle.
Le problème pour moi, c'est qu'on suit beaucoup trop l'autre personnage principal, Naël, et je n'ai absolument pas accroché... l'intrigue même, les meurtres, la personnalité de Nael ... trop sombre, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
Mais si vous aimez le polar dark, mais vraiment très dark, n'hésitez pas !
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Livre qui m'avait fait de l'oeil avant que je parte en vacance. Livre pour lequel j'ai craqué directement en vacance. Et... Wah...!
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Je ne sais pas vraiment par ou commencer. J'ai adorée les personnages, leur construction, leur développement était parfait. J'ai tellement hâte de retrouver Lilith et tout les autres, qu'on se le dise. D'autant que ces personnages atypique (si je peux me permettre) vous transporte encore plus dans le paysage Tahitien. Et pourtant, @patriceguirao à fait un super boulot de ce coté là aussi. Il a su décrire a la perfection (oui ce que j'en imaginait déjà) les lieux, sans pour autant être trop lourd en description.
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Le scénario. Quel scénario. Alors oui je vous l'accorde comme moi il vous faudra surement de nombreux chapitres avant de voir ou l'auteur veut en venir, mais une fois que c'est révélé. Quel génie ! C'était un pur bonheur. Je n'en dirais pas plus, car j'en dirais trop, et ce serai du spoil.
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achat coup de coeur pour la couverture
honnêtement par moment j'ai eu un peu de mal à le lire dû des transcriptions de pensées trop longues, qui pour moi nuisent à l'intrigue
Par contre j'ai adoré le rat Gaspard qui parle avec ce tueur et que seul lui peut entendre
un très belle découvert dans l'ensemble d'un auteur, d'un style
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Mon premier polar "noir azur". On y trouve deux histoires : le bûcher avec cadavres dans un site sacré à Moorea et les "aventures" d'un psychopathe qui a fait du meurtre sa philosophie de vie. Si la première histoire a réussi sa "vocation de transmettre une manière de ressentir propre aux îles du Pacifique", comme veut l'auteur, le lien qui justifie la presence de la deuxième me parait faible et trop artificiel : un lointain rapport avec l'heroine. le psychopathe est un 'blanc' français sans aucun rapport avec Tahiti et qui, en plus, parle avec un rat. Enfin, aucun intérêt. Dommage ! J'aimerais bien connaître un peu plus sur les problèmes politiques qui ont déclenchés le meurtre sauvage de quatre indonésiens.
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Avec cette magnifique couverture, le lecteur ne peut qu'être séduit par cette immersion en Polynésie - îles paradisiaques s'il en est - croisée avec un enquête pour le moins palpitante, au côté de deux jeunes femmes déterminées. Et pourtant...

Moorea, une île du vent, est un joli coin de paradis, dont le ciel bleu azur est bientôt noircit par les fumées s'échappant d'un bûcher funéraire. En son sommet sont plantées quatre têtes, et au milieu des flammes, des membres se consument lentement, laissant une odeur bien particulière s'échapper. La photographe, Lilith Tereia ne va pas pouvoir refréner sa curiosité quant à l'identité des victimes sacrifiées. S'associant à la journaliste Maema, les deux jeunes femmes vont tenter de savoir ce qu'il s'est passé.

Patrice Guirao défend les couleurs du Pacifique en expliquant la raison pour laquelle il qualifie son roman - et ceux qui vont suivre - de polar "noir azur", c'est-à-dire "qu'il ne suffit donc pas que le roman noir s'inscrive dans un cadre insulaire tropical pour qu'il devienne "noir azur". Il faut qu'il s'imprègne de l'essence de la vie et des pulsations des forces naturelles en présence dans cette partie du monde. On doit y entendre les bruits de l'océan et les silences de lagons, y voir les couleurs qui chatoient et l'immensité des petites choses, la fragilité et la tendresse, comme la puissance et la violence contenues." C'est joliment dit.

D'ailleurs, la plume de l'auteur se veut poétique, bercée par les vents soufflant dans la chevelure verte des palmiers. C'est original et très apaisant, même si c'est un peu maladroit par moment, il se sert de cette essence pour trancher entre les beautés des paysages et la sauvagerie de ces actes inhumains, qui font de ce roman un polar. Patrice Guirao contrebalance la noirceur de cette histoire par un ton bonhomme.

C'est un plaisir pour le lecteur de découvrir le quotidien en Polynésie, à travers cette culture et ces traditions toujours autant ancrées dans la vie de tous les jours. D'ailleurs un glossaire est présent en fin d'ouvrage, pour apporter quelques précisions linguistiques captivantes, même si elles ne sont pas absolument nécessaires pour comprendre l'essentiel de ce qui est dit. C'est une discrète attention pour le lecteur, et cela permet de véhiculer davantage d'authenticité à travers le texte en utilisant le langage courant des îles sous le vent.

L'intrigue est intéressante, mais reste un peu secondaire. le rythme de l'histoire ne laisse pas au lecteur le temps de s'ennuyer, mais l'enquête aurait pu prendre plus d'ampleur. L'auteur se penche plus sur les faits et gestes - et surtout sur les monologues (??) - de Nael. Par contre, il laisse à chacun le choix quant à la rencontre déconcertante du tueur en série avec Gaspard: dimension fantastique, internement. Chacun ressentira ça comme il le désire. Cela apporte néanmoins une touche assez déconcertante au récit. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Le bûcher de Moorea de Patrice Guirao est un polar "noir azur".
C'est tout d'abord la couverture qui m'a attiré qui est magnifique !
Concernant le roman en lui même l'enquête sur ce bûcher et ses corps démembrés semblait intéressante au départ, mais elle n'a pas été assez mise en valeur et du coup j'ai été déçue par ça. Ensuite Naël, tueur en série, qui entend un rat lui parler, ça m'a semblé tellement "gros" que pareil, je suis passée à côté.
Les points positifs de ce roman est tout d'abord l'écriture très belle de l'auteur, les descriptions de la Polynésie mettent vraiment en valeur cet endroit paradisiaque. Et ensuite le personnage de Lilith très attachante, ses relations avec Maema, et son oncle ont réussi à provoquer un intérêt et je lirais avec plaisir ses prochaines aventures attendues en 2020.
Dommage aussi tous les termes polynésiens qui ne sont pas "traduits" en bas de page mais dans un glossaire à la fin, j'ai vite abandonné d'allé voir la signification car sur certaines pages il y en avait plusieurs et c'est lassant.

Merci à @la bête noire pour leur confiance.
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Depuis environ un an, mon dragon dévoreur de livres ingurgite beaucoup de thrillers, de romans policiers et de romans noirs. Avec « le Bûcher de Moorea » écrit par le parolier Patrice Guirao, je voulais découvrir la Polynésie Française à travers les mots de quelqu'un qui sait de quoi il parle, puisqu'il est arrivé là-bas en 1968.

Le voyageur est à peine descendu de l'avion que déjà le parfum des fleurs de tiarés se mélange à l'odeur du sang. J'entends par là, que ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains car les responsables du crime en question, font preuve d'une extrême violence. C'est à Mooréa, une île située en face de Tahiti, que Maema et Lilith nous sont présentées. L'une est journaliste, l'autre est photographe et c'est plus d'une fois qu'en suivant leurs pas, le lecteur sera abasoudi par la beauté de la Nature mais aussi par la cruauté des hommes. Sans rire, j'ai bien cru que le Diable en personne, était à l'origine du massacre !

J'ai été captivée par les anecdoctes concernant la vie des insulaires. J'ai même souvent essayé de prononcer à haute voix, les expressions répertoriées dans le glossaire. J'ai beaucoup aimé la façon de penser de Raymond, l'oncle de Lilith. Niveau originalité aussi, l'ancien aiguilleur du ciel à tout bon et je crois que l'envoutement aurait pu être total si je n'avais pas été dérangée par ce qui, semble être la bonne consience d'un soi-disant artiste de la Mort (dont je n'ai d'ailleurs, pas complétement saisi les motivations). Les interventions du rat doué de parole, m'ont souvent exaspéré. J'ai trouvé qu'il n'apportait rien à l'intrigue. Je n'ai pas compris non plus, pourquoi les investigations concernant cette tuerie passaient en second plan alors qu'il s'agit du titre du livre.

Après cette lecture en demi-teinte, j'attends beaucoup de « Les disparus de PUKATAPU », à paraître en janvier 2020 car de nombreuses questions sur les personnages secondaires sont restées en suspens :).
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Un polar de haut vol, aussi idyllique que glauque. Une histoire mêlant tradition, légende et stupeur.

J'ai adoré me plonger dans ce récit terriblement efficace, terriblement hard, terriblement envoûtant.
A l'horreur des crimes se mélange la douceur de la Polynésie, à l'ignominie commise se mêle la poésie des pensées, à la folie se confond le paradis.

Avec ce roman, Patrice Guirao nous emmène vers des crimes assez sanglants, le tout en plein coeur d'une douceur liée au lieu, à l'environnement, des crimes chargés d'histoire, nous plongeant ainsi dans les légendes, les années passées.

J'ai aimé le personnage de Lilith, à la fois singulier, sauvage. Une jeune femme téméraire, sensible et romantique. En creusant, nous découvrons une Lilith très attachante, secrète, mais surtout une jeune femme combative, à la fois rêveuse et libre.
Les autres personnages sont assez attachants aussi, ils ont tous ce petit quelque chose qui vous marque au coeur, qui vous touche l'âme.
Mention spéciale pour le personnage de Nael : il est complexe à souhait, tordu et très passionnant.

Le suspens est haletant du début à la fin. C'est très palpitant comme récit. Un mélange d'exotisme mêlé à l'odeur du sang : un cocktail parfait !
J'ai aimé cette impression de naviguer dans un contexte paradisiaque et à la fois si réel, parfois brutal.
Ce polar noir azur nous montre en effet les particularités de la vie des insulaires, cette philosophie de vie si différente de la nôtre, cette relation à la nature, aux Dieux, aux ancêtres, le tout en plein coeur de crimes sanglants, oppressants.

J'ai trouvé ce roman très dépaysant, unique en son genre, car la noirceur se fait quelque peu plus claire sous les palmiers ! J'ai aimé cette particularité chez nos personnages, celle-la même qui nous apporte une autre vision de la vie, des choses, une belle philosophie en somme.
Le tout agrémenté de ces crimes si intriguant, si noirs, si rouges. Et cette folie que nous apporte le personnage de Nael, se demandant jusqu'à la dernière page ce qu'il nous réserve et ce qu'il fait, quel lien avec Lilith et les siens.

J'ai trouvé également qu'il y avait un bel hommage aux femmes, pour leur liberté, pourvoir être ce qu'elles souhaitent être, leur force et leur courage, la beauté de leur âme, la force de leurs convictions et de leurs droits. Une belle description de ce côté là.

Un roman où il faut rester bien accroché, du début à la fin. Rester bien concentré pour suivre chaque parcelle de ces personnages dont la vie, le passé, le présent sont des romans à eux seuls.

La plume de l'auteur est un vrai bonheur, elle est percutante, avec des descriptions très crues, ne nous épargnant rien de ces massacres et crimes commis, nous entraînant dans la folie des personnages tout en nous apaisant l'esprit avec des descriptions somptueuses, paradisiaques, avec la poésie des mots, la poésie des lieux, la magie du cadre, la magie des odeurs, des sensations, la jovialité des habitants.
Une plume qui vous apportera énormément d'émotions, bonnes ou mauvaises : âmes sensibles s'abstenir par contre, car l'auteur n'omet aucun détail dans son polar et ce, pour mon plus grand bonheur, nous amenant ainsi au plus proche des coupables, au plus proche de leur intimité, de leurs pensées.

En bref, un coup de coeur pour ce polar noir azur atypique, d'un nouveau genre, vous entraînant au coeur d'une Polynésie aussi belle que cruelle, au coeur d'une île faite de légende, de tradition, d'une philosophie de vie que j'adore.
Un roman d'une grande justesse dans ses mots, riches de sensations et d'émotions.
Des personnages d'une grande consistance, vous entraînant avec eux dans leur folie, dans leur pensées, leur mode de vie et leur moi le plus intime.
Un roman porté par une plume à la fois poétique et crue. Ici, la carte postale n'est pas égratignée, elle reflète juste une vérité.
Lien : http://mateiva.blogspot.com/..
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Grâce à @patriceguirao, j'ai découvert un nouveau genre de polar : le polar noir azur.

J'ai été attirée par ce livre avec sa couverture magnifique et grâce à la plongée dans les lagons de Tahiti : culture polynésienne, coutumes, plats, dialecte.

Mais je n'ai pas accroché...
L'intrigue au départ très intéressante, macabre à souhait, s'est trouvée vite reléguée au second plan.
L'enquête a été très vite résolue... Un peu bâclée et l'un des personnages a connu une fin très surréaliste.
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J'ai un esprit cartésien (un peu trop...) et Gaspard m'a un peu bloqué. C'est un rat 🐀 savant qui ingère les livres qu'il grignote. Donc j'ai eu dans la tête l'image d'un Ratatouille version polar. 😕
Nael, artiste de la mort, m'a aussi exaspérée.
Lilith est le personnage que j'ai le plus appréciée, elle a beaucoup de profondeur.
Enfin, l'écriture poétique m'a un peu gênée dans la lecture.

Bref, une lecture estivale qui ne m'a pas plu comme je l'espérais.
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