Ce qui s'apparente au départ à une dédicace envers les films de slashers (la cabane dans les bois, rencontre de bouzeux, post-ados stéréotypés, huis-clos, décisions stupides et voiture en panne), devient finalement un grand hommage au cinéma Bis.
Sous-culture comme dirait le titre.
Mais on s'en rend compte au fur et à mesure que les codes du slasher ne sont pas respectés : une fille finale? Une vieille vengeance? et dit donc la miss bimbo débile n'est pas si débile enfin de compte. Et la science bien évidemment, même si le scientifique fou en est absent, la science avec son protagoniste chimiste vient argumenter ce brillant hommage à la série Z science-fiction/horrifique (Plan 9 from outer space n'a qu'à bien se tenir face à cette invasion plus que bizarroïde). Car de l'horreur il y'en a mais c'est un cauchemar complètement fou qui vous entraînera dans une cave à 1000m, des expériences génétiques, des frigos et des baignoires, des créatures inimaginables et des bébés aquatiques carnivores. Tout y est, entre la folie incohérente et le génie de l'imagination.
Et c'est bien écrit, alors je ne peux émettre que du ravissement face à ce beau clin d'oeil envers le cinéma Bis.
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Roman inspiré des grands slasher des années 80-90.
On retrouve des personnages typiquement "cliché" :
La blonde superficielle
Le "bo Goss" friqué
La fille intelligente issue d'un milieu modeste
Le ga sympa que tous le monde aime.
Et oui pour finir cette bande de joyeux lurons, nous avons le geek intello un peu en sur poids, cachant un lourd secret dans son passé. Secret qui bien sûr resurgir naturellement puisque qu'il vont passer un week-end dans le chalet de la tante du geek, et comme par hasard c'est dans ce même chalet que plusieurs années auparavant sa soeur handicapée avait disparu.... Ils arrivent sur les lieux rien de bien spécial jusque là.. Puis dans la nuit sa devient complètement WHAT THE FUCK!! C'est le cas de le dire, on tombe sur 2 créature plus qu'étrange l'une vivant dans un frigo LUI et l'autre vivant dans une baignoire ELLE.
C'est un style assez particulier auquel j'adhère totalement.
L'histoire m'a en revenche fait penser à un autre roman que j'ai lu dernièrement et qui fait partie de mon top 3 "Dirty Sexy Valley" de Olivier bruneau.
Gore, drôle, décadent, d'inspiration slasher 80-90 voila un résumé en quelques mots.
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Tout est annoncé dans la préface : c'est un hommage aux films gores des années 80. Cinq étudiants vont passer quelques jours dans un bungalow isolé au milieu des bois au bord d'un lac...La soeur de Patrice, le garçon coincé à l'origine de l'invitation, a disparu ici... Sa tante à qui appartient le bungalow est internée en psy... Dès le premier soir le beau gosse du groupe et sa copine blonde sont agressés et enlevés par d'inquiétants voisins qui entretiennent deux monstres du lac...
Je me suis cru revenue dans mon canapé d'ado devant une VHS : tout ou presque est prévisible mais ça fait du bien. A réserver aux adultes quand même ( nés entre 1968 et 1980 ?).
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Patrice, Marc, Ivana, JC et Kathy sont étudiants et plus ou moins amis. Ils décident de passer un week-end dans un chalet perdu au fond des bois, près d'un lac. Vous avez lu le titre, faut-il vraiment en dire plus ? Oui, ça va saigner, ça va couper, ça va souffrir et ça va crier.
Il y a quelque chose de jouissif dans ce genre de lecture qui répond parfaitement aux codes du genre dans lequel elle s'inscrit. L'atmosphère alcoolisée et sexuelle du début devient glauque et angoissante à souhait à mesure que les mystères sont dévoilés. Qu'est-il arrivé à la sœur d'un des protagonistes ? Qu'est-ce qui se cache dans la cave ? Quel secret légendaire est bien dissimulé par les habitants de la région ? Les personnages sont archétypaux au possible : le beau gosse odieux, la blonde écervelée qui ne supporte pas la solitude, l'intello déterminée à réussir, le mec cool et le pauvre gars complexé. « Je vais pas te retenir, mais je vais te dire que t'es un con. Tu n'es pas invulnérable... / JC se redressa, il tenait fermement un couteau à viande de belle taille dans la main droite. Ce gros qui m'a attaqué non plus. » (p. 65) OK, il y a des incohérences et des questions qui ne trouvent pas de réponse. Mais ce qu’on demande à ce genre de texte, ce n’est pas une démonstration : c’est du frisson !
10 000 litres d'horreur pure est un slasher et un survival qui font honneur au genre. Les illustrations sont cauchemardesques et parfaitement réussies pour installer le malaise. Et elles aident à visualiser les saloperies de monstres cachées dans les sous-sols. « Devant lui, dans le frigo ouvert, éclairé par la petite ampoule de quinze watts, il y avait la plus horrible chose qu’il ait vue de toute sa vie. C’était un paquet de chair à vif, de pattes, de doigts, de pieds. Il y avait des yeux, à différents endroits, des bouches, des dents, des nez, des extrémités pointues et d’autres griffues comme des champignons sur une carcasse d’animal mort. » (p. 119) Précision : je ne supporte pas les films de ce genre, mais les livres, allez savoir pourquoi, ça passe très bien... Allez, vous reprendrez bien une louche de gore ?
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L'histoire de ce roman ressemble à celle de n'importe quel film d'horreur. Un groupe d'amis part en camping, dans une région isolé et se retrouve confronté à l'horreur absolue.
Tout d'abord, en critique globale, je dirais que ce livre est génial dans son "nanardisme". Je m'explique. Dans ce livre, vous allez retrouvez TOUT les clichés d'un films d'horreur classique : le beau gosse, la blonde nunuche, le gars mal dans sa peau, les deux "figurants", la cabane isolé au fond des bois, l'épicier louche et, oh surprise, la maison abandonnée qui ne l'est pas tant que ça. Ils y sont TOUS! C'est une force de ce livre, TOUT est tourné en dérision, autant les réaction de la blondasse, que les cours de chimie à tout va dans une situation qui ne s'y prête absolument pas!
De manière plus générale, le livre se lit très vite (je l'ai finit en moins de 24h) car il est très fluide, et justement se vit comme on regarderait un film. le côté fantastiques est relativement bien travaillé et l'angoisse est palpable.
En revanche, la fin en elle-même est une fin que je qualifierais de "fin à double tranchant". Elle laisse quelques question en suspens mais j'ai pour ma part adoré justement cette fin pleine de doute et de non-dit. C'en est presque inattendu.
"10 000 Litres d'horreur pure" reste tout de même mon petit coup de coeur horrifique de ces derniers temps, autant pour sa construction et ses clichés classiques que pour sa dose d'originalité et son ambiance, et rentre donc dans la catégorie de livre que je conseille sans souci. A réserver cependant aux fans du genre même si, je pense, tout le monde peut apprécier ce petit O.V.N.I de la littérature horrifique.
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