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Citations sur Rocky, dernier rivage (27)

Comme il peut être difficile d'explorer sa propre mémoire. Les souvenirs sont des oiseaux de brume, des images fugaces, insaisissables et immatérielles.
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Jeanne avait compris que ce qu’elle éprouvait était une manifestation de l’ennui, de l’ennui absolu, total, de la dimension métaphysique de l’ennui, cette chambre de torture mentale d’où l’esprit ne parvient pas à s’évader, s’y fracassant contre des parois invisibles, comme un oiseau enfermé dans une cage en verre.
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Aussi colossale que soit sa fortune, l'environnement, le milieu, l'univers trouveraient toujours une manière de réduire à néant ce qui avait été bâti. L'argent avait été une illusion, il y avait cru comme on croit en une force divine capable d'altérer le réalité commune, une puissance magique faisant de ceux qui en possédaient suffisamment des êtres sacrés et invulnérables. Comment avait-il pu être idiot à ce point ? Comment avait-il pu être aveuglé par le volume des comptes en banque, les maisons, les voitures, les bateaux, les villas et les salons VIP ? Il n'existait aucun abri assez solide, aucune cachette assez secrète, aucun lieu assez sûr. Il n'y avait nulle part où l'une ou l'autre force naturelle ne pourrait vous retrouver pour détruire tout ce que vous aviez voulu protéger.
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A quoi cela servait-il d'être beau et bien conservé quand personne n'était là pour le voir ?
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Même les étoiles finissent par tomber en ruine, elles refroidissent lentement, elles gonflent, elles se déforment sur elles-mêmes et perforent l'espace-temps.
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Depuis, plus rien n'avait changé. Alexandre se fichait de cette chambre, il ne la considérait pas comme la sienne, cette maison n'était pas sa maison, cette île n'était pas son île, sa mémoire était le seul endroit où il voulait vivre.
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La douleur, la proximité de la mort avaient donné à ses idées la clarté du cristal, une joie brûlante embrasait son esprit, l'extase avait pris la place du désespoir.
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Aussi colossale que soit sa fortune, l'environnement, le milieu, l'univers trouveraient toujours une manière de réduire à néant ce qui avait été bâti. L'argent avait été une illusion, il y avait cru comme on croit en une force divine capable d'altérer le réalité commune, une puissance magique faisant de ceux qui en possédaient suffisamment des êtres sacrés et invulnérables. Comment avait-il pu être idiot à ce point ? Comment avait-il pu être aveuglé par le volume des comptes en banque, les maisons, les voitures, les bateaux, les villas et les salons VIP ? Il n'existait aucun abri assez solide, aucune cachette assez secrète, aucun lieu assez sûr. Il n'y avait nulle part où l'une ou l'autre force naturelle ne pourrait vous retrouver pour détruire tout ce que vous aviez voulu protéger.
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Les lois de la thermodynamique gouvernaient aussi bien à l'échelle universelle qu'à l'échelle humaine. L'entropie, l'inéluctable, évolution de toute chose vers le désordre, n'oubliait personne. Jamais. Nulle part.
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On avait trop de choses. Ca nous terrifiait. Ca nous a rendus fous.
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