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2,95

sur 33 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jakob is back.
Suite directe du second tome (sur trois de prévu), celui-ci erre comme une âme en peine en pleine forêt, la tête sous le bras.
Quid d'un livre dont le héros ferait preuve d'un tel sans-gêne ?

Je dois avouer avoir lu ce second opus avec bien plus d'intérêt.
Encore heureux, vu l'épaisseur du bestiau.
Jakob va ici multiplier les rencontres (le p'tit bonhomme se verrait bien polygame averti d'où une bonne partie consacrée à sa problématique aigüe) tout en focalisant sur un questionnement des plus pertinents (je rappelle que l'auteur verse dans la philo), qui suis-je, où vais-je, dans quel état j'erre ?
Passé cet auto-focus parfaitement légitime, au vu du pédigrée et du parcours de cet attrape-malheur, l'auteur de multiplier les intrigues tout en les parsemant de moult moments de bravoure histoire de booster tout ça.

Tout comme dans le premier tome, la plume de Fabrice Hadjadj m'apparait sobre, voire clinique, en tout cas peu encline à faire vibrer le compteur à endorphine.
À côté de ça, je reste toujours saisi par la mise en image de Tom Tirabosco et son travail admirable sur le noir charbonneux.

Peut-être n'étais-je point le coeur de cible et si oui, pourquoi ?
Ceci étant posé, il se pourrait, cependant, que cette trilogie trouve son lectorat pour peu que ce dernier ne ressemble pas à un vieux chnoque blasé.
C'est tout le mal que je souhaite à Jakob et son créateur.

Merci à Babelio et aux éditions La joie de lire pour l'envoi de ces deux tomes.
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Second volet de la trilogie qui conte les aventures du jeune Jakob et je suis toujours partagée entre enthousiasme et manque du petit truc en plus. Pour l'expliquer clairement à ceux qui ont commencé à lire cette critique, je vais faire comme au patinage artistique, je vais noter sur plusieurs critères. Bon comme on est en littérature, on ne va pas se contenter de la note artistique et technique.
Note imagination : 5/5. Eh oui, il faut rendre à Fabrice Hadjadj ce qui est à Fabrice Hadjadj : il ne nous a pas construit un monde comme un décor de cinéma où seules les façades sont soignées, mais qui tiennent debout à coup d'échafaudages. Là on a un monde global, soigné, complet, bourré de détails, de précisions qui le rendent réel. Aussi réel que la planète Majipoor de Robert Silverberg par exemple. En bonus, certains noms ont des sonorités qui reprennent les caractéristiques de contrées existantes et c'est plutôt malin et bien utilisé. Les personnages principaux comme secondaires ont une vraie épaisseur. Ils sont imaginés et décrits par l'auteur en 3 dimensions. Ce ne sont pas des silhouettes floues qui traversent les pages pour faire avancer l'histoire.
Note scénario : 2/5. Là ça manque un peu de rythme, d'allant et d'originalité. Même si j'ai bien apprécié la partie quasi onirique avec le lac en hiver (je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler l'histoire). Pour le reste, Jakob devient grand, son coeur balance entre deux femmes, il cherche à discerner le bien du mal. Certes, c'est le principe d'un conte, mais parfois je trouve qu'il manque un peu de peps le ptit gars. Il a un peu tendance à se laisser porter par les évènements, avec un côté princesse de conte pré-féminisme.
Note écriture : 3/5. C'est bien. le style est constant, assez naïf, tout à fait adapté à un jeune public, dont je dois avouer je ne fais plus partie, même si j'apprécie de lire ce type de littérature, ayant j'espère gardé un petit bout d'âme d'enfant.

Tout ça nous fait donc une moyenne d'un peu plus de 3/5. Pour un moment de lecture agréable (sans plus), mais qui nous offre une pause de fantaisie et d'imagination (plus plus), fort apréciable.

Alors, faut-il le lire ? Oui et à faire lire à vos ados pour organiser ensuite des petites conversations littéraires qui changeront du "range ta chambre ; t'as fait tes devoirs ? ; arrête d'embêter ton frère". Oui, ça sent le vécu.
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J'ai pris plus de plaisir à lire ce deuxième tome que le premier. J'y ai préféré l'écriture (j'avais eu beaucoup de mal au tout début de l'histoire).

Nous retrouvons ici notre jeune attrape-malheur pour la suite de ses aventures. Il continue son chemin, à se forger son caractère au gré des rencontres et des retrouvailles.

L'histoire a un bon rythme, avec de nombreuses péripéties. Jakob connait des étapes dans son parcours, par exemple son enfance, puis l'époque du cirque, ensuite la Horde et enfin Altemore (bref résumé pour ne pas trop divulguer l'intrigue).

J'aime toujours autant les illustrations de Tom Tirabosco qui sont très réussies et accompagnent vraiment à merveille le texte. L'illustrateur a su tirer l'essence même de l'histoire. Bravo !

Il me manque toujours tout de même un petit quelque chose, plus d'empathie pour les personnages peut-être, le besoin d'avoir plus de détails sur leurs sentiments, qu'ils soient plus fouillés et exploités.
J'ai eu beaucoup de mal encore une fois avec la violence (notamment celle de Cervier), et bien sûr tuer des animaux pour se nourrir fait partie du cycle de la vie mais certains détails m'ont gênée.

J'ai tout de même lu ce tome deux avec intérêt et l'ai préféré au premier, cela semble donc prometteur pour le tome trois ! J'ai envie de savoir le fin mot de cette histoire et de découvrir ce qui arrivera à notre attrape-malheur.
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Très mitigée.

Je suis toujours aussi convaincue par la couverture qui est une franchement belle, mais tout aussi déconvenue par les illustration au sein du roman qui me plaise beaucoup moins.

L'écriture de l'auteur n'est pas fluide, je la trouve par moment alourdie de détails sans importance et trop contemplative pour moi.

Quant à l'histoire, j'ai aimé le début du roman, avec la déchéance de Jakob. Je trouve ces chapitres touchants et source d'interrogations, tant j'ai pu me demander si je ne souhaiterais pas la mort à sa place aussi.

Puis ensuite, je me suis ennuyé. Je n'ai pas réussie à m'accrocher aux branches, jusqu'à la toute fin, qui je l'avoue m'a fait quand même forte impression tant le plan était machiavélique !

En bref, je ne suis sans doute pas la cible idéal pour cette saga. Mais je pense qu'elle pourra trouver son public.

Belles lectures à tous.
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Nous retrouvons Jakob dans ce tome deux pour la suite de ses aventures et le moins que l'on puisse c'est que nous l'avions laissé en bien mauvaise posture. Cela ne s'améliore pas tout de suite pour lui. On peut diviser ce nouveau livre en deux parties, une traitant principalement de la nature avec la horde de Ragar et une traitant de l'industrialisation avec l'Empire (le titre est assez clair d'ailleurs sur cette séparation).

Fabrice Hadjadj n'a pas renoncé à son ambition de faire un grand roman (ou conte) philosophique mais il s'est un peu perdu en chemin dans la forêt de la première partie. Celle-ci est longue, un peu laborieuse et je dois dire m'a laissé perplexe. Jakob est certes perdu après les évènements du premier opus mais on frôle parfois l'absurde dans le développement de l'histoire. Les sujets de l'écologie et de la communion avec la nature sont à mon avis traité d'une façon qui manque de subtilité et les pages m'ont parfois parues interminable. On a du mal à rentrer dans le récit car l'auteur nous impose une distance avec son personnage principal, on a pas d'empathie pour notre môme même pas mal et pas d'accès à ses pensées. Difficile alors de se passionner pour lui qui en plus est extrêmement passif dans son attitude.

L'écrivain redresse un peu la barre dans une seconde partie plus rythmée. Les ficelles sont un peu grosses et l'originalité, bien présente dans l'univers proposé, ne saute pas aux yeux pour le scénario qui cependant est bien plus intéressant. L'axe de réflexion sur la modernité et de l'industrialisation m'a beaucoup plus convaincu, bien traité avec notamment à l'aide de la psychologie des personnages secondaires qui apporte un vrai plus à l'histoire. Les problèmes de coeur de Jakob ne m'ont par contre pas emballés et si ils sont là pour le public plus adolescent (cible ?) je ne suis pas convaincu que ces romances remplissent leurs objectifs. D'ailleurs je suis pas convaincu après ma lecture que ce deuxième tome leurs soit vraiment destiné.

Il reste quand même du positif dans ce livre : son ambition, sa profondeur, la richesse des thèmes abordés et l'originalité de l'univers proposé par l'auteur. Il reste à espérer un troisième tome plus proche du premier et pas trop long. Ce sera la condition pour me donner la motivation d'une future lecture mais faisons confiance à Fabrice Hadjadj pour cela.
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Suite des aventures de Jakob, le jeune homme attrape malheur, c'est-à-dire invulnérable. le pitch est intéressant, et l'histoire plutôt originale.
J'attendais un peu plus d'action que dans le tome 1, et au final je suis un peu déçue. On commence pourtant bien, avec Jakob en fuite dans la forêt, sa tête sous le bras !
Mais j'ai trouvé cet épais tome (près de 500 pages) un peu long, avec beaucoup trop de descriptions (ce qui au final m'a fait perdre le fil de l'histoire). Jakob n'est plus un enfant, je voulais en savoir plus sur sa façon de penser, mais cet aspect-là n'est pas assez exploité, on reste en surface sur les sentiments des personnages. Il reste très effacé, prend peu d'initiatives, c'est dommage, c'est pourtant un personnage qui a un gros potentiel.
Jakob se retrouve entre deux femmes, Verene et Clara, qui sont de vraies pestes ! Ce triangle amoureux aurait pu être mieux porté.
Il est également convoité par deux clans, qui vont tout faire pour l'avoir. On voit la cruauté du monde, qui veut utiliser le don de Jakob.
On retrouve également des personnages du 1er tome, sans réelle plus-value.

La plume reste exigeante et toujours aussi poétique, avec de nombreux jeux de mots. de belles images et métaphores en ressortent et l'univers est toujours aussi riche.

Les magnifiques illustrations (toujours en noir et blanc) de Tom Tirabosco subliment encore la lecture et maintiennent le lecteur dans cette ambiance de vieux conte médiéval.

Au final, une suite un peu lente, qui manque d'action. Je lirais quand même le tome 3 pour connaitre le final de ce conte philosophiques plutôt sombre. La plume et les illustrations sont les points forts de ce roman.
Une satire du monde actuel, entre respect de la nature et nouvelles technologies et les bonheurs artificiels.
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... J'ai été étonnée de la tournure des événements et je n'ai aucune idée de ce que nous réservera le dernier ouvrage de la trilogie ! Je serai curieuse de découvrir ce que l'auteur nous propose pour clôturer l'épopée originale de Jakob, un individu indestructible au coeur tendre. Bref, je vous conseille de lire cet ouvrage si vous avez aimé le tome un, en vous accrochant pour arriver à le seconde moitié qui vous réservera des surprises ! Une trilogie à tenir à l'oeil.
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Autant j'avais bien accroché au premier tome, autant, là, c'est une sacré déception.

Alors on retrouve l'écriture agréable de l'auteur (encore que même là, je l'ai trouvée moins fluide que dans le premier tome, trop descriptive, et moins humoristique), une certaine dose d'humour (mais moins), et un univers original mais...c'est à peu près tout.

Au niveau de l'histoire, je suis pas du tout convaincue.

Au fond, l'histoire ne nous mène nulle part, on se contente de revoir des personnages du premier tome disparus qui nous raconte leur histoire... On se contente d'une histoire vraiment très longue, avec trop de détails superflus, une intrigue tirée par les cheveux, qui tourne en rond et un peu redondante, et d'une histoire d'amour à base de triangle amoureux qui n'apporte vraiment pas grand-chose (bon après, c'est subjectif, je suis pas une grande amatrice de romances, de base, donc ça joue forcément pas mal).

Les personnages restent assez en surface, et on est vraiment plus dans une action (qui reste assez faible soit dit en passant) que dans l'intériorité des personnages. du coup, difficile de trouver quelque chose à quoi se rattacher.

Bref, je n'ai pas retrouvé le plaisir de la lecture du premier tome, j'avais plutôt hâte d'enfin atteindre la fin pour passer à autre chose.
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Il y a deux semaines, j'ai reçu les deux premiers tomes de cette trilogie jeunesse, écrite par le philosophe français Fabrice Hadjadj. Je remercie encore Babelio pour cette Masse Critique privilégiée, même si, pour le coup, j'en ressors globalement assez mitigée.

L'Attrape-Malheur est la première incursion de l'écrivain dans le monde de la jeunesse. Bien que l'on y retrouve les codes du conte, je pense que pour apprécier pleinement cette lecture, la cible n'est peut-être pas la plus indiquée.

Dans ce tome 2, la plume de l'auteur perd son côté ludique pour plonger dans des vastes descriptions qui s'étendent parfois sur des pages, voire des chapitres entiers. Pourtant, il est indéniable que Fabrice Hadjadj est un véritable maître des mots. Les images sont belles, les métaphores bien travaillées… L'expérience est là, on le sent, on le sait.

Mais là où le bât blesse, c'est vraiment sur le scénario. Je n'ai malheureusement pas ressenti d'émotion au cours de ma lecture. Il a été très difficile pour moi de m'attacher aux personnages sans cela. En tant que véritable spectateur de l'histoire, on ne sait pas vraiment où veut en venir l'auteur. L'action manque cruellement dans ce deuxième tome et c'est vraiment dommage au vu de la qualité littéraire du texte.

J'ai l'intime conviction que Fabrice Hadjadj nous présente ici une histoire très profonde, avec une morale que je n'ai peut-être pas réussi à comprendre. le travail de l'auteur ne peut pas être répudié, encore moins son talent pour ce qui est de manier les mots. Je pense simplement être passée à côté de sa vision, je ne m'attendais pas à cela.

En réalité, j'ai cru apercevoir l'évolution de Jakob à travers le regard des autres personnages. Celui qui ne dit rien, n'exprime rien, mais finalement vit à travers le regard des autres et existe uniquement à travers les différents surnoms qu'ils lui donnent.

Il semble servir une cause inconnue avant de servir son propre coeur, et endure toutes les souffrances que la bêtise humaine lui inflige, sans jamais se plaindre. A l'image de l'être humain, qui a tendance à exploiter les plus merveilleuses créations de ce monde, sans que celle-ci ne puisse jamais vraiment se défendre.

La vision qu'apporte l'auteur sur l'amour et la haine, à travers ce personnage et son entourage, est également très intéressante à mon sens. Et c'est peut-être, en fin de compte, ces pensées-là que l'auteur veut nous communiquer à travers cette histoire.

En résumé, je pense que ce deuxième tome peut vous plaire si vous aimez les contes, les beaux phrasés et les descriptions assez longues.

Bien que ce livre soit catégorisé en tant que livre de jeunesse, je recommande plutôt cette lecture à de jeunes adultes. A la manière d'un conte philosophique, je reste persuadée que Fabrice Hadjadj nous demande plus qu'une simple lecture. Il nous incite à la réflexion et je n'étais pas préparée à cela.

Par contre, si vous aimez l'action et le suspense, passez votre chemin. Comme moi, vous risqueriez de manquer ce que l'auteur s'est évertué à construire avec brio et je pense que c'est bien dommage.

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