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3,27

sur 85 notes
Plein de sentiments contradictoires. Je pense clairement être passée à côté de ce livre. J'ai mis énormément de temps à comprendre, l'histoire, les personnages. Sans comprendre où ça mène et emmène ni pourquoi. Plusieurs fois j'ai voulu abandonner. J'ai quand même tenu car l'écriture et le style sont plutôt jolis. Il y a de belles phrases, des passages poétiques, de belles citations. Mais ça reste une énigme pour moi, de ne pas avoir réussi à comprendre l'essence de ce livre.












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De Katharina Hagena j'avais adoré le gout des pépins de pomme, c'est pourquoi je me suis empressé de lire L'envol du héron (emprunté également dans ma super médiathèque !)

L'histoire est très confuse, et cela pendant, je trouve, les trois quarts du roman. Il est donc difficile de bien rentrer dedans. Cela peut, bien sûr, faire écho aux thèmes abordés (l'insomnie, le deuil, la maladie) mais tout de même j'ai eu du mal à suivre.

La fin sauve un peu l'expérience, quand (enfin!) tout s'éclaircit, mais ne suffit pas à me faire noter cette oeuvre plus de trois étoiles.
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si vous avez eu l'occasion de regarder un épisode de DERRICK, l'inspecteur,en avez vous aimé le rythme ? moi oui, j'étais assez fan. le rythme de ce livre est similaire,lent,avec des personnages dont on découvre peu à peu la profondeur. La motivation finale, celle qui est à l'origine de la problématique principale d'Ellen, l'héroïne, n'est donnée qu'à la fin. Bel éloge de la lenteur dans un polar.Si tant est que ça en soit un...une histoire de familles et de sentiments avec ses enchevêtrements et ses vastes plages d'ombres....
Tous les ingrédients sont là,le sexe ( bien un peu),la jalousie,l'incompréhension,les malentendus,les non-dits, les mensonges,les secrets de famille....Et en plus,les hérons,des grenouilles,et l'or du Rhin... J'ai bien aimé aller au rythme de l'auteure,me laisser bercer par ses pas , apprécier parfois ses belles descriptions , notamment de paysages aquatiques, et à la fin m'écrier en me tapant le front de la main droite:" mais c'est bien sûr !"
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Ayant lu et apprécié le gout des pépins de pomme, j'ai voulu découvrir un autre livre de la même auteure. Histoire un peu plus noire, moins attirante, mais tout de même intéressante. Style fluide, jolies descriptions.
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L'héroïne, Ellen, revient dans son village natal allemand, près de Karlsruhe en Allemagne avec sa fille Orla après avoir vécu en Irlande.

Elle est somnologue, souffre d'insomnie et accompagne la fin de vie de sa mère, avec sa fille et son père.

Les parcours des disparus du passés et les ‘en train de disparaître' du présent se mêlent. Chacun son parcours et sa quête existentielle. Les fils d'Ariane sont l'insomnie, la nature, une chorale montée par le père, les sentiers tortueux du destin.

Ce n'est pas un livre remonte moral, mais l'écriture à beaucoup de charme.

D'ailleurs ce n'est pas l'histoire de ce roman qui me donne envie de lire d'autres romans de l'auteur, mais son écriture particulière, son choix des mots, j'ai même un grand regret de ne pas pouvoir le lire dans sa langue d'origine, car certaines traductions n'étaient pas au point 100%.
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C'est quand même un comble lorsqu'on est somnologue, autrement dit médecin spécialiste dans les troubles du sommeil, d'être insomniaque !
C'est pourtant ce qui arrive à Ellen.
Alors elle va se souvenir, de son enfance entre Joachim son père qui a terriblement souffert lui-même lors de son enfance pendant la seconde guerre mondiale, Heidrun sa mère concertiste qui a abandonné la musique après son mariage, et qui maintenant se meurt depuis des mois, plongée dans un coma dont elle ne ressortira pas.
Elle se souvient d'Andreas son ami d'enfance avec qui elle tout partagé, qui ne parle plus depuis 18 ans.
Elle se souvient de Lutz, le beau Lutz, amourette de l'été de ses 20 ans.
Cet été au cours duquel Lutz a fui, et elle-même a fini par quitter l'Allemagne pour vivre en Irlande, avec un si lourd secret.
Et aujourd'hui elle est là, de retour en Allemagne, 17 ans après, accompagnée d'Orla sa fille qui a tout juste 17 ans, après avoir accepté un poste de somnologue dans un hôpital allemand.
Et puis il y a Marthe, celle qui écrit son journal, celle dont tout le monde ignore son secret, elle est la mère de Lutz et vient chercher des réponses à ses questions sur la disparition mystérieuse de son fils.
J'avoue avoir eu du mal à entrer dans ce livre, il m'a bien fallu arriver à peu près à la moitié du récit pour arriver à bien caler les personnages dans le récit.
Mais en tout cas une chose est sure, autant j'ignorais, qu'il existait des médecins somnologues, j'ai au moins appris certains choses sur le sommeil et ses troubles grâce aux travaux d'Ellen rapportés dans le livre.
Mais bon je reste quand même sur ma faim…..
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Entrer dans ce roman s'apparenterait davantage à entamer une balade qu'à débuter une lecture.

Au fil des mots, au fil de l'eau, Katharina Hagena invite nos pas à battre le sol sableux au rythme des ailes du héron noir et à s'enfoncer dans les gargarismes d'étranges grenouilles qu'on dit immortelles.

Rien n'est vraiment dit, tout est évoqué, suggéré au mieux, effleuré tout au plus. Et alors que les époques s'enchevêtrent, que les liens de parenté se perdent et que les souvenirs prennent corps, un récit se dresse sous nos yeux, imperceptiblement. On ne sait trop où l'on va, on ne distingue pas bien le chemin, mais la poésie des mots et la douceur des caractères nous entrainent, dès les premières lignes. Elles nous prennent par la main, nous bandent les yeux et nous accompagnent 293 pages durant.

Ellen est somnologue et souffre elle-même cruellement d'insomnie. Tandis que les rames du métro de Hambourg vibrent sous ses pieds, elle pense à son pays natal, entre Rhin et usine de gravier, aux secrets de sa famille, aux hommes de sa vie, à ce qu'elle a aimé et perdu, à sa fille qu'elle veut à la fois protéger du monde et aider à devenir une jeune femme libre.
Marthe chante dans la même chorale qu'Ellen. Il y a bien longtemps, son fils a disparu sans laisser de traces. Depuis, elle observe le monde qui l'entoure avec l'immobilité silencieuse du héron gris. Elle observe particulièrement Ellen et sa fille. Tandis que son désir de justice grandit.

C'est un roman bien étrange que voilà.
Délicieusement étrange.
Un roman qui ne cherche nullement à répondre aux injonctions du page-turner en vogue par les temps qui courent,
qui ne choisit pas la facilité pour aborder des questions aussi insondables que la quête d'identité, l'accomplissement personnel ou le mirage des familles éclatées,
et qui jamais ne se résout aux stéréotypes en tout genre, qu'il s'agisse des personnages, de leur passé, de leurs émotions ou de la narration.

Ici, on assiste en direct aux rêveries d'une femme en proie à de lourdes insomnies. Et alors qu'elle tente par tous les moyens de retrouver le sommeil, ses pensées s'échappent, virevoltent et se posent sur ces pages imprimées, pour notre plus grand bonheur. Son paysage devient le nôtre, son histoire nous pénètre et nous hante. Tout se mélange en un sublime ordonnancement.
L'ordonnancement insensé de la vie.

Ellen n'a rien de l'héroïne de roman avec un grand H ou de l'anti-héroïne d'ailleurs. Elle est une femme comme on en côtoie tous les jours, une femme vraie, libre, percluse de doute, assaillie de remords, une mère, une amante, une fille, une amie. Allongée sur son lit, tournant dans son appartement, inquiète sans jamais s'apitoyer, elle se remémore et s'interroge, et nous fait par là même, entrer dans sa plus tendre intimité.
Pas à pas, le personnage de Marthe fait son apparition. Anodin de prime abord, il prend petit à petit une place que l'on n'imaginait pas alors et se couvre d'un voile terrible et magnifique.

Le tout se trouve doublé d'une infinie douceur,
d'une attente sourde et poignante, dissimulant une urgence de vivre et d'aimer.
Délicatement, sur les rives d'un petit lac, au coeur d'un village dans lequel on croit ne rien pouvoir ignorer de son voisin, cette histoire, bercée par le bruit des grenouilles taureaux et le chant des labyrinthes se déploie.
N'attendant qu'une chose : prendre son élan sur un sol sablonneux pour décoller tel le puissant héron.
Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Roman des refuges dans le rêve, la forêt, la fuite ou le fantasme des colonies. L'envol du héron tente de surprendre la part de rêve, d'éveil harassé ou de lucidité exaspérée qui président aux destinées des personnages tous marqués par l'absence. Par cette étude du sommeil, des présages, des plagiats et autres appropriations d'une vie, Katharina Hagena signe un roman malin et lumineux.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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«  Les insomniaques sont des gens qui attendent.
Ils attendent le sommeil , puis le jour.
Après quoi ils attendent toute la journée que la journée passe pour pouvoir se remettre, le soir venu , à attendre le sommeil .
Les insomniaques sont comme des maîtresses délaissées , «  maîtresse » un mot qui rappelle «  matelas »....
«  Viens image de la mort,
Viens ombre du trépas.
Viens , fantôme du repos.
Ne viens plus jamais . »

Deux extraits de ce très beau livre élégant ,pétri de souvenirs mélancoliques qui aborde des thèmes forts tels que le deuil, la disparition , la maladie , les tourments dissimulés de la vie dont l'héroïne Ellen a grandi avec son ami Andreas entre baignades et parties de pêches , à Grund , petit village allemand...
Elle décroche son diplôme de somnologue ;
: docteur en sommeil , parasomie, paralysie par les rêves , sommeil profond et autres caractéristiques, insomnie familiale .
Elle travaille à l'hôpital , séduite par Lutz , un jeune garçon en vacances chez son père ..
Enceinte il disparaît ..
Elle rejoint l'Irlande où elle rencontrera un musicien qui servira de père à Orla , sa fille ,...
Après 17 ans de vie commune , elle revient à Grund avec sa fille ...
Elle y retrouve sa mère Heidrun , plongée dans un coma profond et son père Joachim, triste et anxieux pour son épouse .

Il monte une chorale et nous rencontrerons bien d'autres personnages tels Marthe , grise , insignifiante , secrète et discrète ( elle disparaîtra) qui tient le journal de bord de la chorale ...., Benno , Andreas qui ne parle plus depuis des années ...Hugo et d'autres ....
C'est un roman d'atmosphère lent et subtil tissé de secrets de famille , des relations mère - fille, de thèses , où l'on croise les bords du Rhin et sa nature poétique, Platon , Pline, Aristote , Shakespeare, Héraclite , l'histoire du sommeil mais aussi des grenouilles - taureaux, des serpents , des araignées , La ville de Hambourg et ses rames de métro vibrantes, des harpes éoliennes et surtout, surtout des messages, des sentiments enfouis symbolisés par le mythique oiseau gris , aux longues pattes fragiles et minces , oiseau «  messager de mort », le héron ....

Toutes ces histoires entremêlées révèlent les tourments de l'âme humaine et les affres de l'insomnie : le sommeil lié au métabolisme c'est à dire à la vie mais aussi , comme la mort , un rejeton de la nuit , ....
Un ouvrage où Ellen tente de protéger Orla sa fille du monde mais aussi l'aider à devenir une femme libre ....
Un très beau livre mélodieux ,érudit , sinueux et singulier lu lentement acheté en 2014 , oublié au fond de ma bibliothèque ...









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J'aime bien lire les critiques des petits (et petites) camarades avant d'aiguiser ma plume et cette fois ne fera pas exception à la règle.
Je reprendrai donc les premiers mots de la critique de claraetlesmots (22 août 2013,comme le temps passe ...ainsi que le disait Robert l'affreux):
"Après avoir lu les deux premières pages, j'ai su que j'allais aimer ce roman" mais je les reprends pour les inverser,hélas :" Après avoir lu les deux première pages, j'ai su que je n'allais pas aimer ce roman" et, hélas, c'est bien ce qui s'est produit et je dis hélas car j'avais beaucoup apprécié le précédent Hagena,"Le goût de pépins de pomme" . Cette fois ,"cette alchimie étrange à définir, cette osmose" ne s'est pas produite . D'abord, comme le remarque très justement zabeth 55 (22août 2013,je suis très en retard sur le peloton de tête ):" le début est assez confus ...et arrivé à la page 100 on commence à aimer la vie d'Ellen (oui,ça y est, j'ai enfin compris comment elle s'appelle").L'ennui c'est que moi,à ce stade, j'avais déja commencé à décrocher, j'ai picoré de ci de là ensuite mais pour finir, je n'ai justement pas fini , j'ai laissé tomber pour une raison très simple : Ca ne m'interessait pas .
Bête,banal et bien dommage, n'est-ce pas ?
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