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4,33

sur 1264 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux, c'est l'histoire de trois femmes que l'on rencontre à l'aube de la Seconde Guerre mondiale: Caroline est une riche héritière habitant New-York qui oeuvre pour les orphelins français. Kasia est une jeune fille de seize ans qui assiste à l'envahissement de la Pologne par les nazis et s'enrôle dans la résistance. Herta fait partie des jeunesses hitlériennes avant de devenir médecin dans un camp à Ravensbrück. 


C'est la première fois que j'entends parler des "lapins de Ravensbrück", c'est un évènement très peu exploité, les témoignages que j'ai pu lire, parlent essentiellement des malheureuses victimes des chambres à gaz. Ses expériences "scientifiques" que les Allemands réalisaient sur ses jeunes femmes me laissent sans voix. C'est juste horrible...

Les trois personnages sont différents l'un de l'autre, je me suis beaucoup attaché à Kasia, envoyer dans un camp. J'ai suivi les horreurs qu'elle a subies dans le camp de Ravensbrück qui m’a touchée au plus haut point. Ensuite, Caroline m'a moins touchée, même si j'apprécie ce qu'elle faisait pour aider les personnes dans le besoin. Finalement, Herta ce médecin jugé au procès de Nuremberg. Via ce personnage, l'auteure nous a montré comment elle a basculé du mauvais côté. Ce qui reste quelque chose d'intéressant à voir, malgré ce qu'elle a fait et qui m'inspire que du dégoût.

L'histoire retrace l'avant, pendant, et l'après-guerre, ce qui permet de voir ce qu'on vécu ces trois jeunes femmes et combien il est difficile de revenir à une vie normale après avoir subi tant de perte et d'horreur. 


La plume de l'auteure est fluide, simple et juste.  


Malgré l'histoire, ce roman est pour moi un coup de coeur ! J'admire le travail de recherche effectué par l'auteure.

Un livre émouvant et marquant, avec trois personnages totalement différents qui vont suivre leurs convictions et tracer leurs chemins.

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Martha Hall Kelly s'est inspirée de faits réels pour raconter l'histoire de trois femmes durant la Seconde Guerre mondiale : l'américaine Caroline Ferriday , l'allemande Herta Oberheuser et l'adolescente polonaise Kasia Kuzmerick. Les deux premières ont réellement existé, la dernière est un personnage de fiction inspiré de personnes réelles.
Caroline Ferriday est une philanthrope américaine qui travaille bénévolement au consulat de France de New-York avec l'Association des Déportés et Internées Résistantes (ADIR) afin de venir en aide aux orphelins français.
Kasia est une jeune résistante Polonaise envoyée à Ravensbruck, camp de concentration pour femmes, où elle croisera la route de l'ambitieuse médecin allemand Herta Oberheuser qui lui fera subir de cruelles expérimentations médicales.
Cette histoire dénonce la lâcheté et la cruauté de ces années mais montre également le courage et la force de Kasia et Caroline pour que l'Histoire n'oublie jamais.
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Deux minutes.. Je finis de me moucher... 😭
🎆🎆🎆🎆🎆
Bon il fallait absolument que je vous parle de cette pépite qui est un véritable coup de ❤️ !
3 femmes, 3 destins. Inspirés de personnages réels, l'histoire aussi horrible soit elle est écrite avec des mots si poétiques et subtiles... J'ai été embarquée ! 😍

Une polonaise, une américaine et une allemande... 3 points de vues différents de l'abonimation qu'on doit à Hitler! Ce roman permet de se rendre compte de la propagande et de l'impact laissé par cette guerre... Et notamment l'après guerre ! Qui m'a juste bouleversée 😩

C'est émouvant, glaçant, captivant ! Lisez le ! 😍

Je m'en vais planter du lilas... 💘 Souvenez vous
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Un roman coup de poing, bouleversant !
Ravensbrück 1941-1945, le seul camp de concentration exclusivement réservé aux femmes. Deux femmes s'y rencontrent :
- Kasia Kuzmerick, jeune polonaise, messagère de la résistance, idéaliste et déterminée, arrêtée par les SS à Lublin avec sa mère et sa soeur Zuzanna.
- Herta Oberheuser, dermatologue, seule femme médecin des camps, qui a accepté d'y travailler pour affirmer le droit des femmes allemandes à être médecin, aveuglée par son respect des ordres et de la hiérarchie, incapable de se remettre en question.
Kasia et sa soeur seront mutilées par la doctoresse au nom de la recherche scientifique pour guérir les soldats du Reich, comme 73 autres jeunes polonaises de 15 à 25 ans utilisées comme cobayes et surnommées « les lapins ». Leur mère disparaîtra.
New-York à la même période, Caroline Ferriday, une jeune femme de la très bonne société newyorkaise, ancienne actrice, est bénévole au Consulat de France. Elle récolte des dons pour envoyer des secours aux orphelins de France.
L'allemande et l'américaine ont réellement existé, la polonaise est la résultante des recherches de l'auteur et de ses entretiens avec de survivantes de toutes nationalités du camp de Ravensbrück.
Par petites touches, alternant le récit des trois femmes, l'auteur nous amène au coeur de l'horreur ; la description de la vie dans le camp et surtout celle des opérations est très réaliste et glace le sang.
En comparaison le travail efficace et la vie aisée de l'américaine apparaisse le comble de la futilité.

Le roman ne s'arrête pas là. Martha Hall Kelly montre dans des pages très marquantes les conséquences psychologiques aussi bien que physiques que continuent à subir « les lapins » bien après leur évacuation du camp par la Croix-Rouge suédoise peu avant l'arrivée des soviétiques. Kasia en particulier est hantée par l'incertitude qui règne autour du destin de sa mère et rongée par la culpabilité d'en être responsable.
Dans l'après-guerre marquée par le procès des médecins nazis à Nuremberg où Herta Oberheuser ne manifeste aucun remords, la mainmise de l'URSS sur la Pologne et la guerre froide, le combat admirable de Caroline Ferriday permet, plus de 10 ans après, à un certain nombre de « lapins » d'aller se faire soigner aux États-Unis ; Si ses souffrances physiques peuvent y être guéries, les dégâts psychologiques chez Kasia restent intacts jusqu'à sa rencontre libératrice avec son bourreau en Allemagne.

Une page d'histoire méconnue et en grande partie oubliée est ramenée au grand jour dans ce premier livre, très dur mais remarquable.
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Trois femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale, il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre de lire ce livre. En effet, ce qui fait la spécificité de ce livre, c'est de suivre trois femmes différentes, pour mieux voir la guerre sous tous ces aspects.

Herta Oberheuser a obtenu un diplôme de médecin, chose rare pour une femme pour l'époque. Elle répond à une annonce qui l'amène au camp de Ravensbrück, le seul lieu qui veut d'elle. Elle va être choquée par ce qui se passe à l'infirmerie du camp mais va bien vite s'y faire et contribuer aux horreurs qui s'y passe.

Kasia qui par amour a décidé un réseau de résistance polonais, arrêtée, elle est transférée à Ravensbrück avec sa mère et sa soeur. Elle va croiser la route du Dr Oberheuser, pour son plus grand malheur.

Caroline est bénévole à l'ambassade de France, elle aide comme elle peut les immigrés français mais également les orphelins en France. Elle va tout faire pour les aider pendant mais aussi après la guerre notamment en traquant les criminels.

La beauté de ce récit est liée à ces trois points de vues qui s'entremêlent. de la solidarité des prisonnières de Ravensbrück à la cruauté des opérations inhumaines menées par Herta, j'ai vu toute la beauté mais toute la cruauté de l'humanité.

J'ai eu un réel coup de coeur pour le personnage de Caroline, elle est généreuse et se tient à ses convictions, quitte à souffrir. Concernant Kasia, j'ai aimé que l'autrice prenne le temps de s'attarder sur elle et surtout le retentissement physique, mais surtout psychologique, qu'on eus ces années passées à Ravensbrück. Quant à Herta, je dois dire que j'ai de gros doute sur elle, on voit que les décisions qu'elle prend ne sont pas celles qu'elles voudraient prendre mais elle le fait quand même quitte à faire souffrir d'autres femmes.

L'autrice nous présente un récit basé sur des faits réels auxquels elle a apporté sa plume pour faire émerger toute la psychologie des personnages. D'ailleurs ceux–ci sont particulièrement bien travaillé et en particulier Kasia.

En bref, c'est un très beau roman historique sur une époque tourmentée. Une histoire de femmes, qui d'habitude sont dans l'ombre des récits de cette époque.
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Ce livre relate l'histoire (vraie pour deux des héroïnes) de trois femmes très différentes dont les chemins vont se croiser entre 1939 et 1959. Vingt ans qui vont permettre au lecteur d'appréhender les conséquences à long terme de la seconde guerre mondiale dans plusieurs pays d'Europe, ainsi que ses effets dévastateurs sur les victimes, particulièrement celles rescapées des camps de prisonniers.

Chaque chapitre, écrit à la première personne, introduit le lecteur dans trois mondes que tout semble opposer. L'américaine Caroline Ferriday, issue d'un milieu plutôt aisé, travaille en tant que bénévole au Consulat de France à New York. Elle organise des galas et autres événements pour collecter des fonds, allant jusqu'à vendre l'argenterie familiale pour financer l'envoi de colis à des orphelins en France.

À Lublin, en Pologne, la vie de Kasia Kuzmerick, jeune adolescente qui menait jusqu'ici une vie insouciante, va tragiquement basculer lorsqu'elle est arrêtée, alors qu'elle venait de rejoindre la résistance. Avec sa soeur Zuzanna et sa mère, elles sont déportées au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück en Allemagne, une expérience qui la hantera à jamais.

Enfin, il y a Herta Oberhuser, une jeune allemande qui vient de terminer ses études de médecine. Engagée dans les jeunesses hitlériennes, elle adhère totalement à l'idéologie nazie et son ambition dévorante l'amènera à commettre les pires atrocités, sans qu'elle ne se remette jamais en question. Elle se retrouve au camp de Ravensbrück en tant que médecin, chargée de mener les expériences les plus abjectes sur 74 prisonnières, dont Kasia et sa soeur. Si on savait que de telles expériences avaient existé, le tragique destin de ces prisonnières polonaises, affublées du nom de « Lapins » a largement été ignoré. Pourquoi ce nom, tout simplement à cause de la façon dont elles boitaient suite à leurs mutilations et aussi parce qu'elles étaient traitées comme de véritables lapins de laboratoire.

L'histoire est très intense et la lecture est parfois insoutenable, devant tant de souffrances et de cruauté. En effet, un grand nombre de Lapins subiront des expériences grotesques et douloureuses dont elles ressortiront brisées, défigurées ou stérilisées, et toutes marquées dans leurs chairs. Certaines y perdront la vie et pour les rescapées, le traumatisme sera indélébile, comme nous le découvrons tout au long de la vie de Kasia. Son personnage est sans aucun doute celui qui m'a le plus touchée. Martha Hall Kelly s'est basée sur le témoignage de deux soeurs polonaises qui ont toutes deux subi des opérations dans ce camp, comme elle l'explique à la fin du livre.

Grâce à la richesse de son écriture, nous sommes transportés au plus près de Kasia et de ses « soeurs » au coeur de cet enfer. Plus que spectateurs, nous partageons leur désespoir et leurs souffrances et admirons la solidarité qui les lie et leur donne la force de survivre. Malgré la disparition de sa mère adorée, Kasia sait rester forte et continue à aider plus faible qu'elle au quotidien.

Le personnage d'Herta, la doctoresse nazie qui va leur infliger tant de souffrances ne peut que nous être détestable et antipathique. Il décrit toutefois parfaitement comment un être humain peut commettre les pires atrocités à l'encontre d'autres personnes lorsqu'aveuglé par une idéologie. Jamais Herta ne remettra en cause ses convictions, allant jusqu'à perdre son âme. Grâce aux notes de l'auteure, nous savons ce qu'il est advenu de cette femme médecin jugée à Nuremberg à la fin de la guerre.

Je n'ai pas trouvé convaincant le portrait de Catherine dressé par l'auteure dans la première partie du livre. S'il est évident qu'elle se sent investie d'une mission vis-à-vis des orphelins français et qu'elle y consacre beaucoup d'énergie, son personnage reste trop superficiel, quitte à devenir même parfois antipathique. Sans doute, à cause d'autres préoccupations plutôt futiles, compte tenu des événements tragiques qui se déroulent en Europe : mondanités, robes de soirée et sorties dans la haute société new-yorkaise. Par ailleurs, l'élément romantique ajouté par l'auteure, à savoir sa relation amoureuse avec un acteur français (marié) ne prend pas du tout et ne rajoute rien au personnage, l'éloignant même de ce qu'a dû être la véritable Caroline Ferriday, à en juger par les informations disponibles sur cette femme exceptionnelle.

Une fois la guerre terminée, Caroline oeuvrera sans relâche pour faire venir aux États-Unis un certain nombre de Lapins, afin qu'elles y subissent des opérations pour réparer leurs corps martyrisés, leur offrant ainsi une seconde chance. L'élan de solidarité autour de ces femmes sera immense et le lien créé avec Caroline deviendra si fort qu'elle les considérera petit à petit comme ses filles, selon les notes de l'auteur.

Ce premier livre de Martha Hall Kelly vous fera passer par toutes les émotions. Vous aurez les larmes aux yeux devant tant de souffrances et d'horreur, vous vibrerez avec Kasia et ses soeurs d'infortune et vous ne pourrez qu'admirer l'audace et la détermination de Catherine dans son combat pour redonner de l'espoir aux Lapins polonais.

Prenez le temps de lire les notes de l'auteure à la fin du livre et de consulter son site Web. Elle y donne des informations sur les vraies protagonistes de l'histoire et explique comment, après avoir visité le jardin de Catherine Ferriday, dont les superbes lilas avaient fait l'objet d'un article de magazine et y avoir découvert, par hasard, l'histoire des Lapins polonais, l'idée du livre s'est peu à peu imposée à elle.

Il est important de savoir ce qui s'est passé à Ravensbrück et de ne jamais oublier les souffrances endurées par tous les déportés. « Ceux qui ne peuvent se souvenir de leur passé sont condamnés à le répéter » (George Santayana).



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Je découvre la plume de l'auteure à travers ce merveilleux roman. Un travail de dingue a été réalisé par l'auteure afin de retranscrire le plus justement possible le temps de la seconde guerre mondiale. C'est à travers les yeux de trois femmes que nous vivons cette période de l'horreur. Trois femmes totalement différentes qui nous permettent de comprendre la guerre avec trois points de vue divergents. Trois femmes étroitement liées par le destin. J'ai beaucoup aimé suivre leur évolution. Chacune, à leur manière, dégage une telle force. Une force de vivre, de survivre, de détermination. On les aime, puis on les déteste. On compati, on apprend et surtout, on comprend. C'est un livre poignant, instructif et lourd de sens. Mis à part quelques événements romancées, les scènes décrites ce sont réellement déroulées. le camp pour femme de Ravensbrück, les expériences médicales qui y ont été réalisées, l'endoctrinement, la politique de la peur… Tout est méticuleusement décrit. Cela m'a énormément touché. J'ai refermé ce livre avec le sentiment profond d'avoir la chance de vivre à notre époque mais surtout dans un endroit sûr. La guerre, les violences, les camps de travail, tout cela existe encore, malheureusement. À croire que la bêtise humaine ne cessera jamais. Je suis si admirative de toutes ces personnes qui gardent encore foi et qui ont la force de se battre pour la liberté, pour la paix.
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Je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour lire cette petite merveille.

Un roman qui avait tout pour me plaire et qui a été à la hauteur de mes espérances. J'en suis ressortie toute retournée, impossible de le fermer sans avoir la larme à l'oeil.

On fait la connaissance de 3 femmes, 3 destins différents Caroline, Kasia et Herta, sous fond de roman choral nous allons les suivre, les découvrir et être admirative de leur force de caractère et de leur courage.

Inspiré de faits réel, cette histoire est juste bouleversante, poignante qui ne nous laisse pas insensible face à ce pan de l'Histoire et tout ce qui en découle, les camps, les nazis, les juifs.

J'ai appris l'horreur qu'on subit les polonaises, appelaient « les lapins » une vraie barbarie, qui nous pousse à poser le livre tant c'est dur à lire.

Un travail de recherche très bien menée, en plus de sa réalité, une plume respectueuse et juste, un premier roman réussi que je recommande vivement aux passionnés de livre historique.

Pour finir cette chronique sur une bonne note, ce roman est rempli d'espoir, de résilience et de solidarité.
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Trois histoires des femmes pendant la seconde guerre mondiale. Trois destins, trois engagements, trois nationalités.

Un superbe roman qui mélangent destin et grande histoire, trois points de vues, de vie sur la seconde guerre mondiale. Avec Caroline qui s'engage pour récolter des fonds, subvenir aux besoins de migrants et envoyer des colis en Europe pour aider les populations. Avec Kasia, résistante polonaise qui va se retrouver dans le camp de Ravensbrück. Et pour finir avec Herta, médecin allemande qui va mettre le mouchoir sur ses convictions pour être aux ordres de l'Allemagne.

Des sujets forts peu abordés dans les romans ou les documentaires sur cette guerre. Une belle découverte, qui se lit avec passion.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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Une très belle découverte !! Il m'a fallu un petit temps pour entrer dans le récit, à cause du passage d'une héroïne à l'autre. Mais j'ai vite été happée par le vécu de Kasia à Ravensbrück. Il n'y a pas d'étalage émotionnel, ce qui fait qu'on est plus choqués de ce qu'on lit qu'émus. Je ne connaissais pas du tout l'histoire de ces "lapins" polonais donc j'ai trouvé la lecture très intéressante ! J'ai été aussi surprise d'apprendre que Caroline a réellement existé ! Quelle femme !
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