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3,08

sur 417 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Intriguée par les réactions des médias et dès lecteurs à sa sortie, dans les extrêmes (époustouflant ou imposture) sans juste milieu, j'ai tenté.
J'ai tenté, j'ai lutté, resisté, et j'ai abdiqué page 612.
Trop de personnages, après un chapitre plutôt bien, suivent 3 qui sont une punition, parfois trop de détails qui étirent le temps de lecture, parfois un manque d'éléments qui m'ont perdu.
C'est le premier livre de ma carrière de lectrice que je n'ai pas terminé, mais comme j'ai un goût plutôt modéré pour l'auto-torture, j'ai trouvé la force de renoncer.

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Une étoile. Comme souvent on se connecte plus à internet pour donner un avis négatif que pour distribuer les louanges. Ce premier avis ne déroge pas à la règle et j'en suis désolé. C'est ma première critique sur babélio et elle n'est pas bonne... non je n'ai pas aimé ce livre.

J'ai lu l'intégralité de cet ouvrage dont on a tant parlé lors de sa sortie en France précédée d'une réputation plus que flatteuse vu l'accueil qu'il a reçu outre atlantique (rendez vous compte, un manuscrit vendu à 2 millions de dollars avant même d'être achevé !!) mais il m'a laissé au bord de la route. Pourtant je l'ai acheté avec un optimisme démesuré. Des critiques dithyrambiques à tout va : Une "oeuvre hors pair" pour Entertainment Weekly et un "plaisir sans commune mesure" pour USA Today. Franchement ça envoie du lourd ! J'acquière fébrilement le livre, ça ne peut pas ne pas me plaire impossible. Je suis tellement sûr de mon coup que je l'ai même offert à un pote pour son anniversaire sans même l'avoir lu. Bref je l'achète dès son apparition sur les étales des libraires non pas une mais deux fois. J'ouvre cet éééénnnnnoooorrrrmmmmeee pavé et me voici plongé dans une lecture qui, j'en suis sur, va rimer avec plaisir.

Et bien non. Tout simplement. Il ne se passe rien, on ne sait rien, on ne va nulle part. Ce que ce livre a de spectaculaire c'est cette capacité qu'à l'auteur à aligner les mots avec une facilité déconcertante. Il faut admettre qu'il faut un vrai talent pour remplir la bagatelle de 900 pages pour en dire aussi peu. Pour The Guardian "200 pages auraient dû passer à la trappe", en ce qui me concerne, si ce livre avait fait 200 pages, ça aurait déjà été 190, non 198 de trop. L'intrigue aurait facilement pu tenir sur deux pages.

Les personnages ne sont pas en reste... Pas un seul ne m'a paru sympathique, si les péripéties qu'ils traversent sont inintéressantes on pourrait au moins trouver un intérêt à leur développement au cours du récit, et bien perdu ici aussi, soit ils sont agaçant au mieux et repoussant pour certains. Impossible de s'attacher à l'un d'entre eux.

Si les personnages et le récit d'un livre sont en retrait, il peut arriver que l'ensemble puisse être rattrapé par le style de l'auteur. Dans le cas présent, boursouflé est LE mot qui me vient à l'esprit. On est face à une suite de mots dont le seul intérêt semble être d'enchainer une suite de mot, c'est lourd c'est indigeste, c'est vain. Quand il s'agit de décrire le fonctionnement abscons de la logique des "post humanistes" ça peut paraitre pertinent mais à quoi bon remplir les pages de discours décousus pour nous faire comprendre que leur raisonnement tourne a vide ?? Quelques lignes voir un ou deux paragraphes auraient été suffisants. Le reste du texte est plus digeste heureusement mais à peine plus, ce qui le rend franchement pénible à lire. J'ai lu les mots couchés sur les pages en essayant de ne pas sauter de ligne avec la crainte de rater l'information importante dans ce magma de phrases rébarbatives, je pense y être globalement parvenu mais au prix d'efforts qui ont annihilé toute notion de plaisir.

On lit et on entend souvent dans les divers articles et critiques sur city on fire que le NY des années 70 en est un personnage à part entière voir, peut être le véritable personnage principal. Je pense que c'est juste vu le soin que prend l'auteur de le décrire avec force de détails, le problème est que même la ville semble repoussante. On voit la crasse, on sent la puanteur, on a l'impression que la misère et la cocaine, les prostituées les voleurs, les délinquants, les meurtriers, les allumés, les escrocs en costumes cravates peuplent tous les coins de rue. Si le NY des années 70 c'est ça, et bien je suis heureux d'être né dans les années 80.

En résumé, j'ai vraiment subi ce livre d'un bout à l'autre, je me suis littéralement battu pour le terminer, le lire jusqu'à la dernière ligne pour finalement devoir admettre que city on fire n'a provoqué chez aucune autre émotion que de l'agacement voir la colère. J'ai le sentiment d'avoir perdu mon temps avec ce livre, 900 pages à lire, à mon rythme qui est dans la moyenne il me semble, il m'a fallu 15 à 20 heures pour en voir le bout. Presque une journée pour rien. J'ai lu, j'ai lu et j'ai continué à lire en me disant qu'arriver là et vu le temps que j'y avais déjà consacré il serait dommage d'arrêter. J'ai déjà lu tant de pages, il m'a paru dommage d'abandonner alors qu'allait probablement survenir quelques lignes ensuite la révélation qui allait faire de cette oeuvre le chef d'oeuvre tant espéré. La révélation attendue jusqu'à la dernière ligne n'est jamais arrivée.

Finalement city on fire a trouvé son public et c'est bien là l'essentiel. Des gens l'ont apprécié à sa juste valeur et vu la somme colossale de travail qu'il a dû demander, ça ne me paraît être que justice. J'admets ne pas avoir trouvé la clef qui m'aurait permis d'en profiter comme il se doit. Je ne pense pas que ce livre soit mauvais, j'estime simplement n'y avoir rien compris malgré le fait d'avoir essayé jusqu'au bout.
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Ambitieux certes, recherché dans la composition évidemment, mais il manque le style, le petit quelque chose qui fait que l'on s'attache aux personnages et qui nous rend triste de les quitter lorsque arrive la fin. Tout est mis à distance. Pourtant la trame est bien là et les idées foisonnent sur plus de 963 pages. C'est un peu : " tout ça pour ça ! " . Bien sûr c'est un premier roman et donc comme tel "coup de chapeau".
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Garth Risk Hallberg est un jeune auteur américain qui a pour ainsi dire touché le gros lot. le manuscrit de son premier roman a été acheté par une maison d'édition pour plus de deux millions d'euros. Les plus cyniques diront plutôt qu'il a un très bon agent.

J'ai été attiré par ce roman en partie pour son personnage principal: NEW YORK.
J'ai eu la chance de voyager à peu près aux quatre coins de la planète, et je ne me suis jamais senti plus vivant que quand j'étais à New York. Dire que j'adore cette ville est un doux euphémisme. Alors bien sûr, je lis énormément d'histoires se déroulant dans la grosse pomme, dont City on fire donc.
City on fire, c'est 1 000 pages et autant le dire tout de suite, si l'auteur ne captive pas rapidement son lectorat, ce dernier risque de passer son chemin, ce qui fut mon cas...
Je n'ai en effet pas pu achever la lecture de ce livre et ai dû me résoudre à le refermer sans avoir pu passer le cap des 400 pages...

Pourtant le livre présente des atouts certains: une intrigue qui se dessine au fil des pages, des personnages envers qui on ne peut que ressentir de l'empathie, une époque (les années 70) et une ville sexy à souhaits...

Plus encore, l'écriture de Gath Risk Hallberg (et le travail de traduction) est une pure merveille.

Seul bémol, mais de taille, l'ennui s'est peu à peu fait ressentir, et ce malgré les qualités énoncées précédemment.

Alors quand arrive le cap des 400 pages... il en reste 600... ça sera sans moi.

Je ne souhaite pas forcément appuyer sur d'autres éléments qui m'ont quelque peu ennuyé car je n'ai finalement pas lu suffisamment de pages pour porter un jugement définitif. Je suis curieux de lire les avis des autres bloggers, et qui sait, si on me révèle qu'à la page 400 il se passe une chose incroyable, peut-être me replongerai-je à nouveau dedans.



Lien : http://quelquepartentrelesli..
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(septembre 2016) le livre, ce pavé !, commence par "A New York, on peut tout se faire livrer. du moins, je me fie à ce principe. …". Et en effet, la ville cosmopolite de tous les possibles, le New York fiévreux et violent des années 70, est le personnage central de ce roman à multiples tiroirs.

Si vous attaquez cette lecture dans sa version papier, commencez par bien vous installer !
La prise en main de l'ouvrage est douloureuse : le livre est lourd et le style est dense.
Les pages, elles si fines, ne s'effeuillent pas frénétiquement …
Je le confesse d'emblée, l'auteur écrit et décrit tant de faits et gestes que j'ai probablement lu des passages entiers en état hypnotique !

Le buzz autour du livre m'a forcé à tenir bon. Et c'est laborieusement passé les 200 pages que j'ai enfin ressenti une forme d'affection pour certains personnages. Ma curiosité - autour de ce qui laissait présager une intrigue policière - m'a tenu jusqu'à la dernière page. J'attendais, comme promis tout au long des 992 pages, l'apothéose dans la nuit du blackout du 13 juillet 1977.
J'ai lu 992 pages … au bout desquelles …. rien …. Ressenti de "flop" ….

J'ai fermé le livre, épuisée, soulagée et déçue. Mon appréciation est sévère.

Que voulait donc l'auteur ? Et je m'interroge … Au final, le lecteur est l'unique témoin qui relie tous les acteurs du récit. La vérité n'est pas claire, elle est parsemée aux quatre vents de la ville et noyée dans les psyché des personnages. Un peu la réalité, non ?
Alors ce que j'ai vécu au premier abord comme désordre est peut-être la trace du génie !

Pour clore, cet écrivain a une plume remarquable de sensibilité et de précision. Une sorte de caméra embarquée de l'oeil aux cerveaux. Je crois qu'elle gagnerait à ne pas être noyée dans 1000 pages.

En synthèse, conditions requises ….
- aimer New York
- aimer le Rock
- avoir des bras en acier pour porter le livre (ou renoncer à la version papier)
- aimer les longues (très longues) descriptions (certes remarquablement écrites)
- ne pas avoir d'autres livres en attente !
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Quel ennui !
Comme d'autres lecteurs je me suis forcé à aller jusqu'au bout des 1000 pages, en espérant une épiphanie qui me révèlerait la profondeur cachée de cette tentative de roman.
Évidemment , le buzz autour de l'avance phénoménale accordée à ce jeune romancier pousse à la critique, mais j'étais pourtant plein de bonne volonté : peut-être un nouveau DeLillo... Las ! de l'auteur génial d'Outremonde il n'y a que l'entremêlement d'intrigues ou la petite histoire côtoie la grande. Mais les personnages sont fats, les mystères nous laissent de glace, les romances : à l'eau de rose. Mais surtout, il n'y a aucun style et pire, aucune vision.
Garth Risk (ha ha) Hallberg nous parle d'une époque et d'une ville fantasmée qu'il n'a jamais connue, et qu'il n'a apparemment pas comprises.
Le punk n'est qu'un prétexte à drogues et terrorisme (comment peut-on imaginer un terroriste punk ?!!?) , les "minorités" raciales, sociales ou sexuelles sont des clichés que même un auteur des années 40 n'auraient pas osées. Seule la middle class blanche et la bourgeoisie sont décrites assez finement, ce n'est sans doute pas un hasard.
Et l'insertion de documents "authentiques" sensés "animer" la lecture comme autant de pièces à conviction, est bien faible quand on a lu "La Maison Des Feuilles" par exemple, où la rupture de format porte la lecture.
Bref, un livre très dispensable, ne vous en encombrez pas.
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Une étoile pour le poids
Après avoir lu les derniers Chattam, Grangé, giacometti-ravenne, Grisham , ce livre est désespérément lent , long et mou .
On dit de certains qu ils s écoutent parler , je crois que l auteur se regarde écrire .
1000 pages , j ai réussi à atteindre 200 , je suis fier !
Économisez 24 euros .
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Trop de bruit, j'ai abandonné au bout d'une centaine de pages, un livre moderne, peut être trop même, trop citadin, trop new york, trop élitiste...
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