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3,72

sur 1101 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Parfois, il y a un tel décalage entre les attentes préalables à une lecture et la réalité de son contenu que cela crée une déception importante. Ce roman qui, sur le papier, avait tout me le faire apprécier, m'a au final souvent agacée.

Le contexte historique est passionnant : le procès des sorcières de Pendle en 1612. C'est le plus célèbre de l'histoire anglaise, le plus documenté aussi grâce au greffier de la cour Thomas Pott qui a tout consigné dans un ouvrage complet. le tout dans un comté de Lancashire, considéré à cette époque comme une contrée sauvage à la population farouche peu encline à se plier à l'anglicanisme d'Etat que le nouveau roi Jacques Ier promeut. Stacey Halls survole tout l'aspect historique, sacrifiant même le procès en lui-même, à peine évoqué ( et de façon plutôt confuse ). En fait, il y a plus de sorcières dans le titre que dans le récit lui-même. Ce manque de profondeur m'a profondément frustrée.

Si l'auteure s'est inspirée du procès de Pendle, si tous les personnages de son roman ont existé , elle a fait un choix très clair, celui de centrer son roman sur la vie conjugale de Fleetwood Shuttleworth, très jeune châtelaine de dix-sept ans, par le regard duquel toute l'intrigue est vue. Elle en fait une héroïne à la Catherine Morland ( Northanger Abbey, Jane Austen ) avec laquelle elle partage l'âge, l'impétuosité innocente ainsi que de épreuves à affronter.

Pourquoi pas ? Sauf que son héroïne est beaucoup trop moderne dans ses réflexions souvent anachroniques presque post metoo. Et puis, son attitude invraisemblable m'a détachée d'elle : alors qu'elle a déjà fait trois fausses couches tardives et qu'elle est enceinte à nouveau, alors qu'elle risque de tout perdre (enfant et mari ) si elle ne mène pas cette grossesse à terme, elle parcourt à cheval la campagne avec l'aval de son mari, n'arrête pas de tomber et s'agite dans tous les sens pour sauver sa sage-femme accusée de sorcellerie qu'elle ne connait que depuis quelques semaines ! de plus, l'épilogue cinq ans plus tard est bien lourdaud et n'apporte rien à l'intrigue initiale.

Le personnage qui aurait pu être vraiment intéressant, c'était justement la sage-femme, Alice Gray, seule des accusées du procès à être innocentée. Ce personnage est sacrifié, inconsistant, seulement caractérisé par un certain calme et son expertise dans les plantes médicinales. A l'arrivée, on a l'impression de ne pas connaître ni comprendre ce personnage bien falot. C'est d'autant plus frustrant que l'auteure a un certain talent pour peindre l'incertitude de la condition féminine au XVIIème siècle, mettant tout particulièrement en lumière l'angoisse liée à la maternité, que celle-ci ne vienne pas et menace l'existence même du mariage, ou que celle-ci se termine par la mort de la mère en cas de complications.

Bref, ce roman n'était pas pour moi ...

Lu dans le cadre d'une Masse critique privilégiée
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A dix-sept ans et après trois fausses couches, Fleetwood Shuttleworth, l'épouse du maître de Gawthorpe Hall, à Pendle dans le Lancashire, désespère de mener à bien sa quatrième grossesse. Elle s'attache les services d'Alice Gray, jeune sage-femme experte en plantes médicinales, bientôt accusée de sorcellerie en même temps qu'onze autres femmes de Pendle. Persuadée de mourir en couches sans l'aide d'Alice, Fleetwood n'a plus qu'une obsession : sauver la jeune femme de la pendaison, en intervenant lors du vaste procès pour sorcellerie qui s'ouvre à Lancaster en cette année 1612.


Parmi les plus célèbres d'Angleterre, ce procès pour sorcellerie est inhabituel par le nombre – onze - des sorcières exécutées en même temps. Il s'inscrit dans un contexte général de chasse aux contestataires religieux, lancée par un Jacques 1er soucieux d'imposer l'Église anglicane, et à ce point préoccupé par la sorcellerie qu'il a lui-même écrit un ouvrage incitant à pourchasser ses adeptes. Restées dans les mémoires, les sorcières de Pendle ont, depuis, largement inspiré la littérature, suscité récemment quelques pétitions pour leur réhabilitation, et font aujourd'hui le bonheur de l'activité touristique et de l'industrie du souvenir locales…


Si Stacey Halls a le mérite de nous faire découvrir ces événements du 17e siècle en Angleterre, elle s'en est toutefois si librement inspirée qu'on en reste largement sur sa faim sur le plan historique. Faute en est à la narration totalement centrée sur le personnage imaginaire de Fleetwood, dont les préoccupations sentimentales et procréatrices occultent presque tout le reste. A la fois bien trop moderne et d'un cruel manque d'épaisseur qui finit par la rendre exaspérante de naïveté, elle fait du récit une romance trop inconséquente et simpliste, qui, non contente de rejeter sa thématique historique à l'arrière-plan, crée une dérangeante sensation d'anachronisme. Reste un texte fluide et agréable, sans grande originalité de style, qui, après la lenteur de sa première moitié, s'anime des tentatives de son héroïne d'empêcher l'inéluctable, avant une conclusion sucrée à souhait.


Cette exploitation très légère et romanesque d'une thématique dans le vent séduira davantage les amateurs – à vrai dire, plutôt les amatrices ? -, de romance que de roman historique. Une déception pour ma part, qui m'aura néanmoins fait découvrir l'existence d'un intéressant fait d'histoire.


Merci à Babelio et aux éditions Pocket de m'avoir offert cette lecture.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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En prenant ce roman, je m'attendais à des histoires de sorcières, à une immersion dans ce genre littéraire fantastique. Il n'en est rien.
A travers le résumé, j'imaginais l'amitié, la dépendance entre une femme enceinte et sa sage-femme , un peu sorcière. Certes , il y a de cela, mais ce n'est pas ce que je retiendrai. Ce n'est pas ce qui m'a fait frémir.

En 1612, cela fait quatre ans que Fleetwood est mariée. Elle a dix-sept ans. Oui, vous ne rêvez pas, elle a été mariée à treize ans .. une "épouse-enfant", comme l'a surnommée un des domestiques. Lorsqu'on fait sa connaissance, elle est enceinte...enceinte pour la quatrième fois. Les trois autres grossesses s'étant terminées par des fausses-couches, on comprend qu'en tombant sur une jeune-femme se prétendant sage-femme, elle ait envie de la faire venir à demeure, chez-elle. Une amitié naîtra entre elles, et Fleetwood tout naturellement la défendra lorsque cette dernière sera accusée de sorcellerie.

Des procès pour sorcellerie survenus à Pendle, je ne retiendrais rien, parce qu'ils sont loin d'occuper la première place dans ce roman.

De cette amitié, rien non plus ; curieusement tous ces thèmes ne m'ont ni interpellé, ni passionné.

Moi ce qui m'a fait frémir dans ce roman , c'est la façon dont les femmes étaient traitées...

On est en 1612, et il ne fait pas bon être une petite-amie, une épouse, une épouse inféconde , une maîtresse ou une femme qui s'intéresse d'un peu trop prés aux plantes. On a vite fait de se débarrasser de vous à la moindre contrariété.

Votre héritage, vos biens, la maison de votre père, tout cela appartient à votre mari, qui peut l'utiliser selon son bon plaisir, parfois, au détriment de votre bonheur.

C'est cela que je retiendrai de ce roman très mystérieux, opaque, ( un peu trop "opaque" parfois...) , un roman historique qui dénonce la condition des femmes.


Oui, tous les ingrédients étaient réunis pour que j'apprécie cette lecture, et pourtant je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire, mais d'autres apprécieront...
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Amis(es) Babéliotes, je vais être franche avec vous, j'adore les sorcières et tout ce qui a attrait à elles. Alors, lorsque Babelio m'a proposé en masse critique privilégiée «Les sorcières de Pendle», je me suis empressée de dire oui. J'aime beaucoup lire des romans sur ce sujet, en particulier lorsque ceux-ci sont tirés d'histoires vraies. Très enthousiaste à l'idée de le commencer, j'avoue malheureusement être très mitigée sur celui-ci.

L'histoire se déroule dans le Lancashire en 1612. Fleetwood Shuttleworth, châtelaine de 17 ans, est enceinte pour la quatrième fois. Ayant déjà par trois fois perdu un enfant à naître, elle est déterminée coûte que coûte à mettre au monde celui-ci afin de donner enfin un héritier à son mari.
Terriblement angoissée à l'idée de ne pas arriver au terme de cette grossesse, Fleetwood reprend espoir lorsqu'elle croise par hasard le chemin d'Alice Gray, jeune sage-femme connaissant parfaitement les plantes médicinales. Très vite, ces deux jeunes femmes issues d'un milieu totalement opposé, vont se trouver des affinités. Une réelle amitié va alors naitre entre elles.

Malheureusement pour les deux jeunes femmes, un procès pour sorcellerie s'ouvre à Pendle durant lequel Alice va être accusée avec dix autres femmes. Fleetwood n'aura alors de cesse d'arracher son amie à la potence qui l'attend, non seulement parce qu'elle est intimement persuadée qu'elle est innocente mais également pour se sauver elle-même…

Malgré certaines longueurs, l'autrice décrit parfaitement la société anglaise dans laquelle la condition des femmes, qu'elles soient issues de la haute société ou d'un milieu social peu élevé, était très peu enviable et surtout soumises à la suprématie masculine : pour les unes la procréation et uniquement cela, pour les autres trimer sans fin pour gagner si peu.

Par contre et c'est en cela que j'ai été quelque peu déçue, je m'attendais à un roman centré beaucoup plus sur l'histoire des sorcières de Pendle et de leur procès. Il n'en ait rien puisque tout le long du roman, nous suivons l'histoire de Fleetwood et de sa relation avec Alice et non pas le procès.

Pourtant, Stacey Halls s'est inspirée d'un évènement réel survenu en 1612 à Pendle, il aurait donc été intéressant d'exploiter plus en détail cet épisode judiciaire avéré en Angleterre.

Je remercie cependant Babélio et les éditions pocket pour cette masse critique privilégiée qui m'a permise d'en savoir un peu plus sur le traitement que l'on affligeait systématiquement à cette époque à ces femmes connaisseuses des plantes médicinales que l'on traitait systématiquement de sorcières alors qu'elles étaient seulement érudites avant l'heure.
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Résumé : A 17 ans, Fleetwood Shuttleworth, la maîtresse du domaine de Gawthorpe, a déjà par trois fois perdu un enfant à naître.Elle est déterminée à donner un héritier à son époux Richard. Quand elle tombe une quatrième fois enceinte et intercepte une lettre du médecin, elle découvre une effroyable prédiction : cette grossesse lui sera fatale. Seuls les remèdes miraculeux d'Alice Gray, une jeune sage-femme un peu sauvage rencontrée en forêt, connaissant les plantes médicinales et leur usage semblent pouvoir la sauver. Mais bientôt, d'étranges phénomènes se produisent au village. 
Toutes les domestiques et femmes seules sont accusées de sorcellerie. Alice en fait partie. Alors que l'historique procès de Lancaster approche et que le ventre de Fleetwood continue de s'arrondir, la jeune fille n'a plus qu'une obsession pour sauver sa vie et celle de son bébé : innocenter Alice.

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique Babelio et les Éditions Pocket. Il faut dire que j'étais déjà tentée, après avoir lu des chroniques de divers blogs, et par la couverture, très attrayante.

Cette jolie histoire qui parle de la chasse aux sorcières en Angleterre est intéressante, et on sait aussi que c'était le cas en même temps en France, et surtout en Allemagne. Ici il s'agit de vivre la vie d'une très jeune fille, mariée à 12 ans à un très jeune homme, qui possède plusieurs maisons et un manoir de famille. Il y a des domestiques, des comptables, on sent un milieu assez instruit, aisé mais sans plus. Je n'ai pas réussi à comprendre vraiment leur situation sociale, et ça m'ennuie. À un moment on parle de "bourgeois", on parle de "Maîtresse du Manoir", de "ses terres", mais jamais on ne comprend si c'est la Gentry ou l'Aristocratie anglaise. le mari, par exemple, n'a aucune activité sinon aller à la chasse avec ses amis. La jeune Fleetwood (oui c'est son prénom) n'a pour responsabilité que de donner un fils à son mari, et à chaque fausse couche l'espoir s'amenuise. Son mari semble l'aimer, sans plus, surtout qu'elle est à nouveau enceinte, malade, ne peut garder aucun aliment, vomit tout le temps. Personne de l'aide, ne la conseille, surtout pas sa mère ni sa belle-mère. Elle n'a personne à qui se confier sauf lorsqu'elle rencontre Alice Grey. Qui se prétend sage-femme.

Leur rencontre me paraît très bizarre, car Fleetwood va se promener dans le bois autour de la maison, seule, à pied, avec ses chaussons de soie et ses beaux vêtements. Elle sort seule, sans suivantes, sans domestiques, bref je trouve ça incohérent avec sa situation. Elle va aussi dans le bois, à cheval, seule. Et enceinte et malade. Elle va en ville, aussi, seule, enceinte et malade, acheter du tissu. Et cette confiance qu'elle donne à cette jeune fille en haillons, avec deux vagues rencontres seulement, ça m'étonne beaucoup. Qu'elle l'installe chez elle comme "sage-femme" car elle connait le pouvoir des plantes, sans lui donner de vêtements corrects, juste comme ça, me paraît incohérent. Cette fille de la campagne parle forcément un dialecte qui n'est pas l'anglais parfait de la gentry. Mais tout le récit est en anglais parlé très moderne, (traduit en français par Fabienne Gondrand), cela n'aide pas pour situer le récit dans les années 1600. le propos semble être la chasse aux sorcières mais son mari Richard et ses amis prennent plutôt ça comme un jeu, ils attrapent n'importe qui, même des gamines, et les logent chez eux en attendant de les amener à la Tour de Pendle.

C'est vraiment dommage. L'histoire aurait pu être passionnante. Elle ne l'est pas. Dès qu'on rentre dans le récit, c'est les invraisemblances qui sautent aux yeux, ce qui fait qu'on ne s'attache ni aux personnages, ni à l'histoire. Les décors sont réduits à un vague bois, une salle du manoir et une chambre. On ne sait même pas comment est ce manoir. Pas de descriptions. Et c'est bien triste.
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Les sorcières de Pendle est un roman comportant une trame historique, le procès des sorcières de Pendle ayant bien eu lieu.

Bon, pour l'Histoire il faudra repasser malgré tout. C'est léger. C'est là juste pour dire. L'autrice a fait beaucoup de recherches pour rendre vraisemblable son récit. Je m'attendais donc à quelque chose de plus fourni.
Car tout ce travail de recherche ne se voit pas vraiment et c'est dommage.
D'une part, ça manque d'épaisseur tout ça. Ça manque de socle, de contextualisation. Je n'y connais rien à cet épisode de l'Histoire, on ne peut pas dire que j'en sais plus maintenant.
D'autre part, les archives comportent beaucoup d'inconnues sur le contexte de ce procès et le sort de certaines femmes. Pourquoi certaines femmes s'en sortent ? Mystère. Pour combler les trous, la fiction prend le relais.
Oui, mais.
Mais on arrive alors dans le roman classique, au récit classique, avec une histoire classique et une héroïne classique. Tout cela est bien ficelé : élément perturbateur, noeud, moments de doute et de suspense… c'est dans l'ordre, ça fonctionne, scolairement c'est très bien. L'héroïne est attachante, on adore l'adorer, fière, courageuse, battante, qui fait face à l'injustice et à l'incompréhension : Angélique l'indomptable (oups, pardon, je me suis trompée de bouquin).


Alors certains parlent de roman féministe… Je suis mitigée sur ce point. Oui le regard sur cette société archaïque est critique, mais ce n'est pas être féministe ça. C'est juste poser un regard postérieur de 4 siècles dessus, regard (plus ou moins) documenté. le roman reste d'ailleurs dans son époque : Fleetwood reste à sa place de femme bourgeoise du 17ème, derrière son mari, épouse, ayant pour seul et unique but de donner un héritier; en aucun cas, le roman ne donne un rôle contemporain aux protagonistes féminins. Fleetwood le dit d'ailleurs très bien à sa sage-femme : "une femme ne fait pas ci, une femme ne fait pas ça…". On s'en offusque, oui, mais est-ce pour autant du féminisme de s'offusquer de ça ? Je ne pense pas. Après ça n'en reste pas moins un récit assez juste sur la condition féminine de cette époque, et c'est quelque chose que j'ai bien aimé (oui j'ai quand même aimé quelque chose !).


Alors il reste l'écriture. C'est une traduction donc il est difficile de juger l'oeuvre originale. En l'état, l'oeuvre en français n'est pas mauvaise, mais banale. Il n'y a pas d'effets de style, pas de musicalité de la langue, pas de surprises narratives, pas de vocabulaire ébouriffant, pas de travail poétique particulier sur le langage… J'ai quand même du mal à imaginer que la traduction serait ratée au point d'avoir retiré du texte original tout son sel; je suis donc plutôt encline à penser qu'on a là un texte commun. En tout cas, je ne lui ai trouvé aucune âme.


Il reste que c'est un récit captivant, qui se lit bien, avec une héroïne qu'on aime apprécier, des personnages masculins qui nous offusquent et qu'on adore détester (ah le rustre Roger !), des situations qui nous scandalisent aujourd'hui… bref un roman qui provoque des réactions, mais encore heureux en fait, parce que c'est quand même ce qu'on attend a minima d'un roman (en tout cas en ce qui me concerne).


Bref, toute cette bafouille pour dire que l'idée de départ de ce roman est certes très bonne mais malheureusement elle est largement sous-exploitée. Je crains que ce bouquin ne reste pas longtemps dans ma mémoire, ni son contenu ni sa forme ne m'ont marquée.
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Hé bien, voilà ma première petite déception de 2023...

Pourtant ce roman me paraissait prometteur, il réunissait des thèmes qui me parlent : les sorcières dans notre dimension historique, la condition de la femme, l'entraide et la solidarité.. et pourtant. Je me suis ennuyée sur bien 2/3 du roman, ça me paraissait très TRÈS long. le dernière tiers m'a un peu plus accroché mais n'a pas pu rattraper les dégâts, malheureusement.
Je ne me suis attachée à aucun personnage : Fleetwood est ennuyeuse à souhait, elle n'a rien à faire de ses journées à part se balader avec son chien; Alice, la jeune femme qu'elle rencontre et qui devient sa sage-femme, m'a paru quasi antipathique. Alors je sais bien qu'au début, leur histoire d'amitié est basée sur un arrangement mutuel (je te paie grassement et tu fais en sorte que je ne meure pas en couches) mais franchement, elles passent des mois à se côtoyer et ne font réellement connaissance qu'à plus de la moitié du roman. Alice est aussi accusée de faire usage de sorcellerie avec une douzaine d'autres femmes, elles aussi assez peu agréables pour le peu qu'on nous les présente. La jeune fille qui les a vendue est dépeinte comme une petite sournoise et égoïste. Égoïste comme les hommes du roman, le shérif qui rêve de brûler toutes ces femmes pour bien se faire voir du Roi, et le mari de Fleetwood, pour des raisons que je tairais pour ne pas vous spoiler si vous lisez ce roman.

Bref, ça n'a pas collé pour moi. Les thèmes de la condition de la femme et du patriarcat sont abordés, mais pas assez explorés à mon goût. le seul point que j'ai apprécié, c'est le fait que cette histoire soit tirée de faits réels. L'autrice nous explique dans les remerciements que le procès des sorcières de Pendle a réellement pris place, ainsi que Fleetwood et son mari. Là encore, je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler.

Bref, un rendez-vous manqué pour moi 💔
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Et... c'est un abandon ! J'ai lutté, mais à un moment donné, ça n'était plus la peine. Déjà, j'ai été surprise de trouver des scènes aussi dures au début du roman. Un personnage malade, beaucoup de sang (et autres fluides, mais je t'épargne ça) et des descriptions assez désagréables. Ensuite, je pense que j'ai été totalement déçue par le manque d'action. Il y a un gros décalage entre le résumé et ce qui se passe réellement dans le roman. À la moitié, où je me suis arrêtée, des personnages peu attachants et un gros manque de direction dans l'intrigue principale.
Lien : https://www.lesplaisirsdesmo..
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Je sors déçue de cette lecture qui promettait en apparence une belle histoire…
Je crois qu'il s'agit d'un rendez-vous manqué pour l'auteur, car elle aurait pu faire de ce livre une véritable pépite, mais n'en n'est sortie qu'avec une histoire banale. Je m'explique lorsque j'ai lu la synopsis , j'ai vraiment été enthousiasme à l'idée de découvrir cette amitié être l 'héroïne et cette sage femme connaissant la botanique les vertus de plantes accusée de sorcellerie sur fond du célèbre procès des sorcières de Pendle en 1612 se déroulant à Pendle Hill, dans le comté du Lancashire

Je pensais que l'auteure allait bien entendu vu qu'elle le met dans le titre parler davantage de cette tranche d'histoire du procès. Or, l'auteur l'occulte,à peine l'effleure-t-elle du bout de quelques mots… quelques phrases parsemées ici et là noyés dans cette histoire qui en fin de compte se relève très simplette.

Sans en faire pour autant un roman historique, Il y a un manque cruel de recherche historique qui aurait donné davantage de profondeur et de richesse à cette histoire ! Alors qu'il s'agit d'un des épisodes les plus documentés et les plus célèbre ce thème ! Beaucoup plus riche, interessant de creuser davantage pour encore mieux imbriquer cette amitié entre les deux femmes...Or tout tourne autour de fleetwood .

Alice Gray aurait du être le centre de cette histoire car il est bien question de sorcière ou du moins de femme accusée de sorcellerie non ? Hélas on n'a eu droit qu'à une maigre attention de l'auteur la réduisant presque au seconde rôle ! … Que c'est bien dommage ! Cela aurait été si interessant de plonger dans son monde que ce soit sa vie privée, mais aussi de la voir évoluer dans la nature en quette de plantes qui soulageront les maux de, d'en savoir un peu plus sur ses connaissances.

Certes Fleetwood est le personnage principal du roman qui cherche à sauver sa sage femme pour se sauver elle-même ainsi que son enfant. Elle nous apparait au début de l'histoire, ma foi tout à fait sympathique, mais devient au fil des lignes agaçante. A plusieurs titres. C'est anecdotique, des détails..Une femme ayant déjà fait 4 fausses couches mais qui continue à éperonner son cheval à travers la campagne, qui n'arrête pas de tomber…Stop…. Un peu de bon sens. Je passerai outre le décalage encore les pensées à contre courant de l'époque et son attitude … Tout tourne autour d'elle et de son époux. Il s'agit en fin de compte d'une histoire de couple agrémenté de l'ombre d'une sage femme herboriste accusée de sorcellerie.
Néanmoins je tenais à apporter deux éléments positifs : l'ambiance boisée, anglaise est bien retranscrite, j'ai beaucoup aimé ce qui je crois m'irrite encore plus car il aurait pu en sortir un très bon roman.Ensuite la petite touche à la fin qu'on s'y attend pas. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.
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Déception pour moi avec ce roman!

Moi qui m'attendais à des histoires de sorcières, à vivre le procès avec elles, je me suis en fait retrouvée dans l'histoire conjugale de Fleetwood et Richard. La réalité n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais en ayant lu le résumé.

J'ai eu du mal avec le personnage de Fletwood qui malgré les soucis qu'elle a eu pour tomber enceinte parcourt la moitié du territoire à cheval comme si de rien n'était, sans aucune conséquence. Un peu trop surréaliste pour moi. L'histoire avec Judith aussi pour moi c'était vraiment du superflu pour meubler et écrire plus de pages.

J'ai eu du mal avec les longueurs et j'avais cette impression de lire un récit qui n'avançait pas. Il y a une partie du livre pour laquelle je n'ai lu que les dialogues car j'en avais marre et je n'ai pas du tout été perdue dans l'histoire tellement que les descriptions sont longues.

C'est dommage, je pense que l'autrice avait pourtant un bon sujet entre les mains. Un sujet qui m'intéressait en tout cas.
Je suis tout de même curieuse de découvrir un autre de ses romans pour voir ce qu'il en est.
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