AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 92 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le moins que je puisse dire c'est que cette lecture m'a fait buter sur un seuil.
Comme lecture adulte recommandable aujourd'hui , disons que non et vraiment non. En jeunesse, oui pourquoi pas et franchement oui d'ailleurs.
C'est un texte au style soigné qui affiche une forme assez passée avec des allures de classicisme réussi. le texte est représentatif de l'Age d'or de la SF. Il est bien sous tous rapport dans le contexte de sa date de parution , donc à titre documentaire on peut le recommander à tous, aveuglement . Mais pour une lecture contemporaine ce n'est pas raisonnable de le recommander à tous, sauf dans le cadre d'une lecture jeunesse de Space Opera.
Je ne vais pas dévoiler l'histoire , mais disons que l'on est en contexte pseudo scientifique ,avec passage extratemporel de l'esprit d'un corps à l'autre à travers l'espace et le temps , une durée temporelle incommensurable et une distance non moins incommensurable .Par ailleurs le récit est immergé dans une géopolitique de type complètement traditionnel. Dans ce lointain futur ,au lieu d'écrire région ,vous écrirez étoile, vous lirez année lumière au lieu de kilomètre et enfin puit de gravité au lieu de colline. Il vous faudra aussi compter avec des princes, des rois , des empereurs. Donc avec tout le bottin mondain de la noblesse galactique.
C'est un récit mouvementé aux qualités éducatives potentielles certaines. La transgression du statut social est au coeur du roman et cela favorise efficacement l'identification facile avec les personnages du texte par un large public. C'est une oeuvre qui en son temps avait une ampleur certaine.
Cet ouvrage ferait potentiellement une excellente bande dessinée ou un excellent film d'animation, je le jure !
Commenter  J’apprécie          476
Un empire galactique. Des étoiles à perte de vue, chacune accompagnée de mondes peuplés d'étranges créatures. Des vaisseaux naviguant par milliers sur les marées stellaires, s'affrontant en d'improbables armadas au milieu d'explosions cataclysmiques et de faisceaux multicolores. de nobles héros, élancés, vaillants, séduisants, un peu téméraires, à l'oeil vif et à l'intelligence pratique. Des femmes fatales, au caractère solide et à la beauté sidérale. Des ennemis implacables. Des armes absolues, capables d'anéantir un système solaire, voire une galaxie entière.

Du suspense ! de la romance ! de l'action !

La garantie d'un dépaysement total. [...]
Hamilton (à ne pas confondre avec l'auteur britannique homonyme de l'Aube de la Nuit et de l'Etoile de Pandore) est une référence en la matière, spécialiste (avec ses amis E.E. Smith et Jack Williamson) de ces récits fondés sur l'épopée stellaire : chez lui, les vaisseaux sont des croiseurs intergalactiques qui filent "cent fois plus vite que la lumière à travers l'espace sidéral."
Les belligérants usent d'armes atomiques, de faisceaux de lumière cohérente quand ce n'est pas une arme secrète tel ce disrupteur "qu'on avait utilisé en 129 411 pour repousser les monstrueux envahisseurs venus d'un des Nuages de Magellan"…
Et, bien entendu, les princesses y sont sublimes : voici Lianna, reine de Fomalhaut, fiancée de Zarth Arn dont Gordon, simple employé new-yorkais, occupe le corps.
"Fierté, beauté, conscience de sa valeur et de son autorité, telles étaient les qualités que Gordon lut sur le visage finement ciselé, les lèvres rouges et légèrement dédaigneuses, les yeux gris et froids de la princesse…"
Pas étonnant que ce brave Américain du XXe siècle en tombe amoureux – sans savoir que son alter ego la hait profondément. Mais c'est aussi compter sans son épouse morganatique, Murn :
"Ses longs cheveux noirs flotaient sur ses épaules nues, encadrant un visage adorable dont les yeux bleu foncé rayonnaient de bonheur. Une enfant ? Ce n'était pas un corps d'enfant qui transparaissait sous la chemise de nuit arachnéenne…"
[...]
Allons, c'est moins puéril qu'un Buck Rogers mais de la même veine, c'est assez enlevé, parfois suranné et toujours léger, sous des tournures empesées. On n'est pas très loin du cadre de Star Wars, la mythologie et l'aspect initiatique en moins. Peut-être moins réussi que son cycle des Loups de l'Univers, ce roman n'en reste pas moins agréable à lire. Il s'est vu adjoindre, bien plus tard, une suite, assez dispensable sauf pour ceux qui seraient tombés sous le charme désuet des personnages. [...]
Commenter  J’apprécie          110
les rois des étoiles et le retour aux étoiles...
La quintescence du Space Opéra des années 50(spacieux, bariolé, non euclidien et efficace), qui a fait la grandeur du genre.
Les rois des étoiles est le rêve de chaque lecteur de S.F. des 20ème et 21ème siècle, se faire extraire de notre monde moderne terne et ennuyeuse pour être propulsé dans 200 000 ans pour vivre une véritable grande aventure, avec de belles nanas et du pognon à la clefs... et cerise sur le gâteau sauver la galaxie... Que rêver de plus... "Enfin une aventure à ma hauteur" se dirait n'importe quel marchand de bande dessiné sortit d'un épisode des simpsons. C'est ce mythe qui nous accroche au cycle des rois des étoiles. Et tant pis s'il nous paraît un peu naîf et culcul la praline, on ne demande pas aux héroines de space opéra d'avoir inventer la poudre ni l'eau chaude.
Je vous invite vraiment à lire ce cycle dont l'aspect vieillot et insouciant en accroît considérablement le charme.

http://sfsarthe.blog.free.fr


Lien : http://sfsarthe.blog.free.fr
Commenter  J’apprécie          50
Avec Edmond Hamilton on est dans le classique. Et rien de plus classique que "Les rois des étoiles". C'est tellement classique que tous les clichés sont présents : un empire intergalactique, un héro intrépide pour sauver l'univers (rien de moins!), une belle princesse (ça ne vous rappelle rien?), des combats spatiaux, etc.

Exactement le genre d'univers et de livres qui a du jouer dans la création de Star Wars indirectement. Ok je m'avance, mais il y'a pas mal de choses communes.

"Les rois des étoiles" a pris au passage un coup de vieux. Il faut garder à l'esprit qu'à l'époque, on était pas encore allé dans l'espace. Tout n'est que spéculation et fiction. Mais en même temps, on s'amuse à lire ce livre. Pour ma part j'ai trouvé cela gentiment distrayant. Imaginant les protagonistes dans des costumes tout droit sortis de vieux films de SF, avec tout le coté Kitsch et dépassé qui va avec. Un petit goût de Pulp en plus et ça vous donne une bien belle image. Et je l'ai lu comme un de ces pulps d'autrefois (ce qu'il est à peu de chose prêt!). Lisant le livre avec un regard décalé temporellement... et du coup c'est amusant. D'un autre coté, je conçois bien que d'autres ne s'y amusent pas. Trouvant le style littéraire dépassé, les images surannées, et le synopsis daté et minimaliste. Quel intérêt y-t-il à le lire alors? de un : le plaisir du divertissement à pas cher, c'est certain, sinon on passe à autre chose. Et de deux : l'intérêt historique qu'il représente dans le genre.

A mettre dans toutes les mains? Je ne crois pas. Mais c'est finalement sympathique, et bien moins daté que je ne le pensais. A trop lire des "c'est dépassé mon gars", on s'attend au pire. Pourtant c'est de ce genre d'ouvrage que tout vient dans le genre. Un classique à ne pas mettre entre toutes les mains donc. A lire pour les puristes, quant aux autres : passez votre chemin. Il y'a d'autres bouquins bien meilleurs dans le genre que le space op' de papy, même si c'est un bon divertissement.

A savoir si je lirai "Le retour aux étoiles" qui fait suite? Je ne sais pas... Peut-être pas.
Lien : http://naufragesvolontaires...
Commenter  J’apprécie          40


Lecteurs (257) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4872 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}