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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
5 étoiles pour ce livre. Déjà le lieu de l'histoire, l'Alaska est complètement dépaysant. Partagée entre l'envie de vivre une telle aventure et effrayée par l'intensité du travail à accomplir pour ne pas mourir de faim, de froid et autre joyeusetés.... Je laisse la place à l'héroïne qui elle doit en plus subir un père violent et cinglé et une mère adorée mais faible.
L'amitié profonde entre les habitants de ce trou paumé m'a beaucoup touché. L'histoire d'amour est mignonne mais ce n'est pas ce que j'ai aimé le plus.
Bien écrit, presque addictif j'ai beaucoup aimé.
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« le Paradis blanc » est un roman époustouflant! Époustouflant de part ses descriptions de cet Alaska durant les différentes saisons avec tout ce qui peut s'y passer. Époustouflant de part son histoire elle même: la violence, la mort, la peur mais aussi l'amour, l'amitié, l'entraide. Et quoi de mieux que devoir commencer ma lecture quand les températures ont commencé à baisser. Car « le Paradis blanc » se lit au chaud, sous un plaid, et les nombreuses pages font défiler un paysage glacial et chaleureux en même temps. J'ai littéralement plongé dans cette nature hostile à l'homme et que celui ci en fait fît. J'ai vécu neuf mois par an dans la nuit. J'ai travaillé très dur durant l'été afin d'être prête à affronter les longs mois d'hiver. J'ai appris à écouter la nature et les bêtes qui la composent. J'ai tenu un fusil pour me défendre. J'ai appris à pêcher, chasser, cultiver, couper, trancher, dépecer, cueillir, vivre sans eau courante ni électricité, conduire une moto neige. L'hiver en Alaska est obscur, terrifiant..

Mais « le Paradis blanc » ce n'est pas que l'Alaska, même si c'est un des personnages essentiels, c'est aussi le vie d'une communauté qui ne peut compter que sur eux-mêmes tellement ils sont isolés du reste du monde. Et cet isolement peut être dangereux, comme c'est le cas de Ernt dont les traumatismes de la guerre sont de plus en plus effrayants pour sa femme et sa fille. Sa femme, Cora, qui lui voue un amour sans limite alors qu'il la fait souffrir physiquement et psychologiquement. Et Leni, cette fille qui grandit en Alaska, qui ne comprend sa mère car elle ne veut pas quitter son père, qui n'a jamais eu d'amis jusqu'à sa rencontre avec Matthew, le fils de l'ennemi juré de son père, qui a une relation fusionnelle avec sa mère à devenir inséparables comme les deux doigts de la main, qui va avoir son diplôme, qui va connaître la violence conjugale, la violence des clans, la violence de l'hiver alaskien et qui va connaître l'amour. J'ai aimé passer toutes ces années en compagnie de Leni, la découvrir, la voir grandir, la voir affronter l'Alaska et son père. Je me suis prise d'affection pour tous les autres personnages du roman qui donnent foi à l'entraide et à l'amitié. Je n'ai qu'un conseil: installez vous confortablement dans votre fauteuil avec une tasse de thé et un plaid (accessoirement un chat) et laissez vous emporter par « le Paradis blanc », vous ne le regretterez pas!!
Lien : https://unbrindesyboulette.w..
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Quel roman incroyable ! Un véritable coup de coeur pour ma part.
Je n'y croyais pas car l'Alaska et moi, ça fait deux. Cependant, la magie de la plume de l'autrice a opéré. Que d'émotions ! Des personnages extrêmement bien construits, une histoire familiale pour laquelle notre coeur palpite...
J'ai tout aimé dans ce livre.
Ce roman traite d'un sujet si lourd : les femmes battues.
J'ai trouvé que l'autrice parvenait judicieusement à mettre des mots sur ce que peuvent ressentir celles qui se font violenter, mais également les proches qui assistent à cela et qui se sentent impuissants.
Ce roman est lent dans la première partie car l'autrice prend le temps d'installer le décor. Je n'ai cependant pas trouvé cela dérangeant. Au contraire, j'ai adoré.
Nous rencontrons également ici une incroyable histoire d'amour. Que c'était beau et poignant !
Vraiment, une excellente lecture dont je me souviendrai !
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Le Paradis blanc est le deuxième livre de Kristin Hannah que je découvre et c'est une deuxième claque.
Nous sommes donc face à une grande autrice qui fait vibrer les émotions grâce à ses mots et qui vous embarque aussi bien pendant la seconde guerre mondiale en France, qu'au fin fond de l'Alaska dans les années 70.

Dans ce livre, nous allons suivre la famille de Leni, jeune adolescente dont la vie est bouleversée par le fait que son père ai fait la guerre du Vietnam. Ce dernier traumatisé par ce qu'il a vécu en garde des séquelles, notamment d'horrible cauchemar et il va décider d'emmener sa famille vivre en Alaska, loin de tout.
Mais est ce une bonne idée que d'aller s'isoler ainsi alors qu'il devient violent ?
On suit donc la petite Leni, à laquelle on s'attache énormément, son père Ernst et sa mère Cora avec qui elle a une relation très fusionnelle.
Mais on a aussi l'Alaska comme personnage principal. C'est un véritable voyage dans le grand froid et le noir que l'on vit au fil des pages et on en a des frissons.

Un livre magnifique, qui m'aura fait verser quelques larmes, sur les liens familiaux, l'amitié, la solidarité et l'amour.

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Kristin Hannah m'avait bouleversée avec son roman « le Chant du Rossignol ». J'y avais apposé la mention « coup de coeur » – pour laquelle je suis assez avare – parce qu'elle a laissé sa patte sur mon esprit longtemps après en avoir tourné la dernière page. Elle a ainsi rejoint le club des auteurs et autrices dont j'explore les nouveautés les yeux fermés. Ce deuxième roman est venu confirmer son talent fou et sa sensibilité hors-du-commun.

Dans « le Paradis Blanc », Kristin Hannah choisit une fois encore d'aborder des moments forts de l'Histoire. Après la Seconde Guerre Mondiale, la voici qui traverse l'Atlantique pour rejoindre la côte ouest des États-Unis où vivent Leni et ses parents. Depuis son retour du Vietnam, son père n'est plus le même. Dominé par son addiction pour l'alcool et son comportement impulsif et colérique, Ernt contraint sans cesse sa famille à déménager pour lui permettre de retrouver du travail, faisant de Leni une fillette isolée. Elle ne reste jamais assez longtemps au même endroit pour forger des amitiés, et se réfugie donc dans les livres. Quand Ernt hérite d'un lopin de terre en Alaska d'un camarade tombé au combat, la fillette a vraiment envie d'y croire autant que son père. Dans cet endroit où seuls les plus forts et les plus malins subsistent, Ernt n'aurait plus à se battre contre une société qui tend à le rejeter ; il pourrait enfin trouver sa place et offrir un cadre de vie stable à sa femme et à sa fille. Mais l'Alaska n'est pas seulement une terre de liberté et d'autosuffisance. Ses longs hivers en rendent plus d'un complètement fou et les anciens racontent que vous n'y avez droit qu'à une seule erreur. La seconde vous tue.

Entre un père dépendant et violent, qui n'hésite pas à lever la main sur sa femme pendant ses crises, et une mère prête à tout pardonner par amour, on redoute d'emblée le pire pour cette fillette lorsque viennent en plus s'ajouter à l'équation les dangers mortels de la nature. Mais elle trouvera sur place des alliés de taille, comme Marge et la famille Walker. Tandis que celle de l'ancien compagnon de guerre d'Ernt viendra entretenir les vices de ce dernier.

De sa plume riche et soignée, Kristin Hannah nous fait traverser les années aux côtés de Leni. Dans tout ce que l'Alaska a de plus beau et de plus sombre. Elle dépeint sans concession les conséquences dramatiques de l'alcoolisme, d'un stress post-traumatique qu'on laisse se déchaîner, ainsi que les liens inextricables de l'amour et de la famille. On les voit tous essayer si fort de laisser leur passé derrière eux, on aimerait tant y croire. Pourtant, Leni devient adulte et tout semble aller de mal en pis. Au fil de ses mésaventures, Leni réalise combien sa famille est dysfonctionnelle, combien l'amour que partagent ses parents est toxique pour eux tous.

L'Alaska me fascine depuis toute petite, lorsque le célèbre « Croc Blanc » de Jack London a atterri entre mes petites mains, et je dois avouer que malgré les cruelles vérités énoncées par l'autrice, ce roman ne fait qu'exacerber cette envie irrépressible de m'y rendre un jour.

En dépit de sa noirceur et de cet arrière-goût de fatalité qu'il nous laisse parfois en bouche, ce roman est une ode à l'amour. Celui d'un père déchiré entre ses démons et ses êtres chers. Celui d'une mère pour l'homme de sa vie, même brisé, et pour sa petite fille, son roc, son espoir. Celui d'une jeune fille envers ses parents. Envers un camarade de classe. Envers un pays. Un mode de vie. L'amour de ces habitants du bout du monde, veillant les uns sur les autres puisque ainsi isolés, ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Nous espérons tant les voir briser les spirales infernales dans lesquelles la vie s'évertue à les plonger, encore et encore. Nous chutons avec eux, le coeur en lambeaux. Nous espérons un dénouement heureux, envers et contre tout.

« le Paradis Blanc » est une oeuvre d'une grande humanité, elle nous met face à ce qu'il y a de plus brut dans ses personnages, et à cette quête du bonheur qui en a épuisé plus d'un. Elle nous parle de pardon, de rédemption et de résilience. Une oeuvre aussi forte que sa jeune héroïne que nous suivons de l'enfance à l'âge adulte, brindille offerte aux tumultes des quatre vents – qui n'en ressortira peut-être pas indemne, mais assurément plus forte que ses parents ne l'ont jamais été. Ce roman ne peut laisser personne indifférent tant il touche à des thèmes universels et toujours d'actualité.
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On suit toute l'histoire du point de vue de Leni, 13 ans lorsque le livre commence. C'est une adolescente qui a du mal à trouver sa place, ils vont de ville en ville et elle ne sent chez elle nul part. Lorsqu'ils arrivent en Alaska, elle croit vraiment à un nouveau départ.

J'ai beaucoup aimé le décor de ce roman. Ça ne m'a absolument pas donné envie d'aller vivre là-bas, les conditions sont vraiment rudes, mais j'ai trouvé ça très intéressant. Pour ne rien gâcher, les personnages sont superbes. Ils sont bien décrits et surtout, les personnages secondaires ne sont pas en reste. L'auteure n'hésite pas à maltraiter ses personnages et j'ai vécu avec eux tous ces durs moments. Des thèmes très forts sont abordés, je ne veux pas vous spoiler- même si je trouve que le résumé de l'éditeur en dit un peu trop à mon goût. Mais on y parle entre autres de ces hommes traumatisés après la guerre du Vietnam et ce climat de guerre froide même dans un endroit aussi reculé que l'Alaska.

On suit Leni sur plusieurs années et je me suis vraiment attachée à son personnage. J'aurais même aimé passer encore plus de temps avec elle et que le roman se poursuive un peu même s'il y'a une sorte d'épilogue qui nous permet de ne pas être frustré.

C'est un roman très visuel et très bien écrit, je me suis vraiment vue en Alaska. J'ai beaucoup de respect pour ces gens qui vivent dans des conditions aussi rudes, l'entraide qui règne entre les habitants fait chaud au coeur.
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Il y a des livres qui vous emportent dés les premières pages, que vous ne pouvez plus lâcher de peur d'abandonner vos personnages, c'est ce qui c'est passé pour moi avec LE PARADIS BLANC de Kristin HANNAH.J'avais déjà beaucoup aimé son premier roman LE CHANT DU ROSSIGNOL, là j'ai adoré ce nouvel opus.

Au milieu des années 70, Leni, toute jeune adolescente, part avec ses parents vivre en ALASKA. Son père, Ernt, vétéran du VIETNAM, n'est plus que l'ombre de lui-même. Devenu colérique et violent, il terrifie sa fille et sa femme qui lui voue un amour sans borne. Toute la famille espère que ce énième déménagement sera enfin synonyme de nouveau départ, permettra à chacun de se retrouver et d'apaiser les tensions. L'espoir de voir Ernt se reconstruire est vite balayé par les difficultés de l'installation dans une vieille masure et l'hostilité de la nature. Bientôt le premier hiver arrive et la famille tente de vivre ou plutôt survivre malgré la rudesse du climat et les tracas financiers. Venir dans cet état perdu aux confins du pays n'était peut-être pas la solution pour sauver ce qu'il restait de la famille ALLBRIGHT….

Contrairement à son titre, ce nouveau roman de Kristin HANNAH est loin des images paradisiaques et idylliques que peuvent éveiller chez le lecteur l'évocation des grandes étendues neigeuses, de la nature vierge de toutes actions humaines. Il s'agirait plutôt d'une invitation à vivre l'enfer dans des paysages certes magnifiques mais hostiles et qui aiguisent le côté obscur des hommes et surtout celui de Ernt. Ernt qui va faire vivre un enfer à sa famille. Revenu perturbé de sa mobilisation au VIETNAM, il ne se contrôle plus et violente sa femme, les longs mois d'hiver et le peu de luminosité agissent sur sa personnalité comme un accélérateur de particules et aggravent son état. Leni et sa mère Cora tentent de faire profil bas pour éviter toute crise et vivent dans la peur et l'angoisse.

Heureusement, au coeur de ce bout du monde, la fraternité des habitants, l'entraide viennent apaiser les douleurs et les peines. La truculente Large March et la famille décomposée Walker sont les plus proches voisins des ALLBRIGHT et ils viennent toujours à la rescousse avec bienveillance mais aussi défiance vis-à-vis de Ernt dont ils soupçonnent les démons. Leni, qui n'a jamais réussi à se lier d'amitié, découvre grâce à Matthew, le fils WALKER, ce qu'avoir un ami signifie. Elle partage avec Matthew son banc d'école du petit village mais aussi ses lectures, ses secrets et ses doutes. Les deux gamins deviennent inséparables au grand damne de Ernt qui ne supporte pas et exècre le père, Tom WALKER.
Au milieu de ces habitants reculés, la famille HARLAN fait figure d'excentrique avec à sa tête, Mad Earl, le paternel charismatique. Avec des relents de survivalisme, le patriarche tente de prévenir la fin du monde et entraîne ses proches dans cette démence. Ernt qui partage la vision du vieux fou lors de nombreuses beuveries rejette toutes nouveautés et tout modernisme au sein de cette communauté, il s'enferme dans son monde et devient de plus en plus taciturne jusqu'à commettre l'irréparable.

Dans cette ambiance délétère, Leni nous raconte son quotidien, nous fait partager ses angoisses, ses révoltes et ses bonheurs. Elle entretient une relation fusionnelle avec sa mère qu'elle tente vainement de protéger mais dont elle ne comprend pas l'obstination à vouloir rester sous le joug d'un mari et d'un père violent. Leni s'émerveille de la nature qui l'entoure, prend finalement plaisir aux besognes journalières et s'habitue au manque de confort du petit chalet, elle devient une vraie alaskienne, aime sa nouvelle vie surtout lorsqu'elle est aux côtés de Matthew. J'ai totalement adhéré au personnage de Leni que j'ai trouvé touchante et authentique, j'ai aimé qu'elle me narre son histoire, ses journées, ses amours, qu'elle me fasse ressentir ses tourments (au risque d'être tourmentée moi-même !) et qu'elle me montre les beautés de l'ALASKA. Sa relation avec sa mère m'a émue et j'ai été à ses côtés dans les bons comme dans les très mauvais moments. Leni est une héroïne hors norme, marquante et bouleversante que j'ai eu des difficultés à laisser une fois la dernière page tournée.

J'aurais voulu être encore à ses côtés pour des jours meilleurs, connaître la suite de son destin malgré les presque déjà 600 pages du roman .C'est dire si j'ai aimé ! Ce livre aborde tellement de sujets intimes et graves qu'il ne peut laisser indifférent.

LE PARADIS BLANC c'est aussi une ode à l'ALASKA, terre sauvage à l'époque du livre qui connaîtra par la suite une modernisation rapide mais relativement modérée surtout vouée au tourisme dans ses plus grandes villes. Kristin HANNAH magnifie la nature, les paysages, la faune, la flore, le climat. La région est hostile mais tellement belle qu'on peut comprendre la volonté de certains de vouloir la garder pour eux, de ne pas voir arriver les foules touristiques. L'auteur pointe ici aussi les enjeux de l'urbanisation et ses dérives.

LE PARADIS BLANC est un roman qui hypnotise, envoute. Pour le lire, on se pelotonne sous un plaid près du feu de cheminée et on part aux côtés de Leni en ALASKA, on veut rester auprès d'elle, surtout ne pas briser ce lien entre elle et nous, et on termine ce livre les larmes aux yeux mais empli d'espoir aussi.

MYMY



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Il se dit qu'il pourra peut-être si reconstruire ... c'est aussi ce que pensaient Leni et sa mère quand ils partirent pour l'Alaska.
Dès les premières pages j'ai eu cette impression que cette lecture allait être sombre, difficile je ne me suis pas trompée. le paradis blanc c'est un roman où l'on glisse doucement dans la noirceur de cette intrigue. Les thèmes abordés sont la violence conjugale , les relations toxiques , le retour des soldats après la guerre du Vietnam.
Kristin Hannah a su dépeindre avec justesse ses personnages et leurs sentiments . Ils sont fragiles, humains, nuancés dans leurs émotions.
L'Alaska a une place importante, elle est aussi envoutante que dangereuse.
D'ailleurs dès leur arrivée on leur dit " Ici vous pouvez commettre une erreur, la deuxième vous tuera". Quand un lieu devient aussi essentiel qu'un personnage alors vous avez entre les mains un récit puissant.
J'ai adoré ce roman qui m'a bouleversé et qui est un gros coup de coeur.
Lien : https://adelineaupaysdeslivr..
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Ah bah dame !! Ça pour une lecture, c'est une lecture.
Pas un coup de coeur mais pas loin.
Un "petit" pavé d'environ 550 pages. L'immersion dans l'Alaska des années 70.
On suit une famille qui migre vers cette région, pour se reconnecter et fuir le "monde moderne".
C'était génial ! Je ne veux pas trop en dévoiler mais vraiment c'est bouleversant.
J'ai pleuré, 2-3 fois (bon ok 5-6). J'ai été hyper touchée par ce livre. C'est juste, sans être gnangnan. le long format permets de bien détaillé chaque personnage, chaque lieu et c'est ce que j'ai le plus apprécié. On entre en profondeur dans la psychologie des personnages et on peut anticiper leurs réactions c'était vraiment cool. Et c'est certainement ce qui m'a le plus plu !
Je recommande vivement !
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J'ai aimé l'Alaska et ses immensités glaciales, aussi merveilleuse qu'hostile. Ses habitants accueillants et solidaires.
J'ai aimé Cora et son courage, son amour inconditionnel.
J'ai aimé Leni et sa faculté d'adaptation.
Je n'ai pas aimé Ernt mais finalement c'est lui aussi une victime. Les dégâts psychologiques causés par la guerre du Vietnam, ça vous change un homme.

J'ai adoré ce roman qui véhicule tant d'émotions, qui aborde tant de thèmes durs ( alcoolisme, violence conjugale, SPT ...). Une lecture qui m'a happée et qui restera gravée.
On n'est pas loin du coup de coeur.

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