AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782749927787
525 pages
Michel Lafon (07/04/2016)
4.35/5   605 notes
Résumé :
~~France, 1939.
Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu'un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d'accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays...
Sa sœur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans d... >Voir plus
Que lire après Le Chant du rossignolVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (138) Voir plus Ajouter une critique
4,35

sur 605 notes
Tout a été dit déjà mais tant pis .....
Voici une saga historique et familiale sur fond de deuxième guerre mondiale , de près de 700 pages , l'histoire mouvementée , passionnante , de deux soeurs que tout oppose , Vianne et Isabelle Mauriac, qui ont perdu leur mère, à l'âge de 14 et 4 ans respectivement ......
En 1939, Vianne l'aînée , institutrice , mère de Sophie, qu'elle va protéger du mieux qu'elle le peut pendant toute la durée de la guerre, mariée à 17 ans à Antoine, lui fait ses adieux, dans le parfum exaltant du jasmin, au sein du jardin de sa propriété , où les roses poussaient le long de la haie de troènes ..car il part au front .......
Elle se souvenait d'avoir connu un peu la guerre, pas par le fracas , la fumée et le sang mais par ses conséquences ......
Elle se rappelait avoir eu faim et tout le temps froid lors de la grande guerre et surtout du retour de son père, il boitait, soupirait, restait silencieux, s'était même mis à boire ........
Isabelle , elle, têtue, rebelle, fougueuse, impétueuse , éprise de liberté , persuadée de ne jamais avoir été aimée mais abandonnée par son père, quittait par tous les moyens les pensionnats où il l'envoyait ........
Elle s'enfuit à Paris et s'y installe le jour .......de l'entrée des Allemands dans la ville....s'enrôle dans la Résistance sous le nom de code "Rossignol " et fait passer des pilotes Anglais jusqu'en Espagne !
De son côté , Vianne n'a pas le choix : elle est forcée d'accueillir un officier Allemand sous son toit .
Elle choisit de protéger sa fille à tout prix, quelqu'en soit le prix! N'en disons pas plus !
Deux destins deux soeurs qui vont se battre chacune à leur manière pour leur survie ,leur liberté, leur dignité , l'une impulsive , l'autre prudente, tour à tour agaçantes et touchantes, traversent la guerre avec un courage et une rage incroyables !
Malgré quelques invraisemblances parfois et des personnages attachants mais un peu caricaturaux, à l'américaine , l'auteur décrit d'une manière romancée, bien écrite , bien construite, humilité et sensibilité , les tourments et le courage des femmes pendant la guerre ! C'est un ouvrage poignant, surtout dans la deuxième partie, sur l'amour, la résilience, pétri d'humanité et d'une justesse inouïe , un hommage vibrant à la résistance et à ces héros ( héroïnes )anonymes qui risquaient chaque jour leur vie au nom de leurs convictions et de l'idée qu'ils se faisaient de la liberté !
Ouvrage dédié à l'amour filial et fraternel, aux idéaux, au rôle déterminant des femmes , malgré les non -dits , les manques et les regrets, au milieu des horreurs, de l'inhumanité des temps de conflits qui oblige chacun à sortir de soi pour le pire ou le meilleur .
J'ai passé une grande partie de la nuit dernière à finir ce beau livre !
Choisi à cause du titre et de la première de couverture( en poche ) , et de ma libraire Marie !
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr !
Commenter  J’apprécie          594
« le Chant du Rossignol », c'est l'histoire de deux soeurs, à l'aube de la Seconde guerre mondiale. 1939. Vianne Mauriac (l'aînée) et Isabelle Rossignol (la cadette), issues d'une famille déchirée depuis la mort de leur mère, habitent une France occupée par l'ennemi. de prime abord, toutes deux ont des personnalités que tout oppose. Pourtant, elles désirent la même chose et chacune tente à sa manière de survivre comme elle le peut. Tandis que son mari est mobilisé, Vianne se voit dans l'obligation de partager son toit avec un officier allemand et n'ose dire quoi que ce soit de travers. Pour protéger sa fille Sophie, elle est prête à faire tous les sacrifices possibles, à se plier à toutes les exigences, malgré son aversion envers l'envahisseur.

De son côté, Isabelle, célibataire sans enfants, fille au tempérament de feu, langue acérée, peu encline à suivre les ordres, rebelle de nature, qui depuis toujours défie toute autorité, même dans des circonstances normales, refuse de coopérer. Pour ne pas mettre sa soeur et sa nièce en danger, elle sera donc contrainte de quitter leur village, Carriveau. Elle a de toute façon bien d'autres projets pour la France...

Le chemin des deux soeurs se séparera dès le début du conflit et chacune devra trouver le courage de continuer à avancer dans ce monde qui ne ressemble plus à celui qu'elles ont connu; à travers les peines, la douleur, la misère et la colère devant tout ce dont elles sont témoins…Tout cela, on le voit et on le ressent avec elles.

Le roman est écrit à la troisième personne, puis construit en alternance; chaque chapitre relatant à tour de rôle, en s'échelonnant sur plusieurs années, le quotidien de chaque soeur, pendant la guerre. Vianne (plus effacée) et Isabelle (la flamboyante), bien que très différentes, sont des personnages fort attachants et on aime leur bravoure, leur détermination, chacune à leur façon. On admire comment elles tentent d'apporter un peu de lumière dans tout ce gris.

C'est le deuxième roman que je lis de Kristin Hannah et comme la première fois, j'ai été émue. Cette auteure a de la magie au bout de sa plume, ses mots s'envolent, nous atteignent, nous font tout oublier. Elle a le don de rendre ses personnages vivants, humains, imparfaits, et surtout, elle a ce talent de nous garder accrochés du début à la fin, à travers sa si belle écriture. C'est le genre de roman qui frôle pour moi la perfection et qui contient tout ce que j'attends d'un bon livre; de la fluidité, un texte qui coule tout seul, des descriptions mais pas de façon abusive, des personnages bien décortiqués, crédibles, une bonne dose d'émotions contradictoires – lorsqu'on est déchirés entre des choix impossibles et que peu importe la direction que l'on prend, il n'y a pas de solution idéale. Kristin Hannah sait comment nous plonger dans son univers, comment nous imprégner, aussi. La facilité n'est jamais au rendez-vous et malgré le sérieux des sujets choisis, il reste une part de beauté et de bonté à travers ce que les personnages incarnent. Franchement, j'ai grandement apprécié chaque élément de cette lecture !

Mon seul regret est de ne pas avoir lu « le chant du rossignol » plus tôt !

Très hâte de voir le film, réalisé par Mélanie Laurent.

CHALLENGE PLUMES FÉMININES 2023
LC THÉMATIQUE DU MOIS D'AVRIL 2023: UN ROMAN HISTORIQUE
Commenter  J’apprécie          434
Voici le destin tragique de deux soeurs lors de la Seconde guerre mondiale.

La sage Vianne Mauriac se retrouve seule avec sa fille lorsque son mari part au front. Bientôt un officier allemand choisit sa maison pour y "cantonner". Elle l'accueille, impuissante et résignée, se rangeant ainsi du côté de Pétain, afin de protéger sa fille.
De son côté, sa soeur Isabelle, n'est pas prête à se soumettre. Au grand dam de sa soeur, son caractère enflammé la pousse à agir dangereusement. Elle s'installe à Paris et s'engage dans la Résistance française sous le nom de code : "Le Rossignol".

J'ai trouvé ce roman historique parfait pour un début de vacances, idéal pour paresser au chaud sous la couette. Malgré son épaisseur de plus de 500 pages (et un pavé de plus, un ! ! ), il se lit très facilement. Trop facilement, peut-être ? Il faut dire que les différents éléments historiques repris ici sont plutôt "bateau" et archi connus. Tout y passe : l'occupation allemande qui se durcit au fil du temps, les tickets de rationnement et l'attente interminable pour obtenir un malheureux jarret de porc, la répression contre les Juifs, la rafle du Vel d'Hiv, les bombardements anglais, les camps de concentration, les réseaux de résistance de plus en plus organisés et caetera..et caetaera...
Cet aperçu de la seconde guerre mondiale est intéressant, soit, même si on le connaît déjà par coeur mais l'auteure s'est trop souvent contentée de les évoquer sans entrer dans les détails. de plus, ce qui m'a le plus dérangée, c'est que tous ces éléments sont vécus par les deux héroïnes de l'histoire. Pour le coup, le mot"héroïne" prend tout son sens traditionnel ici. L'auteure américaine en a fait deux super women qui traversent la seconde guerre mondiale en accomplissant tout un tas d'actes héroïques ! C'est très romanesque mais peu crédible...

Maintenant, si le but de ce livre est de faire pleurer dans les chaumières, il remplit totalement sa mission. le lecteur (ou plutôt la lectrice), s'il joue le jeu, adhère totalement au caractère rebelle d'Isabelle, s'indigne de celui beaucoup plus prudent de Vianne, suit avec intérêt les malheurs de chacune d'elles, et ne manque pas de pleurer à la fin parce que tout de même c'est triste. Eh oui, la guerre n'est pas toute rose ! On s'en doutait un peu....
Commenter  J’apprécie          400
Poser ici ma critique va être compliqué car mon sentiment au sujet de ce livre est très mitigé.
Commençons par le positif : C'est un roman racontant l'histoire de 2 soeurs, durant la 2nde guerre mondiale, en France. Comment survivre en tant que femme durant cette période.
L'histoire est bien écrite, fluide. Cela se lit très facilement et on est happé par l'histoire de ces 2 héroÏnes. Ce livre m'a fait un peu pensé à "la bicyclette bleue" !
Ce qui m'a gênée : des détails m'ont perturbés et cela m'a vraiment empêcher d'apprécier l'histoire à 100 %. J'avoue, j'ai du mal à mettre le point sur ce qui me gêne.
L'auteur décrit des situations parfois sans intérêt.
D'autres périodes de la vie des 2 héroïnes mériteraient parfois d'être plus détaillées.
Des passages du livre m'ont perturbés : Isabelle, 19 ans, fait passer des aviateurs étrangers à travers les Pyrénées en espadrilles !!????
Après un passage accompagné d'un guide, elle effectue ensuite plus de 20 passages. Par le même chemin ??? Elle connaît déjà ce long trajet ? Chaque randonneur en montagne sait qu'il n'est pas évident de s'orienter dans une montagne inconnue. Comment cette jeune parisienne connait elle déjà le trajet, en plein hiver, en pleine nuit (car le passage se faisait de nuit !) ? Je suis et reste sceptique !
L'impression aussi, en lisant ce roman, que la France est un pays minuscule. Isabelle passe de Paris, à la région de la Loire, puis en Espagne aussi facilement en tant de guerre qu'à notre époque en TGV !
Pourquoi appeler le village central de l'histoire Carriveau ? Ce village n'existe pas. L'auteur décrit des évènements ayant eu lieu, site des villes sur le territoire français mais pose l'histoire dans une ville fictive ? Pourquoi ?
De même, les relations au sein de la résistance ont l'air tellement facile.
Bref, j'ai apprécié ce livre en tant que roman, mais je pense qu'au niveau historique, il y a des points faibles.
Pour conclure, sans avoir apprécié à 100 %, j'ai lu cette histoire facilement, et c'est un bel hommage au rôle que les femmes ont eu durant cette période.
La fin de l'histoire est poignante.
A lire, sans tenir compte des détails historiques...
Commenter  J’apprécie          393
J'ai acheté ce livre suite aux nombreux coups de coeur qu'il a rencontré sur les réseaux sociaux que je suis.
Étant une passionnée de la Seconde Guerre Mondiale, sujet qu'il traite, je me suis empressée de l'acheter.

Je trouve la couverture superbe ! Elle illustre bien l'époque et le changement vestimentaire que certaines femmes adoptaient. le livre est très lourd et on s'attend à trouver bien plus que 520 pages !

L'histoire débute en 1939. On y découvre deux soeurs avec des caractères totalement différents. Leur mère est décédée lorsqu'elles étaient enfants et leur père les a délaissées. Vianne, l'aînée, s'est mariée très rapidement délaissant à son tour, et sans regret, sa très jeune soeur Isabelle qui fut ballotée d'école en école de savoir-vivre.
En 1941, Vianne est seule avec sa fille tandis que son mari est prisonnier de guerre. Sa soeur Isabelle fuit Paris durant l'exode rural en direction de Carriveau, chez Vianne.
Les retrouvailles sont froides, les soeurs ne s'entendant pas. Après l'appel du Général de Gaulle, les soeurs s'opposent. Vianne veut rester fidèle à Pétain, ne connaissant pas le Général. Isabelle, impétueuse et sauvage, veut prendre part au combat en le suivant. Elle s'enfuit de chez sa soeur et entre dans la Résistance.

Assez rapidement, des détails, des incohérences, des contradictions me chagrinent et cela sera tout au long du livre.
Historiquement parlant, on apprend qu'en 1939, Antoine, le mari de Vianne prend une douche pendant que Vianne surveille très attentivement que leur fille Sophie se brosse les dents. Dans tous les témoignages que j'ai lu, je n'ai jamais lu ce genre de détail ! (en faisant des recherches on apprend qu'en 1962 seulement 28.9% de la population française possède une baignoire ou une douche).
Lorsque Kristin Hannah évoque la rafle du Vél' d'Hiv', on peut lire que le peuple juif n'est pas au courant de ce qui va arriver. Or, dans les faits, la rumeur circule dans Paris depuis plusieurs jours et c'est pour cela que les hommes ne sont pas présents lors des rafles. En effet, on pensait que seuls les hommes seraient arrêtés. Dans le livre, s'ils ne sont pas là, c'est parce qu'ils sont prisonniers de guerre...
On peut noter également que les soldats allemands évoquent la Solution Finale. Seulement, seuls les soldats gardant les camps et le gouvernement nazis étaient au courant. de plus, concernant ces soldats, on les découvre peu impliqué : légère vérification de carte d'identité, recherche très tardive de résistant très actifs et opérant toujours au même endroit...
Chez les résistants, on constate qu'ils s'appellent non pas par leur pseudo, comme cela était le cas, mais par leur prénom, qu'ils discutent plan et réunion dans un café rempli de nazis....
Pour certains, ce ne sont que des détails, mais quand on fait un livre historique, on se doit de rester fidèle à L Histoire.

On découvre aussi beaucoup d'incohérence. L'autrice nous dit qu'ils ont l'eau courante, puis qu'ils doivent aller puiser l'eau pour se laver car pas d'eau courante avant de la récupérer. Isabelle se prend une seconde gifle sans en avoir reçu une première etc Chaque personne n'a jamais le même avis, se contredit perpétuellement et se répète sans cesse. Ce sont, pour le coup, des détails. Mais des détails qui s'ajoutent à des détails.
Kristin Hannah ne lésine pas sur les répétitions et les trop nombreux détails. Nous connaissons ainsi la batterie de cuisine complète de Vianne ainsi que quelques recettes, puis la garde-robe de Vianne mais aussi celle d'Isabelle...

En conclusion, je n'ai pas du tout apprécié cette lecture. Les nombreuses coquilles historiques m'ont gâchée la lecture. Les multiples incohérences et répétitions alourdissent la lecture. le caractère des personnages fait que l'on ne s'y attache pas du tout, bien au contraire, j'ai eu envie de les secouer.
Je cherche encore à comprendre le petit engouement que ce livre a reçu...
Commenter  J’apprécie          310

Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
9 avril 1995 Côte de l’Oregon

Si j’ai appris une chose dans cette longue vie qui a été la mienne, c’est ceci : dans l’amour, nous découvrons qui nous voulons être ; dans la guerre, nous découvrons qui nous sommes. Les jeunes d’aujourd’hui veulent tout savoir sur tout. Ils pensent qu’il suffit de parler d’un problème pour le résoudre. Mais je suis issue d’une génération plus sobre. Nous comprenons la valeur de l’oubli, l’attrait de la réinvention. Ces derniers temps, pourtant, je m’étonne de repenser à la guerre et à mon passé, aux gens que j’ai perdus. Perdus. Ce mot donne l’impression que j’ai égaré les êtres qui me sont chers ; comme si je les avais laissés à un endroit qui leur était étranger avant de m’éloigner, trop troublée pour retrouver mon chemin. Ils ne sont pas perdus. Ils ne sont pas non plus dans un monde meilleur. Ils sont partis. Maintenant que la fin de mes jours approche, je sais que le chagrin, tout comme le regret, s’inscrit dans notre ADN et fait à tout jamais partie de nous.
Commenter  J’apprécie          260
– Ils étaient cruels parce qu’on était en guerre contre eux, Isabelle. Pétain nous a évité de revivre ça. Il nous a protégés. Il a mis fin à la guerre. À présent, Antoine et tous nos hommes vont rentrer.
– Dans un monde où on doit dire Heil Hitler ? répliqua Isabelle d’un ton méprisant. « La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. » C’est ce que de Gaulle a dit. Nous devons nous battre par tous les moyens possibles. Pour la France, V. Pour que la France reste la France.
Commenter  J’apprécie          120
Vianne avait été terrassée par tout cela : le chagrin dû à la mort de sa mère, la douleur causée par l’abandon de son père, leur soudain changement de vie, et la tristesse et le besoin d’attention démesuré d’Isabelle.
C’était Antoine qui avait sauvé Vianne. Lors de ce premier été après le décès de Maman, ils étaient devenus inséparables. Avec lui, Vianne avait trouvé une échappatoire. À seize ans, elle était enceinte ; à dix-sept, elle était mariée et devenait la maîtresse de maison du « Jardin ».
Commenter  J’apprécie          120
Isabelle ne comprenait pas comment des gendarmes français pouvaient-ils faire ça aux Parisiens ?
– Les enfant ne peuvent tout de même pas travailler, monsieur. Il doit y avoir des milliers d’enfants là-dedans, et des femmes enceintes. Comment…
– Est-ce que j’ai l’air d’être le cerveau de tout ça ? Je fais juste ce qu’on me demande. On me dit d’arrêter les juifs étrangers à Paris, je le fais. Ils veulent qu’on les sépare en deux groupes : les hommes célibataires à Drancy, les familles au Vel’ d’Hiv’. Eh bien, voilà ! C’est fait. Braquez vos fusils sur eux et soyez prêts à tirer. Le gouvernement veut que les juifs étrangers de toute la France soient envoyés à l’Est dans des camps de travail, et nous commençons comme ça.
Toute la France ? Isabelle sentit jaillir l’air de ses poumons. L’opération Vent printanier.
– Vous voulez dire que ça ne se passe pas qu’à Paris ?
– Non, ce n’est que le début.
Commenter  J’apprécie          60
Mais lorsqu'il la regarda - et qu'elle le regarda -, ils surent tous les deux qu'il existait quelque chose de pire que d'embrasser la mauvaise personne.
C'était d'en avoir envie.
Commenter  J’apprécie          331

Videos de Kristin Hannah (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kristin Hannah
Author Series | Kristin Hannah | The Four Winds
autres livres classés : roman historiqueVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (1524) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3178 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..