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Tess Durbeyfield est issue d'une famille modeste. Son père apprend par un prêtre qui a fait des recherches qu'il est issu de la riche famille des D'urberville tombée dans l'oubli. Ce titre a été acheté par une vieille dame qui vit à quelques heures de chez eux.
Après avoir fêté cette nouvelle, le père missionne Tess de s'y rendre pour se faire connaître et voir s'il est possible de bénéficier de l'aide de cette femme.
Malgré ses réticences, la jeune femme y va et rencontre un jeune homme Alec d'Urberville.
Il tombe rapidement sous le charme de Tess. Cette attirance n'étant pas partagée, il force la jeune femme.
Suite à cet acte, la vie de Tess va basculer dans le tourment jusqu'à la fin.
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J'ai apprécié cette lecture qui dépeint la condition féminine et la vie en milieu rural à l'époque victorienne.
Évidemment, il faut le lire avec le prisme de l'époque car certains passages et points de vue heurtent la sensibilité d'aujourd'hui.
J'ai compati avec Tess et ses compagnes. La dureté de la vie et le traitement réservé aux subordonnés sont très bien décrits.
J'ai aussi découvert le détail des travaux des champs.
La religion est aussi abordée et critiquée tout au long du roman.
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Aussi célèbre pour son héroïne que pour son intrigue notoirement tragique. Initialement boudé par la critique lors de sa publication en 1891 en raison de son « immoralité », le roman retrace la vie difficile de Tess Durbeyfield, dont la victimisation aux mains des hommes conduit finalement à sa terrible chute. Tess n'épargne au lecteur aucune amertume inhérente à la vie à la campagne anglaise, et l'amour souvent romancé de Hardy pour le paysage du Wessex est contrebalancé par la représentation sombre et réaliste de l'injustice sociale dans le roman. Un sous-texte important du roman est l'enclosement de la campagne anglaise et la mécanisation de l'agriculture, avec des propriétaires fermiers, souvent absents, transformés en familles paysannes rurales à partir de terres qu'ils avaient travaillées pendant des générations, comme cela arrive aux Durbeyfield au cours du roman. . Hardy a également critiqué la croissance du sectarisme religieux en faisant d'Alec d'Urberville, décidément désagréable, un prédicateur « Ranter », un praticien du méthodisme primitif.
Dans Tess, Hardy présente un monde dans lequel l'esprit humain est mis à mal par les forces, non pas du destin, mais de la hiérarchie sociale. La mort éventuelle de Tess, l'une des plus célèbres de la littérature, est le résultat direct de la cruauté humaine et, en tant que telle, représente l'un des réquisitoires les plus émouvants contre la vie des femmes anglaises du XIXe siècle dans toute la littérature.
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Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu un roman écrit au XIXème siècle et j'avais une petite appréhension avant de commencer. Pourtant j'ai vite été rassurée et je me suis plongée avec plaisir dans cette lecture.
Comme l'indique le titre, nous suivons l'histoire de Tess, une jeune paysanne qui apprend au début du roman qu'elle est la descendante d'une ancienne famille noble, fait véridique ou pas, à la fois remarquable et en même temps sans conséquence directe mais très présent tout au long du livre. On voit l'évolution du personnage de jeune fille timide à femme tantôt abusée, tantôt amoureuse, tantôt abandonnée mais toujours courage et entière.
On y retrouve quelques éléments de ce type de roman qui m'agacent parfois un peu: des jeunes filles très exaltées et en même temps très naïves ou des personnages très à cheval sur les conventions.
Malgré tout j'ai beaucoup apprécié celui-ci pour plusieurs raisons: les chapitres sont courts, on ne s'ennuie pas et la plume de l'auteur est belle notamment pour décrire la campagne anglaise. J'ai donc passé un bon moment avec Tess.
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Roman anglais du XIXème siècle.
La vie de la jeune Tess est très tôt confrontée aux pires difficultés.
Elle doit tenir bon et surmonter les drames.
Ses sentiments sont purs; hélas, ses rencontres sont parfois d'une autre nature.
Son existence reste un éternel conflit entre raison et sentiments.
Les sentiments dominent, mais à quel prix …
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