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4,02

sur 271 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Imperium, la bataille pour accéder au pouvoir absolu avec le titre de consul. Nous suivons Cicéron dans cette conquête parmi les hommes du pouvoir, sénateurs, gouverneurs, avocats, hommes de grandes familles riches et possédant un pouvoir historique dû à leur nom. Une biographie romancée d'un personnage intelligent, remarquable avocat. En début de roman, la description du procès contre un gouverneur de Sicile, Verrès, vaut à lui seul la lecture de ce roman, si nous comparons avec le temps des élections de Trump il n'y a peu de changement: mensonges, pots de vin, pressions musclées d'hommes de main, ...
Une occasion de vivre au Ier siècle avant J.C. dans une Rome en plein tumulte et de suivre la vie intime de grands personnages dont Pompée, César.
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Tiron, le narrateur de ce livre, est l'esclave de Cicéron, et l'accompagne dans sa quête du pouvoir dans la Rome antique.
En effet, il s'avère bien plus qu'un simple esclave : en dehors du fait qu'il a inventé un système pour noter les discours "en temps réel" (on parlerait aujourd'hui de sténographie) et qu'il accompagne en tant que secrétaire particulier son maitre lors de toutes ses entrevues et discours, il fait également office d'assistant, gestionnaire, confident, presque un ami. Marcus Tullius Cicéron lui a d'ailleurs laissé entendre qu'il l'affranchirait un jour.
Mais ça, ce sera après la multitude d'épreuves qui se dressent devant les deux hommes, avec un objectif presque inatteignable que s'est fixé le jeune Cicéron : devenir consul de Rome. Or à l'époque, sans hérédité et sans argent c'est quasi mission impossible.
C'est sans compter avec la force de caractère hors du commun de Cicéron : " Telle était la nature de cet homme. L'échec alimentait son ambition. Chaque fois qu'il essuyait une humiliation [...] le feu qui brûlait en lui était momentanément contenu, mais seulement pour repartir avec plus de vigueur encore. "

Ainsi, c'est une histoire incroyable que nous conte Tiron. On rentre dans l'intimité de Cicéron, ce brillant homme. On y croise Pompée, César, Crassus. Et surtout on y ressent l'atmosphère qui a pu régner à cet époque et sous cet empire fascinant, à la fois si proche et si loin de nous.
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De Cicéron, je ne connaissais que le nom, une réputation de grand orateur, et je le situais à peu prés dans la période de la République romaine.

C'est tout, et c'est bien peu, au regard de ce que l'on apprend à la lecture de ce roman de Robert Harris.

En premier lieu, Harris décrit remarquablement bien l'époque, on entrevoit après chaque ligne un peu plus la vie romaine, le paysage urbain et les hommes qui le font. Il parvient aussi à expliquer un système politique finalement très complexe, où la quête des postes successifs jalonne la vie des hommes politiques de l'époque, qui s'appuient sur leurs familles, leurs lignées, ou leurs clients, duement rémunérés pour amener les voix voulues au moment idoine.

En second lieu, il utilise le personnage historique de Tiron, secrétaire de Cicéron, qui a quelque part inventé la sténo, pour retracer la carrière du sénateur, homme de loi roué et ambitieux.

L'épisode majeur est la défense des citoyens romains de Sicile face à l'avidité de Verrès, gouverneur de la province. Rien de choquant pour les citoyens de l'époque à ce qu'un gouverneur en fin de vie politique ne fasse les poches des habitants de la province pour s'enrichir considérablement. le talent oratoire de Cicéron va être de trouver dans cette affaire les arguties et les moyens de faire triompher sa cause et de se faire connaître et reconnaître.

Au passage, Harris nous montre l'envers d'autres ambitieux, dont l'histoire va retenir le nom : César, Pompée et Crassus.

Le livre est formidable, car tout ce qu'il contient est du point de vue historique captivant. Il est néanmoins moins pas totalement passionnant, car il manque du rythme et du tempo qu'Harris sait mettre dans ses thrillers.
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Un très beau livre. Robert Harris décrit les efforts de Cicéron pour arriver au pouvoir suprême et ainsi devenir consul de Rome.

Cicéron ayant laisser beaucoup d'écrits, il n'a pas été difficile de respecter la réalité. Et pourtant, ce livre tient le lecteur en haleine et à chaque chapitre, on se demande si Cicéron arrivera à déjouer les pièges de ses concurrents.

Ce qui rend ce livre encore plus époustouflant, est qu'on se rend compte très vite que la manière d'agir et de penser de Cicéron peut être, sans problème, transposée à notre époque.
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Premièrement, merci à Babelio pour la suggestion de lecture.

Cicéron, n'importe qui qui s'est un tant soit peu intéressé à la Rome Antique a entendu ce nom. Avocat et orateur réputé, il a été au coeur des débats et drames qui ont menés à la création de l'Empire en ayant côtoyé ses plus grands acteurs connus, César et Pompée. Son histoire nous est narré par Tiron, esclave et secrétaire de Cicéron, qui met sur papier des décennies plus tard les souvenirs de la vie de son maître. Fait intéressant, ces écrits ont réellement existés mais disparus depuis la chute de l'Empire, tel qu'expliqué par l'auteur.

Après un bref résumé des ses premières années adultes où il a appris les rudiments du droits, rhétorique et philosophie, on le suit lors de son premier gros dossier, celui de l'accusation du gouverneur de la Sicile, Verrès, sous plusieurs chefs incriminant et qui sera le début de son prestigieux parcours. L'ambition de Cicéron d'atteindre les hautes sphères du pouvoir alors qu'il n'est pas issus de l'aristocratie s'amorcera non sans peine alors que le népotisme, les tentatives d'humiliation et les pots-de-vin sont la base de la politique de l'époque (les mauvaises langues diront que cela n'a pas vraiment changé). Grâce à son intelligence, il réussira à intégrer ce milieu ingrat mais il ne se fera pas que des amis. Ce premier tome nous amène jusqu'à sa consécration ultime en tant que consul de Rome, plus haute marche du pouvoir de la République.

J'ai eu un peu de difficulté lors de 50 premières pages. Beaucoup de politique et surtout de personnages (on en vient étourdis avec tous ces Caius et Lucius insérer-un-mot-us) et de fonctions politiques (tribun, édile, questeur, licteur...) . Disons que mon application Wikipédia a bien chauffé. Mais c'est bref et on embarque rapidement dans l'histoire, la plume étant très bien garnie mais accessible, la relation entre Tiron et Cicéron attachante et on se demande comment il trouvera son chemin dans ce dédale de corruption et copinage.

On n'a pas ici une biographie dans sa plus pure définition, mais disons qu'on est dans une zone entre la biographie et le roman historique. La recherche du détail et des faits historiques sont amplement respectés mais la lecture n'en devient jamais trop lourde. Je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai vraiment adoré et la suite est déjà entamée au moment d'écrire ces lignes. Un auteur que je garderai à l'oeil assurément et dont d'autres romans m'interpellent déjà.
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La vie de Cicéron. A peine romancée.

Bien écrit, style classique, on s'y imagine, à Rome.
Et là, la succession de personnages historiques est légitime.

On démarre par la défense de Siciliens spoliés.
Pas gagné.

Puis on suit son ascension, ses revers, pour une découverte de ce personnage important de l'antiquité.
Un des rares de sa classe sociale à avoir pu exercer un pouvoir sur la cité éternelle.

Un "rêve Américain" avant l'heure.
(plus d'avis sur PP)
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Un excellent roman historique que ce livre décrivant ascension de Cicéron à l'impérium romain. On admire la vivacité, la rhétorique et le sens tactique de cette bête politique.
Robert Harris nous livre ici, comme à son habitude, un excellent roman dont le suspens repose sur les machinations politiques... Quelques longueurs parfois mais un tout passionnant et instructif...
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En lisant ce livre on s'aperçoit que rien n'a changé en politique...J'ai bien aimé
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Que voici une belle réflexion sur l'accession au pouvoir,les compromis, les ruses et stratagèmes ....pour l'obtenir.
Comme quoi depuis très longtemps la loi politique et ses manigances n'évoluent guère ....

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Deux Robert Harris (le second sommeil et celui ci) , deux demi déceptions. Est ce beaucoup ? Non je ne pense pas mais bon deux quand même.
Et Alors ? me direz vous, tout ça est bel et bon mais ça n aide pas.
Et en effet, ça n aide pas ;p.

Bon j arrête mes bêtises, Imperium donc.

Première chose à bien retenir, c est que ce livre reste un roman, très, TRÈS, bien documenté, mais tout de même un roman.
Et de ce fait, j attendais quelque chose de plus vivant, de plus dynamique, et là, bah, c est pas trop ça quoi. Il y a pas mal de longueur, comme un peu de vide fait avec du remplissage quoi.
La deuxième chose, mais là cela touche plus à du personnel, il y a pléthore de nom et de famille et moi ça m épuise de devoir me souvenir de tous les noms de personnages et de famille et on est bien servi dans Imperium.
La troisième chose, et vraiment pour moi ce qui gâche le plus le plaisir de ce livre. C'est que l on est soit un féru de Rome dans sa période républicaine, soit on doit garder un wiki ouvert pour régulièrement comprendre le rôle politique et le but de carrière de chacun. Certes sans avoir une note en bas de chaque page ou une annexe de 20 pages. Mais quand même, j ai fini par me perdre dans ces rôles et ne plus y attacher d importance. Ce qui fait que j ai perdu un peu le sel de cette histoire.
La majeure partie de ce roman étant sur la politique romaine, les postes que chacun veut obtenir, et la lutte des parties entre eux.
Enfin ! en résumé, pas un mauvais roman (je vais tout de même tenter le deuxième tome) mais je pense réservé à ceux que la période intéresse et être prêt à s accrocher pour ne pas décrocher (oui je sais c est nul).

Après ceci reste mon avis et je vous laisse vous faire le votre et le partager.
Bonne lecture à tous.
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