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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après mon coup de coeur pour La perle et la coquille, j'avais très envie de me plonger dans ce nouveau roman de Nadia Hashimi.
L'auteure nous conte l'histoire de Sitara, une petite afghane de dix ans, dont destin va être bouleversé.
Sitara n'est pas n'importe quelle petite fille. Son père est alors l'un des plus proches conseillers du président Daoud Kahn, et toute la famille loge dans le palais présidentiel de Kaboul, l'Arg, quand les enjeux et négociations diplomatiques s'éternisent sur plusieurs jours.
Sitara a fait du palais son terrain de jeu. Elle invente mille histoires en compagnie de ses amis, Neelab et Rostam, les petits-enfants du Président. Cette enfance insouciante au milieu d'une famille aimante vole en éclats le 27 avril 1978. Ce jour-là, un putsch militaire renverse Daoud. La révolution de Saur se termine dans un bain de sang, le président et ses conseillers sont assassinés. Sitara perd brutalement ses parents et son petit frère, et va parvenir à sortir presque indemne du palais, grâce à un soldat, Shair. Malgré son jeune âge, Sitara est très mûre pour son âge et s'interroge sur le rôle de Shair lors du coup d'état. A-t-il massacré sa famille avant de la sauver ? Peut-elle lui accorder sa confiance ?
Le roman se met en place doucement, avec une première partie en Afghanistan dans laquelle j'ai eu quelques difficultés à me glisser dans un premier temps. Mais ensuite, la magie de la plume de Nadia Hashimi a de nouveau opéré et j'ai tourné les pages, inquiète de l'avenir et de ce que le sort allait réserver à Sitara.
La première partie a beaucoup de rythme, voire un peu trop et quelques épisodes sont parfois un peu trop rocambolesques à mon goût. La seconde partie, qui raconte l'exil de Sitara aux États-Unis m'a beaucoup plus séduite, et m'a parue plus plausible. Je me suis sentie plus proche de Sitara dans cette partie du récit, Sitara se livre sur ses difficultés d'intégration, son besoin de retour sur sa terre natale pour découvrir où ont été enterrés les corps de sa famille et leur donner une sépulture décente.
J'ai globalement été beaucoup moins séduite par cet opus que par La perle et la coquille. Je préfère Nadia Hashimi dans la réflexion et l'analyse sur les traditions afghanes, plutôt que dans des passages où les rebondissements improbables nuisent à la crédibilité de la narration.
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Kaboul, avril 1978. Un coup d'état a pour conséquence l'invasion des Russes dans le pays. Cette nuit-là, toute la famille de Sitara, dont le père était le bras droit du président, est assassinée. Seule la petite fille échappe au massacre, grâce à l'aide d'un militaire qui la fait sortir secrètement du palais pour la cacher chez lui puis la confie à deux Américaines. Celles-ci parviennent à lui faire quitter l'Afghanistan pour les Etats-Unis, sous le nom de sa jeune soeur décédée, Aryana. Trente ans plus tard, devenue chirurgienne en oncologie, Aryana voit son passé ressurgir brusquement...

Evidemment, l'histoire de Sitara-Aryana est terrible. Après avoir vu toute sa famille mourir sous ses yeux, elle va devoir se faire à une autre culture. Elle est heureusement aidée par l'amour profond que va lui porter sa mère adoptive. Nul ne connait son passé, pas même Adam, son compagnon qui se lance en politique. le trauma est bien caché mais réel, et la haine pour les responsables du massacre toujours présente, malgré les années et l'empathie indispensable à la pratique de son métier – nul besoin d'être grand clerc pour comprendre pourquoi elle a choisi de se spécialiser dans la chirurgie oncologique. L'arrivée dans sa deuxième vie d'un témoin du passé la met face à elle-même, et la contraint à faire des choix : ce bouleversement du personnage et ses conséquences sur sa psyché sont les éléments les plus aboutis d'un récit qui a le mérite de nous faire découvrir une partie de l'histoire de l'Afghanistan, mais qui souffre de certaines longueurs et n'évite pas toujours le pathos.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Le Moyen Orient est une zone géographique extrêmement riche et complexe, où conflits et traditions sont indissociables.

Ce roman prend racine dans l'Histoire de l'Afghanistan, au moment du coup d'Etat de 1978. Au travers du regard de la petite Sitara, l'autrice nous narre des faits avérés avec mélancolie et candeur, oscillant entre passé et présent.

Si le rythme est assez inégal, déconnectant parfois le lecteur de la trame (entre le merveilleux et l'horreur, l'insouciance et l'immigration), la narration y est contemplative, presque visuelle mais ayant tendance à tirer sur le pathos. C'est un récit initiatique suite aux atrocités d'un conflit armé où l'attachement aux traditions afghanes est un prisme identitaire. Si l'enchainement des actions ne m'a pas convaincue dans son exécution et en crédibilité, la lumière mise sur la condition d'immigré et l'Histoire du Pays des Cavaliers sont en revanche un puit d'informations bienvenus sur une contrée que je connais finalement très peu.
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Deuxième livre que j'ai je lis de cet auteur. j'avais été subjugué par la perle et la coquille pour ce livre je suis un petit peu moins emballée. Il m'a manqué quelque chose mais je ne sais pas trop quoi. La première partie qui se passe en Afghanistan a eu du mal à m'embarquer, l'exil ensuite aux États-Unis m'a beaucoup plu mais j'ai trouvé ça court et la dernière partie m'a semblé quelquefois rocambolesque. Plusieurs situations invraisemblables qui m'ont peut-être embêté dans cette lecture.
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On suit une enfant qui a subit un événement traumatisant suite à un coup d'état à Kaboul. Elle va devoir survivre, se reconstruire, devenir une femme.. Une nouvelle vie dans un nouveau pays...

Sitara est une personne courageuse suite aux épreuves endurées. Elle est à la fois fragile et forte ce qui la rend attachante à mes yeux. Dans cette histoire elle sera accompagnée principalement par deux femmes qui à mon sens sont toutes aussi importantes dans le développement du récit.

Les thèmes abordés sont importants, je les trouve impactant. Cette histoire m'a permise d'en apprendre plus sur l'histoire de l'Afghanistan. Et cette façon de parler de la reconstruction de soit et le fait de porter un lourd secret sur les épaules est pertinente et accrochante..

Premier roman pour moi de cette autrice, la plume est agréable à lire même si de temps en temps je devais me concentrer pour ne pas perdre le fil de l'histoire. Mais peut-être que cela est dû au fait que se ne soit pas mon genre de prédilection.

J'ai vraiment aimé la première partie mais quand on arrive à la deuxième partie nous avons un bon dans le temps en avant de 30 ans ce qui m'a un peu dérangé, laissé perplexe.. J'aurai aimé découvrir le chemin qu'elle a parcouru lors de son arrivée dans son nouveau pays au lieu de certaines longueurs qui m'ont semblé un petit peu inutile. Cependant j'ai bien aimé le dénouement et voir que Aryanna a su prendre sa vie en main..
Pour moi c'est une lecture mitigée..
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