AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 300 notes
5
27 avis
4
15 avis
3
5 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman est en trois parties, voir quatre. La première partie est une mise en place. L'auteur plante le décor, les personnages, l'histoire dans l'histoire et déclenche la seconde partie qui concerne le coup d'Etat, la fuite et l'exil de Satira, La troisième partie est centrée sur la vie de Aryana en Amérique avec un bon de trente ans. Puis la quatrième étape qui amènera le personnage principal à aboutir à sa quête.

Je n'ai pas été étonnée par la référence à Anastasia dans ce roman, l'histoire de l'héroïne est assez similaire pour ce qui est de l'enfance surtout, mais sur un fond plus oriental.

C'est un roman qui nous plonge en Afghanistan, belle, étourdissante, passionnante, avant qu'elle ne sombre dans l'horreur ravagée par les Talibans. C'est aussi un témoignage de ce que traversent les réfugiés, les exilés qui perdent leurs repaires, leur identité, leur histoire...
Lien : https://pasionlivres.blogspo..
Commenter  J’apprécie          112
Sans doute le dernier roman de l'année.
Ce fut un plaisir de retrouver la plume de cette auteure, même si j'ai préféré la perle et la coquille.
Destin hors du commun de sitara, qui a assisté a l'assassinat des siens.
Une belle histoire, une belle plume. Je clôture l'année avec ce roman
Commenter  J’apprécie          00
Kaboul 1978, la vie de Sitara 10 ans bascule dans l'horreur. Cela la conduira non sans mal à un exil indispensable à sa survie.
Un livre touchant( raconté le plus souvent par la petite fille) avec toujours un fond d'espoir. Mais aussi un livre sur la reconstruction après la survie à un tel traumatisme et les traces indélébiles qui gèrent inconsciemment les choix de vie de la petite Sitara devenue femme.
Commenter  J’apprécie          10

Kaboul, avril 1978. Sitara a 10 ans, son père est un très proche conseiller du président Daoud et, pour cette raison, elle vit en partie dans le palais présidentiel avec ses parents et son petit frère et partage ses jeux avec les enfants du président.
Une nuit, l'armée envahit le palais et c'est le carnage . Parce qu'elle est sortie en cachette admirer les étoiles, Sitara, seule rescapée, assiste impuissante à l'assassinat de sa famille. Pour elle, ce sera la fuite et l'exil aux États-Unis où nous la retrouvons 30 ans plus tard.

Un épisode historique que je ne connaissais pas et un sujet poignant, la vie brisée d'une petite fille prise dans les horreurs de la guerre et soudainement privée de toute sa famille, et la difficile reconstruction de son identité.

J'ai beaucoup aimé la première partie, peinture d'une enfance heureuse dans le palais et ses jardins dont on imagine les couleurs et les parfums, puis le récit de la nuit terrible et des semaines qui la suivent.

J'ai beaucoup moins accroché à la deuxième partie, la vie aux États-Unis. On comprend bien les conséquences du traumatisme et la quasi impossibilité pour Sitara de raconter son histoire mais j'ai trouvé le petit ami très caricatural et la rencontre qui va la confronter à son passé assez invraisemblable tout comme certains épisodes à Kaboul.

Enfin j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de longueurs et qu'on pourrait aisément enlever 100 pages sur les plus de 500 pages que compte le livre !

Je ne connaissais pas cette auteure et j'ai vu qu'elle avait déjà écrit plusieurs livres bien appréciés sur Babelio.. j'essaierai un autre titre.
Commenter  J’apprécie          62
Kaboul, 1978. Sitara, dix ans, est la fille du bras droit du Président et vit avec sa famille au sein du palais. Une nuit, alors qu'elle s'est levée pour admirer les étoiles, des soldats entrent de force dans le palais afin de renverser le régime en place : c'est un coup d'Etat. Sitara voit sa famille tuée sous ses yeux. Elle réussit miraculeusement à s'échapper du palais cette nuit-là. Puis, après de nombreuses péripéties, elle finira par quitter l'Afghanistan pour les Etats-Unis où elle sera élevée par sa mère adoptive.
Des années après son exil, le passé revient frapper à la porte, ne lui laissant d'autre choix que de retourner en Afghanistan pour faire toute la lumière sur cette nuit où sa vie a basculé et rendre hommage à ceux qui n'ont pas été sauvés par les étoiles.

J'ai adoré cette lecture, et plus particulièrement deux aspects. Tout d'abord, la force de cette histoire réside dans le personnage principal, Sitara. Sitara est une jeune femme particulièrement attachante qui a connu des épreuves douloureuses tout au long de son existence mais qui a su à chaque fois en tirer une force. J'ai été admirative devant son courage et sa fierté.
Ensuite, l'aspect historique est très présent dans le roman. Bien que la famille de Sitara soit fictive, un coup d'Etat a réellement eu lieu à Kaboul en 1978. Cet évènement a été orchestré par l'URSS afin de renverser le régime place. le régime soviétique mis en place sera lui-même tenu en échec et l'autrice attire notamment notre attention sur le rôle qu'ont joué les Etats-Unis dans le financement des conflits internes et des terroristes afghans.

Mon seul bémol serait quelques longueurs dans l'histoire mais "Là où brillent les étoiles" a été une épopée romanesque qui m'a tenu en haleine du début à la fin : je ne peux que vous recommander cette lecture !
Commenter  J’apprécie          10
Très beau livre centré sur l'Histoire de l'Afghanistan, et surtout la révolution de 1978 (dite de Saur) qui va amener un gouvernement communiste au pouvoir puis à l'invasion de l'URSS.
Cette partie de l'Histoire nous est racontée par Sitara, petite fille de 10 ans, fille d'un proche conseiller du Président Daoud qui après avoir renversé son cousin le Roi va donc lui-même être renversé (et tué) en 1978.
Elle va assister à la mort de ses parents et de son frère. Un miracle va lui permettre d'échapper au même sort. Et le fait de prendre l'identité de sa soeur, Aryana, née aux Etats-Unis et décédée toute jeune. Cette naissance aux USA va permettre en effet à Sitara d'obtenir la nationalité américaine, de s'installer, étudier et vivre aux USA. A noter qu'Aryana est l'ancien nom de l'Afghanistan. On va donc suivre l'enfant et sa fuite d'Afghanistan et l'adulte devenue médecin qui essaie tant bien que mal de (sur)vivre avec ce passé.
.
J'avais vraiment beaucoup aimé "la perle et la coquille" et "ma vie de bacha posh" de la même auteure. J'ai beaucoup moins accroché à celui-ci, la faute à quelques longueurs et à trop de heureux hasards miraculeux et donc irréalistes.
.
Après c'est un beau livre qui nous raconte une page peu connue de l'Histoire de l'Afghanistan. Mais sans doute en attendais-je trop ayant tant aimé les précédents livres que j'ai lus de l'auteure.
Commenter  J’apprécie          342
Un roman qui nous plonge dans la peau de Sitara, jeune afghane de 10 ans, fille d'un haut gradé du ministère afghan qui vit de temps en temps au sein de l'Arg (palais du président). Une nuit d'avril 1978, l'innocence des jeux d'enfants qui anime les couloirs et jardins de ce palais devient la scène d'un tournant fatidique, un général a décidé d'être président par la manière forte.

Comment se construire quand on n'a plus rien, sans identité, quand on est seul rescapé d'une nuit qui nous hantera pour toujours ? Comment se construire quand on n'a pas pu enterrer décemment nos morts ? Comment avancer avec un passé aussi lourd ?

Ce roman c'est un hymne à la vie et au besoin de vivre. le seul regret que j'ai c'est que la vitesse de lecture n'est pas lisse. Je m'entends par là qu'une frénésie se met rapidement en place quand on découvre Sitara et qu'on a peur avec elle et pour elle. Puis une fois adulte un autre pan de sa vie est décrit et la vitesse ralentie, les chapitres sont plus lourds plus longs et de retour en terre afghane c'est reparti … cette sinusoïdale de temps se traduit par des décrochages et j'en ai été quelque peu déçue.
Commenter  J’apprécie          20
Sitara est une enfant de 10 ans choyée et privilégiée. Elle grandit entourée d'enfants au Palais du Président à Kaboul. Nous sommes en 1978 la veille d'un coup d'état. Sa vie va s'effondrer et être balayée.

C'est un très beau roman bien écrit. Mais je n'ai pas retrouvé le charme, le petit plus des autres romans de cette auteure que j'aime particulièrement. Je les ai tous lus. Il m'a manqué l'ailleurs, la culture et les moeurs différentes, le dépaysement. Ce roman est contemporain et se passe essentiellement au USA. L'auteur fait un parallèle entre le coup d'état de 1978 et la disparition de ses parents et la tragédie des Romanov. Les enquêtes qui se succédèrent pour les retrouver et faire une cérémonie digne. Paix à eux si c'est un jour possible. Ce roman se termine sur une touche un peu bizarre. Par contre je comprends la fin et la volonté de Sitara de vouloir prendre soin des siens à tout prix comme un dernier cadeau et que cela passe avant tout. Cette fin ne plaira pas à tous les lecteurs. On ne saura rien de plus de Sitara. Je pense que cette fin étrange est culturelle. Un peu incompréhensible. À moins d'avoir le culte des ancêtres, des morts. Et que cela justifie un roman. Avec nos yeux européens, nous attendons une suite. Renouera t-elle avec sa culture en étant médecin sur place par exemple ? Plus européen, je pense.
Commenter  J’apprécie          40
une belle et bien jolie histoire.
C'est bien écrit et je me suis vraiment laissé prendre au jeu. Une première partie un peu "tendue" avec le massacre de la famille de l'héroïne qui à cette époque là n'est qu'un enfant vivant dans son cocon doré et est ramenée à la dure réalité. Puis est abordé le thème des racines, pas facile de faire table rase de ses racines de son enfance et d'essayer de mener quand même une vie à peu près normale.. le passé surtout quand il est traumatisant comme celui là vous rattrape toujours malgré une résilience exemplaire
je ne peux que conseiller ce bouquin auquel je n'ai mis que 4 étoiles car
Commenter  J’apprécie          00
C'est mon 2eme roman de Nadia Hashimi après l'inoubliable ‘la perle et la coquille'.
L'histoire commence par un coup d'état à Kaboul en 1978. La petite Sitara échappe miraculeusement à la tuerie qui fauchera son père, un proche conseiller du président ainsi que toute sa famille. Deux femmes l'exfiltrent clandestinement du pays pour atterrir aux USA.
Elle sera adoptée par l'une de ces femmes et poursuivra des études de médecine.
La suite de l'histoire est consacrée à sa vie d'adulte à New York. Mais elle n'a jamais coupé avec les siens. Elle regarde de loin son pays balloté dans la guerre froide, puis sombrer dans le fondamentalisme, la guerre civile. Elle veut savoir où les membres de ma famille ont été enterrés, elle rêve de fleurir leurs tombes. Elle décide de se rendre à nouveau à Kaboul pour découvrir la vérité et faire enfin le deuil du traumatisme de son enfance.

Je laisse Sitara, vous raconter sa propre histoire et celle de son pays, l'Afghanistan avant et après l'invasion soviétique en 1978.

Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (969) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3247 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}