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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Magnifique découverte.

Le voyage initiatique que j'ai découvert dans ce roman, est un voyage à travers L Histoire, le deuil, les pays, et enfin soi-même.
Le personnage principale nous emmène à travers son histoire personnelle, ces combats et ces combats, à travers les yeux d'une enfant, blessée dans son âme, qui restera une enfant jusqu'à la conclusion du récit.

La langue magnifique, portée par une superbe traduction, nous fait traverser Kaboul New York, la guerre et la paix apparente de la deuxième partie du récit.

j'ai été très touchée par cette histoire et la manière dont elle a été racontée. J'ai hâte de découvrir les différents écrits de l'auteure, qui, j'en suis sure, à encore pleins de merveilles à nous peindre avec les couleurs de sa langue.
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J'avais déjà bcp aimé la perle et la coquille de la même autrice mais gros coup de coeur pr celui-ci. l'histoire de Sitara est bouleversante. Nous suivons cette jeune afghane à ses 10 ans dans son quotidien et dans un événement tragique. Dans la deuxième partie, nous la retrouvons 30 ans plus tard. Je n'en dirai pas plus, à vous de découvrir son histoire!
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Quel roman magnifique ! J'ai adoré plonger dans la vie et dans l'histoire de Sitara et de l'Afghanistan.

J'ai énormément apprécié le côté historique de ce roman. Connaître l'histoire d'un pays le rend si vivant ! L'Afghanistan est un pays que je connais peu, qui n'est pas forcément connoté positivement et ce roman permet de nous rappeler que chaque pays a son histoire, que chaque pays a un vécu important.

L'auteure a su sublimer les moments, les sentiments présents dans son roman. Tout au long du roman, le lecteur ressent l'étau dans lequel est pris Sitara. Et ce n'est qu'à la fin, que, comme elle, il peut respirer.

Ce récit reste en mémoire, il occupe les pensées un certain moment après la fin de la lecture. C'est un de ces romans inoubliables, qui nous hantent.

Je vous conseille fortement cette lecture historique, politique, mais si humaine.
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J'ai d'abord été attirée par la couverture que je trouvais extrêmement bien travaillée. La 4eme de couverture à fini de me convaincre et je n'ai pas été déçue.

Le livre est très beau, l'histoire est poignante, les personnages attachants, j'ai lu ce livre très rapidement, il n'y a aucun moment de creux, chaque mot à un sens à été écrit pour une raison. Il n'y a pas de longueur et il est difficile de poser le livre à la fin d'un chapitre soit avoir envie de lire le suivant.

Tout es bien ficelé, les descriptions de l'Afghanistan sont justes, il y'a une facilité à se transposer dans ce roman. La plume est jolie et j'ai été ravie que la romance entre les protagonistes ne prennent pas le dessus sur le fond de cette histoire.

Très belle lecture et de très belles émotions ressenties.
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1978, Afghanistan. Sitara a 10 ans et vit au palais présidentiel. Une nuit étoilée, elle échappe de peu à un coup d'état. Aidée par deux Américaines, Sitara réussit à fuir son pays. Des années plus tard, devenue chirurgienne, elle est rattrapée par son passé et retourne en Afghanistan, sur les traces de sa famille.
C'est le 4e roman de Nadia Hashimi que je lis, et je pense pouvoir affirmer que c'est une de mes auteurs préférées. Les sujets qu'elle traite et la manière dont elle les raconte sont passionnants, ses portraits de femme sont touchants, son écriture est simple et addictive. J'ai particulièrement aimé Là où brillent les étoiles et son héroïne. Vivement son prochain roman.
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J'ai aimé me plonger dans la lecture de ce roman sur l'histoire du coup d'État d'avril 1978 en Afghanistan qui a fait tomber le président en place pour un état soviétique.
On voit l'histoire du point de vue de Sitara 10 ans qui cette nuit là va perdre les siens dans le palais.
Elle s'en sort et réussi à quitter le pays pour les États Unis grâce à 2 femmes qui lui viennent en aide.
Des années plus tard alors qu'elle vit à New York avec toujours la douleur de la perte, elle retourne à Kaboul dans le but de donner une sépulture descente à ses proches.
Je ne connaissais pas son tout l'histoire de l'Afghanistan grâce à ce livre j'en ai appris un peu plus.
La guerre fait beaucoup de dégâts et les enfants ne sont pas épargné.
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La plume de Nadia Hashimi est vraiment sublime, pleine de poésie malgré l'innommable qu'a vécu Sitara. Des horreurs qu'aucune petite fille n'est censée vivre. Une histoire dure et poignante. Un roman qui se dévore, qui nous fait frissonner et espérer.
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Si Sitara a eu la vie sauve en cette nuit terrible de révolution de Saur, en Afghanistan, qui a provoqué la chute du régime présidentiel pour une nouvelle ère communiste, en 1978, c'est, comme souvent, grâce à un petit rien, ici son amour des étoiles. En effet, la petite fille de 10 ans aimait particulièrement regarder les étoiles depuis le toit du palais présidentiel, où elle séjournait régulièrement car son père était le plus proche conseiller du président. Pour elle les constellations sont belles, et elles lui rappellent sa soeur Aryana, décédée avant sa naissance : « J'aurais aimé avoir mes deux filles côte à côte, disait parfois Boba [le père de Sitara]. Mais elle ne sera jamais loin de nos pensées. J'ai choisi une étoile dans le ciel, et j'imagine que c'est elle qui nous éclaire depuis le paradis. »

La protection d'Aryana (qui est aussi l'ancien nom de l'Afghanistan, en un joli double emploi métaphorique) se poursuit puisque, grâce à un concours de circonstances incroyable, Sitara sera confiée à Antonia, une fonctionnaire de l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul, qui y vit avec sa mère, la fantasque Tilly. Lui faisant endosser l'identité d'Aryana, née lors du séjour estudiantin des parents de Sitara aux Etats-Unis, Tilly réussira dans des conditions rocambolesques à faire sortir Sitara d'Afghanistan, pour lui assurer la protection de l'ambassade américaine au Pakistan, et à la faire rapatrier là-bas… ce qui ne signera pas la fin d'une vie marquée par les épreuves pour Sitara, désormais Aryana, mais terminera de forger en elle une résistance à toute épreuve.

« "Allah ne t'offre pas un destin tout prêt. C'est à toi de le façonner. Mais le destin ne se plie pas si facilement. Imagine un forgeron qui essaie de tordre une pièce de métal. Il n'y arrive pas s'il ne prend pas la peine de la tenir au-dessus des flammes." Je commençais à comprendre ce que cela impliquait de tenir mon destin entre mes mains, et qu'il me faudrait affronter le feu pour l'infléchir de façon à assurer ma survie ».

Et assurer sa survie, Aryana saura le faire admirablement, en traversant le stress post-traumatique provoqué par la mort violente de sa famille et en le gérant par elle-même, en essayant des techniques apprises lors de ses études de médecine. Mais est-ce si facile de gérer son deuil par soi-même, sans réussir à se livrer sur son histoire passée ? D'être la seule survivante d'une famille et de devoir vivre avec ses souvenirs ? D'accepter justement à s'autoriser à vivre, malgré ce sentiment de trahison envers ses proches ?

« Là où brillent les étoiles » est un roman magnifique sur le parcours d'une petite fille, puis d'une femme admirable de force et d'intelligence, à l'instinct de survie particulièrement développé. J'ai aimé l'accompagner à ses dix ans, puis trente ans après, alors qu'elle est devenue le médecin dont son père rêvait pour elle, avec ses interrogations, ses failles, ses faiblesses, et cette force incroyable, cette envie de vie, malgré ce deuil indicible à porter, qui la poussera à retourner dans son pays chercher des réponses. le sujet est difficile, périlleux, mais Nadia Hashimi réussit à construire son récit sans pathos. L'ellipse de trois décennies qu'elle introduit dans son histoire y aide, puisqu'il se concentre, non pas sur la construction d'une adolescente dans un pays étranger, mais sur les effets psychologiques durables d'un deuil impossible à porter, trop lourd pour une seule personne. Même s'il n'est pas le sujet principal du roman, j'ai aimé aussi en apprendre plus sur le destin tragique de l'Afghanistan, ce pays assez occidentalisé dans les années 70, qui a peu à peu sombré dans une guerre sans fin, dont les personnages principaux se sont peu à peu radicalisés. La jolie couverture avec ses arabesques et ses jolies fleurs est un trompe-l'oeil auquel il ne faut pas se fier : derrière le parfum des roses se trouvent des épines, et c'est une jolie comparaison pour ce roman plein de nuances.
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Changement de décor, de lieu, de pays et direction l' Afghanistan et plus précisément Kaboul dans les années 1978.

Sous cette magnifique couverture se cache une histoire tragique, bouleversante, que va vivre Sitara.

Âgée de 10 ans, elle va devoir apprendre à vivre sans sa famille, entamée un processus de deuil, se relever, se montrer forte, courageuse et se reconstruire.

Elle va échapper à son pays, s'exiler sur un autre continent, jusqu'à son retour dans son pays natal qui ravivera des vieux et mauvais souvenirs.

L'écriture de l'auteure est prenante, immersive, belle et empreint d'une délicatesse, pour aborder des sujets aussi difficiles.

Grâce à ce roman, on découvre l' Afghanistan, tout est décrit avec précision, le côté historique apporte un plus à cette histoire.

Une très belle lecture ou tout est équilibrée, parfaitement maîtrisée, à lire sans hésitation.
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Quel livre sublime.

J'ai été totalement emportée et bouleversée par l'histoire de Sitara. Je trouve cette histoire magnifique, cette quête de sa famille, son histoire qu'elle n'ose avouer, son retour dans son pays natal malgré les traumatismes. J'ai été touchée par sa relation avec Antonia et le lien qui se crée entre elle.

La plume de l'autrice est enchanteresse. Elle nous parle comme si elle était près de nous et qu'elle nous racontait son histoire. On y plonge totalement à chaque fois qu'on ouvre le livre.

Le côté historique est incroyable, on y découvre l'histoire du pays avec beaucoup de précisions, sans pour autant que ça empêche le roman de nous transporter. Avec le contexte actuel dans le pays, c'est d'autant plus passionnant de découvrir comment on en est arrivé là, et comme ce pays a évolué, ce qu'il est devenu notamment pcq il s'est retrouvé un enjeu de la guerre froide.

Tout est parfait dans ce livre. L'équilibre entre le côté historique et l'histoire romancé est parfaitement maîtrisé. C'est pour moi un incontournable du genre, à lire absolument.
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