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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un bonheur de retrouver la plume de Nadia Hashimi. J'avais adoré son roman La perle et la coquille et c'est sans surprise que j'ai adoré celui ci aussi. Je suis juste un peu déçue de la fin qui reste dans le flou.. j'aurai aimé une vraie fin mais cela n'enlève en rien que c'est un très très bon roman. Un roman bouleversant de part les tragédies que la famille Waziri traversent au fil de leur périple vers la liberté mais aussi un roman fort et courageux. Et pour être forts et courageux, ils le sont.. Fereiba pour la survie de ses enfants va prendre la délicate et lourde décision de quitter son pays l'Afghanistan sans son mari tué par les talibans quelques jours avant. Ce voyage, ils auraient du le faire avec lui... Un long périple jusqu'en Angleterre avec seulement de faux papiers pour elle et ses trois enfants. Un récit qui nous rappelle à quel point la recherche de liberté pour les réfugiés est très dangereuse. Je vous le recommande !
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Partir ou rester ? Fereiba n'a plus le choix lorsque son mari disparait, car il lui est impossible d'élever ses trois enfants dans le Kaboul des talibans. Commence alors un long périple à travers l'Iran, la Turquie et l'Europe pour rejoindre l'Angleterre.
J'avais beaucoup aimé La perle et la coquille du même auteur, et n'ai pas été déçue par cette lecture. Si la lune éclaire nos pas est un roman très fort, qui résonne avec l'actualité. Il pourrait se passer aujourd'hui, ce qui le rend d'autant plus bouleversant. J'ai aimé avoir les points de vue de Fereiba et de Salim, son fils adolescent qui devient adulte trop rapidement. En tant que mère, j'ai tremblé face aux choix qui s'imposent à Fereiba pour ses enfants, à la crainte qu'elle doit ressentir d'avoir leur vie entre ses mains. J'ai aussi aimé le début du roman, qui raconte l'enfance de la jeune femme. L'équilibre est bien trouvé entre les réalités crues de l'immigration, le suspense insoutenable sur la réussite de leur voyage, et une nostalgie poétique ressentie par ces déracinés. La fin m'a déroutée, car elle est laissée à l'imagination du lecteur, ne pas savoir m'a presque tordu le ventre, preuve que l'auteur a su m'attacher à Fereiba et sa famille.
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Voici mon retour de lecture sur Si la lune éclaire nos pas de Nadia Hashimi.
Kaboul est entre les mains des talibans.
Depuis que son mari, considéré comme un ennemi du régime, a été assassiné, Fereiba est livrée à elle-même.
Si elle ne veut pas connaître le même sort que son mari, elle doit fuir. Après avoir vendu le peu qu'elle possède, elle entreprend un voyage périlleux avec ses trois enfants, dans l'espoir de trouver refuge chez sa soeur, à Londres.
Comme des milliers d'autres, elle traverse l'Iran, la Turquie, la Grèce, l'Italie et la France.
Hélas, les routes de l'exil sont semées d'embûches : que devra-t-elle sacrifier pour de meilleurs lendemains ?
Si la lune éclaire nos pas est un roman qui attendait depuis un petit moment que je ne le lise. Je ne comprends d'ailleurs pourquoi j'ai attendu autant avant de m'y plonger !
Nous suivons Fereiba, qui vit en Afghanistan. Ses débuts sur cette terre hostile furent difficiles car sa mère est morte en couche. Son père, ne pouvant rester seul avec un petit garçon de deux ans et un bébé, se remarie très vite. Comme sa maman ne pouvait pas veiller sur elle ; Fereiba fût décrété maudite par certains, persuadés qu'elle attire le mauvais oeil là où elle passe.
Nous découvrons le destin de ce pays, son évolution, les croyances des habitants, l'arrivée des talibans au pouvoir.. C'est terrible car malheureusement toujours d'actualité. Ce roman date de 2017 mais il pourrait être écrit de nos jours.
J'ai été captivée par ma lecture, et j'ai suivi avec beaucoup d'appréhension de Fereiba. Cette enfant, puis femme, est très touchante. Dès le départ, son destin est compliqué et on a parfois l'impression qu'il s'acharne sur elle et sa famille.
C'est impressionnant de voir le retour en arrière fait par ce peuple suite à l'arrivée des talibans. C'est à pleurer ! Et terrible de se dire que ça se déroule de nouveau ainsi.
Tout est bien expliqué, on vit avec eux tous les changements au niveau de leur vie, de leur statut..
Puis nous suivons le dur voyage de Fereiba et sa famille pour gagner ce qu'elle espère être la terre promise. Cette femme est très courageuse, certains passages sont poignants.
Jusqu'au chapitre 18 inclus, la narratrice est Fereiba. A partir du chapitre 19, le narrateur est son fils, Salem. Avec quelques chapitres ici et là où nous retrouvons Fereiba.
Il est très intéressant de suivre ces deux personnages l'un après l'autre.
Salem est un jeune réfugié prêt à travailler dur, pour quasiment rien, pour permettre à sa famille de survivre.
Je trouve que l'autrice retrace parfaitement le parcours des réfugiés. Notamment le passage par la Turquie, la Grèce mais aussi le retour à la case départ quand la police intervient..
Certains passages sont durs, mais nécessaires. Et les deux parties sont assez sombres, comme la vie des afghans.
Si la lune éclaire nos pas est un très bon roman, que je recommande et note cinq étoiles.
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un livre très réaliste et émouvant sur le sujet des réfugiés….. Afghanistan fait parti d'un pays avec un taux de pauvreté et un taux high de guerre en permanence avec les talibans…. une guerre sans fin …. avec des vies innocentes qui prennent fin ….
le livre qui illustre ce jeun garçon Salim qui est courageux …. qui surmonte des épreuves mais atroces et difficiles… séparé de sa mère , sa soeur et son petit frère,,,, qui immigre dans différents pays en découvrant les différents modèles vie ,,, culture ,,, alimentation,,, la langue ,,,,

« les réfugiés n'échappent pas seulement à un lieu
. Ils fuyaient aussi mille souvenirs ,,, et devaient attendre qu'une distance et une durée suffisantes les aient séparés de leurmalheur avant d'envisager des jours meilleurs « 
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L'autrice conte tour à tour l'histoire d'une mère afghane, depuis son enfance malheureuse de petite orpheline jusqu'à son départ pour l'Europe, puis celle de son fils aîné, qui, séparé de sa famille par un concours de circonstances, tente de la rejoindre.
Une fois de plus, Nadia Hashimi nous renseigne sur la condition des femmes de ce pays, puis de ceux de la longue traversée de l'héroïne, femme libre, et mère courage .
Quand Fereiba croit être enfin heureuse, un obstacle se dresse à nouveau sur son chemin.
La route de l'exil est semée d'embûches, longue et difficile, en particulier pour les mineurs isolés. le fils doit distinguer les personnes auxquelles il peut se fier des autres, il entame ainsi le dur apprentissage de sa vie.
Ce texte est émaillé de poèmes afghans, d'une touche de surnaturel (cf. l'ange gardien) et de sages paroles sur les liens familiaux.
La fin nous laisse dans l'expectative... Y a-t-il une suite ?
Je me suis dis que ces histoires d'exil font de beaux récits, mais comment lutter contre toute cette misère autrement que par des mots - même si ceux-ci contribuent à ouvrir les yeux des nantis que nous sommes.
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Quelle aventure bouleversante nous est racontée par Nadia Hashimi ! Je ne sais par quel bout commencer car il me semble qu'il y aurait tant à dire et en même temps, il faut faire attention à ne pas trop dévoiler de secrets. Déjà lors de sa note d'introduction, une boule s'est formée dans ma gorge et j'ai su que j'allais aimer ce livre. C'est une histoire fictive dans le sens où ces personnages-ci n'existent pas, mais leur vécu pourrait se calquer sur celui de millions de réfugiés dans le monde, et en cela, nous en sommes ébranlés. C'est actuel, cela raconte le quotidien de tous ceux qui fuient un pays qu'ils ont pourtant aimé, un jour. La vie n'est pas tendre pour ces gens qui cherchent avant tout la paix.

L'histoire nous emmène en 1999, sur les traces de la famille Waziri.

Pendant le premier tiers, Fereiba (la mère), nous raconte sa vie à Kaboul en remontant à son enfance. On la voit grandir au sein d'une famille plus ou moins unie jusqu'à ce qu'elle se marie, puis la vie commune du couple et la naissance de leurs trois enfants (Salim, Samira et Aziz) jusqu'à l'escalade des conflits au pays. Fereiba était heureuse avant le nouveau régime; enfin adulte, elle avait la chance de pouvoir enseigner, avait le droit d'étudier, sa fille pouvait aller à l'école…tout cela a désormais bien changé. Privés de tous droits, même les hommes songent à quitter cette patrie qui leur est devenue étrangère, malsaine, dangereuse, paranoïaque, fanatique. La famille Waziri planifiait déjà quitter le pays lorsque le mari est exécuté pour on ne sait quel crime. Maintenant veuve avec trois enfants à sa charge, Fereiba, femme sans salaire, n'a aucune chance de survivre, l'obligeant pour de bon à fuir Kaboul et les talibans.

"Le monde est ainsi fait. Une femme sans mari. Des enfants sans père. Peut-être qu'une famille normale est incomplète par définition. Comment ai-je pu espérer qu'il en irait autrement ? L'Afghanistan est une terre endeuillée, peuplée de veufs, de veuves et d'orphelins. Une terre où l'on perd à tous les coups – une jambe droite, une main gauche, un enfant, une mère. Tout le monde a perdu quelque chose, comme si un trou noir s'était ouvert au centre du pays pour aspirer en son ventre insatiable des fragments de chacun. Quelque part sous notre terre kaki repose tout ce que nous avons perdu."

Jusqu'à la fin, les deux derniers tiers alternent entre Fereiba (toujours raconté à la première personne) et Salim (raconté à la troisième personne), le plus âgé des garçons (15 ans). L'ensemble est mené finement, le texte est bien écrit, et ça passe vite car il y a beaucoup de mouvement. Nos personnages ne restent jamais bien longtemps au même endroit. On change de place, on change de décor, on rencontre beaucoup de monde. Cela demeure stressant car en même temps, la famille doit constamment rester dans l'ombre, ce qui n'est pas chose facile lorsque l'on tente de travers cinq pays illégalement.

"Le monde de la clandestinité n'avait ni lois, ni codes, ni filets de sécurité. Certains passaient avec succès. D'autres n'y parvenaient jamais. Nul ne savait ce qui arrivait réellement dans l'univers obscur des passeurs, en dehors des quelques histoires qui émergeaient à la surface."

Bravant mille dangers, leur exil peut souvent leur coûter la vie. La vie ou la mort, à pile ou face. J'ai été secouée dans le coeur et dans l'âme par ce récit tragique, qui rappelle à quel point l'être humain peut parfois être poussé à traverser l'enfer; à tout quitter, tout perdre, non pas par choix, pour parfois ne pas trouver tellement mieux à l'autre bout. Des espoirs déçus, des vies fracassées, mais pas seulement. Il en ressort beaucoup de lumière et de positivisme également. D'espoir. Ce qui fait du bien est qu'à travers ceux qui profitent inévitablement de la misère des uns, il y en a beaucoup plus qui tendent la main et font au mieux pour les aider à traverser cette crise qui ne porte pas de nom. À travers toute cette noirceur, il reste une part de soleil qui brille et cela fait chaud au coeur.

Ce roman, je l'ai aimé de A à Z, même si j'ai souvent eu froid dans le dos.

C'est le genre de récit qu'il faut lire; qui fait réfléchir beaucoup, qui nous remet en question, qui nous fait apprécier d'habiter un pays où – pour l'instant – nous ne sommes pas obligés de fuir pour avoir la vie sauve, qui nous rappelle de ne rien prendre pour acquis, qui nous apprend énormément sur ces héros, ces survivants remplis de courage et de résilience, les dangers qu'ils doivent traverser pour avoir droit à une vie meilleure. Qui nous apprend des choses sur l'Afghanistan, aussi.

Je suis complètement sous le charme de toute l'humanité transmise par l'auteure Nadia Hashimi à travers sa plume. Un sans-faute. Un livre à lire absolument !

CHALLENGE PLUMES FÉMININES
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Fereiba porte la malchance en elle. le sort a voulu que sa mère meurt en lui donnant la vie, que son père épouse une femme en seconde noce qui n'aimait pas la jeune orpheline, et qu'elle n'épouse pas celui dont elle était tombée amoureuse. Mais le hasard a aussi fait que son époux soit une bonne personne, qu'elle ait été heureuse avec Mahmoud et qu'ils aient trois enfants.
Mais Fereiba ne sera jamais durablement heureuse car son pays l'Afghanistan est aux mains des talibans. On est à la fin des années 90 et son pays tombe dans un trou noir. Son mari est assassiné et elle doit quitter son pays pour l'Europe, sa terre promise à elle. D'abord l'Iran, puis la Turquie, avant l'Italie, la France et l'Angleterre où l'une de ses demi-soeurs à déjà émigré. le parcours sera semé d'embûches. C'est cette fuite de la guerre pour une avenir meilleur – ou cette quête de liberté, c'est selon – que nous expose ici Nadia Hashimi. Avec Fereiba, on sort rapidement des frontières afghanes pour découvrir avec elle l'ailleurs et les difficultés qui s'y trouvent. Fereiba et son fils aîné, Salim, vont être séparés pendant leur périple mais chacun aura un objectif : atteindre l'Angleterre et s'y retrouver.
C'est le récit d'une famille de réfugiés parmi d'autres, parmi tant d'autres, que nous conte Nadia Hashimi, l'autrice de la perle et la coquille. Là, elle n'a pas souhaité nous exposer la dureté de la vie en Afghanistan – un pays que ses propres parents ont quitté pour les Etats-Unis – mais les dangers auxquels sont confrontés tous ceux qui ne rêvent que de liberté loin de chez eux.
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Encore beaucoup d'émotions à la lecture de ce roman où l'on suit Fereiba et ses enfants dans un périple pour rejoindre l'Angleterre. A de nombreux moments j'ai eu ma larme à l'oeil.
Quand l'exil n'est plus un choix mais une obligation pour espérer survivre et retrouver un semblant de vie normale.
Que ferais-je dans pareille situation ?

On comprend bien au travers de cette fiction comment un pays bascule dans l'horreur, comment les acquits peuvent s'envoler pour faire place à la peur, les contraintes, la fin des libertés d'autant plus pour les femmes....
Quelques passages trainent en longueur et j'aurais aimé une fin autre mais dans l'ensemble c'est un très très beau roman, presque un coup de coeur.

Je vais continuer à découvrir tranquillement l'oeuvre de Nadia Hashimi qui permet de dénoncer les conditions de vie en Afghanistan.
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Dès les premières pages, j'ai été séduite par sa plume, douce, poétique et je me suis laissée transportée dans son univers en Afghanistan dans la ville de Kaboul. J'ai eu le coeur serré pour cette petite fille mal aimée de sa belle-mère, et délaissée par son père. J'ai eu envie de hurler d'indignation quand l'éducation lui est refusée pour qu'elle puisse s'occuper de sa famille. Pourtant, jamais l'héroïne de cette histoire ne s'est laissée découragée, même lorsqu'elle subit sa première déception amoureuse.

Une femme forte, contemporaine qui fait tout pour survivre dans un monde devenu un enfer perpétuel.
On suit une enfant, puis une jeune femme et une femme qui nous raconte sa vie, celle qui, malgré les difficultés, s'est toujours relevée. Elle s'appelle Fereiba et elle m'a donné une sacrée leçon de vie et d'abnégation ! Ce qui est intéressant dans ce roman, c'est que le lecteur découvre l'avant, avec une jeune fille qui vit avec les traditions de son pays, son époque et qui malgré les obstacles réussira à s'émanciper du carcan dans lequel sa belle-mère essaie de l'enfermer.

Et puis, il a fallu que les talibans envahissent sa ville et volent ses rêves et ses espoirs à coup de terreur et d'interdictions inhumaines, pour elle, mais également pour ses enfants. C'est l'histoire d'une mère qui fera tout pour les sauver, leur donner un avenir meilleur, une vie plus seine et belle, mais qui se confrontera à des difficultés qu'elle n'avait pas envisagées en fuyant sa mère-patrie. On la suit elle, mais également son fils aîné, qui pour aider sa famille devra les quitter pour trouver du travail et subvenir à leur besoin. Fereiba s'en veut alors qu'elle leur donne tout.

Comment ne pas être empathique avec ce qui arrive à Fereiba qui du jour au lendemain à tout perdu ?
Nadia Hashimi nous immerge dans un univers fascinant ou le rêve devient cauchemar.

Cette lecture a été une claque, un coup de poing et une mise en lumière dont j'avais déjà conscience, mais qui a exacerbé mon ressentiment pour l'inhumanité dont nous faisons preuve devant la détresse de ces gens qui ne demandent qu'à vivre. Des personnes persécutées par un régime horrible et qui n'ont eu d'autres choix que de fuir pour ne pas mourir ou perdre leur dignité.

Ce roman est magnifique, fort et surtout, je suis tombée amoureuse de la plume merveilleuse et poétique de Nadia Hashimi. Comme je le disais plus haut, elle est une véritable conteuse qui nous happe dans son récit qui se lit d'une traite, les yeux émerveillés par la découverte d'une culture différente de la nôtre puis par la descente aux enfers avec l'arrivée des talibans et la fuite en Europe de Fereiba et ses enfants.

Nadia Hashimi est indéniablement une autrice à lire ! Pour comprendre et aussi pour cette plume incroyable. Je suis ravie de ma lecture et plus éclairée aussi.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Ce livre est initialement sorti en 2016, mais le sujet est totalement d'actualité. Il raconte le parcours de la famille Waziri, qui décide de quitter l'Afghanistan après l'arrivée des talibans au pouvoir. S'en suit un périple tumultueux de la Turquie à l'Angleterre, en passant par la Grèce, l'Italie et la France, qui laissera des traces sur chaque membre de cette famille.
Ce roman m'a beaucoup touché et je l'ai beaucoup apprécié. L'histoire fictive est une bonne représentation de la réalité des émigrés ; elle contribue à une prise de conscience sur les dures conditions vécues par ces derniers. L'auteur nous présente des personnages attachants, forts, et parvient à alterner entre moments sombres, décisions difficiles et espoir.
J'ai d'abord été frustrée par la fin de ce roman ; je la trouve finalement très bien. Je me demandais quelle issue allait donner l'auteur à ses personnages : laisser planer le doute et laisser l'auteur décider est la meilleure des options.
Mention spéciale pour la superbe couverture de la dernière édition collector d'Hauteville (qui a d'ailleurs été mon premier déclencheur pour l'achat de ce roman).
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