-Nul n’est éternel… La vie est ainsi faite. Tout le monde doit partir.
Il va m'être extrêmement pénible de raconter la fin de notre histoire. Une histoire que j'aurais voulu voir se prolonger à l'infini, une histoire que j'aurais voulue éternelle et qui fut en fait si courte. Je ne sais plus qui a dit : un seul être vous manque et le monde entier semble dépeuplé. C'est exactement ce que je ressens. Une absence immense.
Bientôt, tout cela fera partie de l'histoire, il sera alors trop tard pour témoigner . Donc, c'est à vous, les enfants, de perpétuer la mémoire. C'est vous qui devrez raconter à vos propres enfants ce que nous avons vécu. Et la mémoire se transmettra ainsi de génération en génération, de siècle en siècle.
A présent que voilà mon récit terminé, je me sens affreusement seule. Je n'arrive pas encore à me faire à l'idée que e doive continuer ma route sans toi, sans ma main serrée dans la tienne, sans ton regard bleu posé sur moi. J'ai mal, grand-père, si mal de ton absence.
Plus ils me disaient que la vie ne l'avait pas épargné, qu'il avait beaucoup souffert, plus je persistais dans l'idée que ça ne lui donnait pas le droit d'être désagréable, mesquin ou méchant.
( échange entre Alex le grand père et Leah sa petite fille)
- Leah, pourquoi ti es si curieuse ? ti est de la police ?
- Non, détective privé seulement.
En fait, Tsiporah, je voulais que vous me parliez de ce numéro que vous avez sur le bras, parce-que Grand-père en a un,lui aussi et j'ai pas osé lui demander d'où ça venait.