AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,13

sur 20 notes
5
0 avis
4
4 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
0 avis
Il fut un temps où j'aimais bien Dubois (au cours des années 90). Malheureusement, son style d'écriture est resté immuable comme figé par le temps. Il est toujours question de la même rengaine à savoir que les hommes détruisent la magie du monde et que les pauvres elfes sont en train de disparaître. Bref, point d'originalité scénaristique.

Quant à Hausman, il est considéré par beaucoup comme un maître de la bande dessinée. Je reconnais que j'ai apprécié le trait volontairement vaporeux. Les couleurs sont très douces comme pour être bercé dans un rêve éveillé. Son style reste le même depuis 40 ans.

Une oeuvre qui plaira aux vieux tenants d'une certaine forme de bd ainsi qu'aux plus jeunes. En tout cas, je ne suis pas de ce public. J'aime l'évolution et la progression.
Commenter  J’apprécie          50
Un album noté depuis longtemps dans la liste de ceux à emprunter à la bibliothèque mais pour lequel j'avais des doutes. C'est qu'il était classé en jeunesse et je craignais une histoire trop simpliste. Alors certes, l'histoire n'est vraiment pas compliquée voire naïve, mais ce qui fait le charme de ce Capitaine Trèfle ce sont les dessins magnifiques de René Hausman et la verve de Pierre Dubois. Il y a dans le ton employé par le scénariste, qui adapte ici son propre roman effectivement jeunesse, un je ne sais quoi qui fait penser à de cape et de crocs d'Ayroles et Masbou dont je vous parlerai un jour.
Pierre Dubois nous emmène donc dans un monde imaginaire peuplée de toutes les créatures légendaires : licornes, lutins, fées, sirènes, kraken, pirates, vaisseau fantôme, sorciers… le Capitaine Trèfle sauve un pauvre lutin des épées de la bande d'un pirate sanguinaire. A partir de là, la course poursuite est lancée pour sauver ces peuples opprimés par le tyrannique homme à la jambe de bois. Tous les personnages s'entremêlent dans ce récit fait de la voix d'un conteur époustouflant. On est loin des albums modernes, on est dans un classicisme parfaitement assumé et qui est un bonheur à chaque page. D'autant que les aquarelles d'Hausman font merveille ici, donnant une dimension supplémentaire à cet univers, celle d'une poésie et d'une douceur sans pareilles, où chaque détail compte.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
Commenter  J’apprécie          10
« Le Capitaine Trèfle fit de trois revers, une quarte et deux moulinets, siffler son épée et jura au rondon de la Lune de ne jamais mourir. »

La nuit est noire à l'heure où on la rêve livide...
C'est une bonne heure pour lire Capitaine Trèfle.
C'est le moment de s'éveiller doucement à toutes les chimères, à tous les mirages que nous offre l'ombre de la nuit, de s'abandonner aux légendes enfouies depuis bien longtemps.
En ces heures indues, il est bon de croiser le fer et les lutins de mer.
Couper la route du Vaisseau fantôme.
Dégager d'un coup de cuissarde les affreux pirates, goguenards vestiges d'un Jack Sparrow se ratatinant.
Batter de boulets la coque ennemie pour l'embraser de flammes rougeoyantes.
Tirer droit, au bon endroit, en prenant bien garde de ne pas blesser au passage les jolies sirènes et les baleines « cathédrales des eaux païennes ».
Parer de ses plus beaux atours la fille du capitaine, Cybèle et si irrésistible.
Riposter de pied ferme.
Parader...

C'est une bien belle parade à laquelle nous invite Hausman et Dubois et, de chat-clown en chat-clown, on se laisse émerveiller par l'harmonie délicate des mots et des dessins, par la merveilleuse alchimie qui n'en finit pas de vibrer sous la plume de ces deux artistes, l'un dessinateur, l'autre scénariste.

Le temps est suspendu. Il ne tient qu'à un fil.
La Lune, de ses reflets argent, lève son voile de ténèbres et dévoile une mer calme, repue de tant de combats, avec ce sourire mystérieux aux crêtes des vaguelettes.
Il lui reste encore tant de choses à cacher...Du moins, je l'espère...
Commenter  J’apprécie          330
Quelle Bd magnifique! On en ressort les yeux brillants et embués de toute cette magie qui allie le merveilleux au fantastique. Un univers légendaire où cohabitent lutins, fées, sirènes, elfes, géants, vouivres et autres, sans oublier ces redoutables pirates à l'épée affûtée. Un monde imaginaire et d'une poésie sans nom, signé Hausman-Dubois, ce célèbre duo complice. Si l'un émerveille notre regard à la pointe de son pinceau d'aquarelle aux couleurs douces, d'où jaillissent des rouges, des orangés et des verts éclatants nous rappelant le contraste des éléments, l'autre nous convie, en tant qu'érudit elficologue, à prendre part à cette grande épopée. le temps d'une lecture, je me suis même prise pour une petite lutine espiègle. Ben quoi?

Le brave Capitaine Trèfle, ancien corsaire, vient en aide à un joli petit lutin malmené par quatre spadassins. C'est Haggard Craspeck, le crapuleux capitaine écarlate, qui est à l'origine de cette traîtrise, lui-même qui fit ramener en Ardenne des « Peaux-Rouges armés jusqu'aux dents, des Iroquois sanguinaires de l'Ontario », au Canada! Passage que j'ai relu plusieurs fois, pour des raisons évidentes et surtout pour m'assurer de ne pas l'avoir imaginé (j'en ris d'ailleurs encore).

Bref, Nourcine, notre mignon lutin des sables, à la « voix ténue comme le frôlement d'une aile de papillon », le priera de l'aider à retrouver les siens. Mais aussi et surtout, Dodeline, sa « fiancée lutine, dodue du corselet », son « amie coquine », sa « menue compagne », autant de qualificatifs qui m'ont fait sourire jusqu'à l'attendrissement. Ils vivaient dans des « maisons-champignons, des châteaux de fleurs, des manoirs-montagnes et des palais d'eau et de corail », avant que l'homme y fasse irruption et en fasse des bêtes de cirque.

« Et puis, l'homme est venu… venu déranger, bousculer, chasser, troubler les rivières, ensabler la mer, abaisser les cimes, remonter les vallées, déboiser les forêts, mettre l'envers à l'endroit, tout sens dessus dessous. Bref, ils nous firent tant de misères que nous mîmes les bouts vers des cieux plus doux pour nous… de l'autre côté du monde! Là… là au-delà de la mer et de la douzième marche en partant du pied droit! »

Certaines pleines pages sont époustouflantes, avec une tonne de petits détails auxquels on ne veut échapper. de ces pleines pages, on peut notamment s'émerveiller devant cette jeune fille qui s'offre au monstrueux appétit d'un poulpe géant aux bras hérissés de protubérances suintantes. Sans oublier ces planches de scènes de la nature à vous couper le souffle, comme ces paysages du Pôle Nord, ces Iguanes sur une île du Sud ou encore ces morses sur la banquise, qui observent le spectacle d'un bateau prisonnier des glaces. Mais il y a aussi ces images qui font sourire, comme ce bonhomme de neige avec une carotte au bout du nez, dans un hiver où « les odeurs de la neige sont nuancées ». Je pourrais parler de tant d'autres tellement cette Bd est en soi une oeuvre d'art d'images et de mots.

Quelques clins d'oeil finement pensés, du dessinateur et du scénariste, ajoutent à la magie de l'ensemble, comme l'apparition du mystérieux vaisseau fantôme le Hollandais volant ou même les mots de cette comptine, Promenons-nous dans les bois... Douze chapitres, ou plutôt Chat-clown, de bonheur et d'immersion dans un monde empreint de poésie et de jolis petits personnages dodus avec lesquels on voudrait bien s'imaginer vivre à l'abri d'une maison-champignon.

Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
Commenter  J’apprécie          40
Ardennes, 18ème siècle. Surpris par une tempête automnale, le Capitaine Trèfle trouve refuge dans une auberge abandonnée. Il y découvre un lutin séquestré par d'affreux pirates. Après un rude combat, il délivre le malheureux et l'amène au magicien Noctiflore afin qu'il panse ses blessures. Remis sur pieds, le Guib (nom donné à cette race de lutins des sables) raconte son histoire à ses sauveurs. Chassés par les hommes, les créatures fantastiques du petit peuple vivaient en paix depuis des siècles au-delà de la mer, de l'autre coté du monde. Jusqu'au jour où y débarquèrent le terrible Capitaine Écarlate et son sinistre équipage, bien décidés à faire des sirènes, elfes et autres dragons de vulgaires bêtes de cirque. N'écoutant que son courage, Trèfle se lance à la rescousse des opprimés au cours d'un périlleux voyage au fil des océans…

Plonger dans un album du duo Haussman/Dubois, c'est accepter de réinventer le monde. Conteurs hors-pair, ils cisèlent leur récit avec une rare minutie et nous emmènent dans un univers où l'imaginaire est roi. Loin des modes, cette ode au petit peuple fleure bon les livres d'antan. Ici, le langage est précieux, une « enseigne rouillée ne cesse de grincer comme s'éraille le rire d'une sorcière » et les « chat-pitres » deviennent des « chat-clowns ». Artisan d'une BD à l'ancienne où chaque détail mérite la moindre attention, l'orfèvre Hausman signe des planches d'une beauté sidérante. Dubois ne pouvait trouver meilleur complice pour mettre scène le bestiaire fabuleux née de son imagination débordante. Un bijou d'album, idéal pour peupler les rêves des grands et des petits.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
Commenter  J’apprécie          90
"Capitaine Trèfle tu n'es pas de notre galaxie ...", c'est un peu ce que j'ai envie de chanter à l'issue de cette lecture qui m'a quelque peu déroutée sur le début avant de me séduire par sa magie.
Capitaine Trèfle, c'est le preux chevalier vaillant au combat et prêt à défendre la veuve et l'opprimé, en l'occurrence ici un lutin aux prises avec un vilain pirate avec une jambe de bois.
Capitaine Trèfle, il a du panache, de la fougue et c'est une fine lame : "En quarte, en sixte, coupé, dégagé, batté, tiré droit, paré, riposte de pied ferme, coup droit, parade, chocs d'estoc et de taille, le fer de Trèfle plonge et tue.", mais il a aussi des amis pour l'aider : le magicien et astrologue Bucane Noctiflore, et son aide Corbus Barbygère.
Car le lutin est égaré et son monde a été ravi par le vilain pirate qui a réduit à l'état d'esclavage et de monstres de foire les êtres magiques qui le peuplaient.
Ni une ni deux, Capitaine Trèfle met les voiles à bord de son bateau qui délivrer ce peuple et chevauche une nouvelle fois la mer, son amie : "Écoutons bien l'air du vent, trouvons son rythme et dansons de compagnie ! Arrondissez la poupe à la caresse des embruns et saluez votre cavalière : la mer !".

Adapté en bande dessinée du roman pour enfants au titre éponyme de Pierre Dubois, "Capitaine Trèfle" est une bande dessinée à part, qui m'a surprise mais dans le bon sens du terme.
Déjà, les chapitres s'intitulent des "chat-clown", cela met tout de suite dans l'ambiance; quant à l'histoire je me suis demandée pendant quelques pages où les auteurs voulaient en venir mais je me suis très vite pris au jeu et j'ai suivi avec énormément de plaisir les aventures du Capitaine Trèfle et de ses amis.
Le langage est soutenu et certaines envolées lyriques ou tournures de phrase un peu passées contribuent à donner du cachet à cette bande dessinée et à renforcer son côté aventures de cape et d'épées.
Capitaine Trèfle ne se contente pas de sauver le lutin, il vient bel et bien au secours d'une jeune damoiselle en détresse : "Là, une jeune fille à la chair tendre et nue s'offre au monstrueux appétit d'un kraken ... Un poulpe géant qui épanouit ses bras hérissés de protubérances suintantes.", qui s'avère être la fille du capitaine fantôme qui erre sur les mers avec son bateau et son équipage : "Ma fille est un caprice des choses qui ne s'expliquent pas. Elle est née de mon union avec la nuit. Chaque monstre a toujours à son côté une fille lui rappelant un amour chimérique. Et un jour, un héros vient la lui ravir.".
C'est un héros comme je les aime, sans peur et sans reproche qui sitôt son aventure achevée s'envole vers une nouvelle, et qui au cours de ma lecture m'a fait oublier mon âge.
Mais ce qui m'a particulièrement plu, au-delà de l'histoire, c'est la qualité remarquable des dessins de René Hausman.
Ce sont des aquarelles absolument magnifiques qui illustrent très joliment cette bande dessinée et qui en font tout son charme.

En conclusion, tous les ingrédient sont là pour faire de cette bande dessinée une formidable histoire de cape et d'épées qui ravira petits et grands.
"Capitaine Trèfle" de René Hausman et Pierre Dubois est un très bel ouvrage qui reflète parfaitement l'essence même de la collection Signé.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          80
J'ai eu bien du mal à débuter cette lecture, un peu rebutée par les dessins aux couleurs fades je dois bien l'avouer. Au final on s'y habitue mais j'ai eu aussi du mal avec la narration qui donne à cette BD un air de conte. L'histoire n'est vraiment pas mal et on fait un plutôt beau voyage. La fin est peut être un peu trop rapide.
Un bilan mitigé.
Commenter  J’apprécie          60
(Désolée pour le retard) Merci à Babélio et aux éditions Signé du Lombard.

J'ai eu un peu de mal à accrocher à cette bande dessinée. Les illustrations et les textes ne sont pas moches mais il manque quelque chose... et c'est ce quelque chose qui permet de s'accrocher à l'histoire et aux personnages.
Commenter  J’apprécie          30
Une bande dessinnée à conseiller aux amoureux du genre fantastique, car c'est à eux qu'elle s'adresse particulièrement, les autres risqueront d'être déçus. On y croise tout un tas de personnages propre à l'univers des contes de fées, des elfes et des lutins, des géants et des sorcières, dans la perspective d'un voyage que l'on imagine fabuleux.

Autant dire tout de suite que je n'ai pas du tout accroché à l'atmosphère générale des illustrations réalisées par René Hausman. C'est terne... pale... délavé... déprimant, L'aspect graphique n'est pas en harmonie avec la narration, et ce ne sont pas les 50 nuances de gris par cases qui me feront dire que j'ai tort sur ce point. C'est un style graphique que j'ai déjà eu l'occasion de rencontrer et que je trouve d'emblée repoussoir, surtout pour une BD féerique. Il faut beaucoup de couleurs, de belles couleurs pour permettre une alchimie onirique dans le but d'alimenter l'imagination et de faire place à la magie. Ici... on en reste loin, ça rappelle les vieilles BD d'un autre âge. Même pour une transgression, je n'ai pas succombé.

Le capitaine Trèfle a beau être sympathique, il ne dispose pas de l'allure d'un véritable héros. C'est mon seul regret. Son manque de charisme s'avère être un gros désavantage pour l'histoire, elle-même déjà amputée d'un fil conducteur solide qui nuit fortement à l'intrigue. Je pense qu'il aurait été plus judicieux d'élaborer une meilleur cohérence à ce niveau pour éviter que l'album tombe dans le brouillon.

Il n'en reste pas moins que les Editions du Lombard restent un gage de qualité autant par la diversité des oeuvres qu'ils produisent que par les auteurs qu'ils mettent en avant. Je gage que ceux qui auront aimé l'univers de ces créatures de légende aux visages poupins ne manqueront pas de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          40
Un grand merci à Babelio et aux Editions le Lombard...

Dans l'Ardenne ardenneuse, Capitaine Trèfle, sur son cheval, s'approche d'une taverne quelque peu en ruine. Des hurlements stridents attirent son attention. Grimpant les quelques marches en bois, il aperçoit quatre spadassins malmenant un pauvre petit lutin sans défense. Epées à la main, un combat s'engage alors. En quarte, en sixte, coup droit puis coup fatal qui coûtera la vie à ces quatre malotrus. La Capitaine Trèfle emmène avec lui Nourcine. Ils rejoignent une vieille bâtisse en pierres habitée par Bucane Noctiflore, un illustre magicien et astrologue, accompagné de son chat Poltergeist et de sa chouette Chimène. En haut de son observatoire où ils vont ensemble déjeuner, il remarque aussitôt que le corsaire cache quelque chose sous sa cape. Ce dernier fait sortir le lutin qui dort paisiblement. Tout heureux d'avoir devant lui cet être magique qu'il pensait ne plus jamais rencontrer, Noctiflore s'empresse de se renseigner sur lui. Dès que le lutin des sables ouvre un oeil, il leur raconte son histoire...

Partez, à bord de Lola, à la rencontre des petits lutins des sables, des pirates, des fées, des monstres marins tentaculaires ou encore des peaux-rouges. Dépaysement garanti! Pierre Dubois déborde d'imagination et nous a concocté une potion au goût particulier. L'on évolue dans un monde imaginaire fantastique. le scénario, quelque peu linéaire, n'en reste pas moins original, avec des textes étoffés et quelque peu désuets. de chat-clown en chat-clown, l'on suit le périple de ces nouveaux amis. En la personne de Hausman, Dubois a trouvé un compagnon de route idéal tant les dessins et les couleurs sont en parfaite adéquation avec la trame. Son trait unique et reconnaissable ainsi que ses couleurs tendres sont du plus bel effet, notamment les quelques pleines pages.

Capitaine Trèfle... une rencontre étonnante...
Commenter  J’apprécie          440




Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5251 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}