Tu ressembles à ces chiens abandonnés, ceux qui se sont fait maltraiter toute leur vie. On peut les frapper encore et encore, ils reviennent toujours en remuant la queue. Ils reviennent quémander en espérant que, cette fois, ce sera différent, que, cette fois, ils feront ce qu'il faut et qu'on les aimera enfin. Tu es exactement comme ça, pas vrai, Rach? Un clébard.
La vie n'est pas un paragraphe et la mort n'est pas une parenthèse
Il n'y a rien de pire au monde que l'insomnie, je déteste ça, rester là avec le cerveau qui égrène chaque seconde, tic, tac, tic, tac.
C'est tellement difficile de comprendre comment fonctionne la famille des autres.
Je sais ce que c'est d'aimer quelqu'un et de malgré tout lui dire des choses terribles, dans un accès de colère ou d'angoisse.
Mais il a tort. Il ne sait pas la détermination dont je peux faire preuve. Une fois que j'ai décidé quelque chose, je peux être redoutable.
On ne me quitte pas. C'est moi qui décide quand partir.
....il y a entre nous une compréhension comme je n'en ai jamais ressenti par le passé ou, en tout cas, pas depuis longtemps. Elle naît d'un vécu partagé, de deux personnes qui savent ce que c'est de vivre brisé.
Je l'ai découvert comme tout le monde semble découvrir ce genre de choses, de nos jours : par voie électronique. Parfois, c'est un texto ou un message vocal; dans mon cas c'était un e-mail. La version moderne du rouge à lèvres sur un col de chemise.
Je passe trop de temps dans ma tête.