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3,77

sur 14005 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai trouvé le livre décevant. Une femme en perdition passe sa vie à observer les autres depuis son train de banlieue. Coupable idéale d'un meurtre (puisque alcoolique et amnésique) elle enquête néanmoins sur cette disparition fantasmée. L'auteur traîne en longueur et tente d'embrouiller les pistes. J'ai fini par lire le tiers final en diagonale pour découvrir la fin (aussi décevante et entendue que le reste).
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Un matraquage publicitaire
Comme un bon nombre de lecteurs je me suis laissé prendre par la pub de ce roman. Dans le genre thriller il est assez mauvais car l'intrigue si on peut appeler cela une intrigue est très longue a ce mettre en place cousue de fils blanc. Je le classerais plus dans un roman sentimental avec son histoire de cocufiage. Rien d'exceptionnel. Si vous voulez lire un bon thriller passez votre chemin. Une grosse perte de temps et d'argent
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Rachel prend le train, des verres de vin, des kilos et des vessies pour des lanternes.

Elle est un vrai boulet pour Cathy qui l'héberge, pour Tom son ex, sa femme Anna et leur bébé. Une petite famille sans histoires.

Des histoires, justement Rachel en invente et elle en fait.

Mais bientôt la fiction et la réalité se mettent à flirter dangereusement entre elles. Jesse, son héroïne disparaît. On retrouve son cadavre. En fait elle s'appelle Megan.

Rachel se met en tête de devenir un témoin digne de foi. Elle est un vrai boulet pour tous les protagonistes du drame et pour la police.

Elle est désolée.

Moi aussi: ce polar laborieux et répétitif m'a pesé d'un bout à l'autre.

Plus ennuyeux que Avant d'aller dormir, pas du tout aussi brillant que
La dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil, auxquels il m'a fait penser, La fille du train m'a laissée ... à quai.

Désolée, les amis ( c'est le mot qui revient le plus souvent dans le récit), vraiment désolée de ne pas partager votre enthousiasme...

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Ça vous est forcément arrivé un jour ou l'autre non ? Mais si, ce sentiment de faire partie des exclus d'un phénomène littéraire de grande envergure. Vous savez le sentiment d'ajouter une voix discordante aux louanges faites à propos d'un ouvrage. Ce sentiment d'être le vilain lecteur qui n'a pas compris le roman, est passé tellement à coté que ça en est choquant. Ce sentiment désagréable d'être le paria de l'histoire qui aurait tellement aimé faire partie du groupe, animal grégaire s'il en est. Je suis au regret de vous dire que j'en fais partie et j'en suis bien désolée.

Pourtant, La fille du train est LE thriller de l'année 2015. Impossible de passer à côté (ou alors faudrait vivre sur Mars ou Saturne). Il est partout, se lit partout, pas un jour dans mon RER d'amour sans voir un lecteur compulsivement scotché à ce roman, dévorant les pages comme moi les chocolats le jour de Pâques. Bon, mais comme je suis du genre cynique/sceptique/je vais pas courir l'acheter je suis pas comme tout le monde, j'ai attendu et attendu, patiemment. Et puis un jour ma soeur me tend l'ouvrage, apparition digne du Saint Graal. Dieu tout puissant, enfin le voilà, là entre mes mains. Je pourrais enfin me faire une opinion sur ce best seller. Mais déjà ma soeur me dit : « C'est pas mal, moui. » Oy c'est pas bon ça. Non, non. Je sens ma soeur qui essaye de fuir mon regard, de ne pas me communiquer le fameux doute raisonnable qui peut orienter une lecture. Et là, face à mon désarroi et en bonne grande soeur qui se respecte, elle tente de me rassurer : « Non mais si c'est vraiment pas mal. C'est que j'ai lu tellement de thrillers tu sais… ». La sentence est prononcée. C'est donc fébrile que votre serviteur a entamé La fille du train.

Au bout de 100 pages je suis foutue. Vous savez pourquoi ? Parce que j'ai deviné l'intrigue, j'ai tout pigé, c'était évident, sous mes yeux. J'ai compris et j'ai su que je ne me trompais pas. Et je ne me suis pas trompée. du coup, comment entrer dans un suspense qui n'en est plus un ? Il n'y a plu qu'à prendre son mal en patience, souffrir aux côtés de notre héroïne alcoolique Rachel, bien déterminée à résoudre cette histoires de meurtre mais que personne ne croit ni ne prend au sérieux, qui doute, prend cher. Niveau empathie par contre, Paula Hawkins a réussi son pari : j'avais envie de prendre Rachel dans mes bras et de lui murmurer : « tout doux Rachel, moi je te crois. »

Peut-être que je lis trop de thrillers et que les bonnes vieilles ficelles, je les connais. En fin limier, je suis devenue une superpro des intrigues en tout genre, on me l'a fait plus (oui je m'enflamme un brin je le concède). Je suis certaine que La fille du train est un honnête roman et je comprends qu'on puisse être addict. Mais pas de bol pour moi ça n'a pas fonctionné. Inutile de m'étendre sur le sujet. Je n'ai pas aimé. Fin de cette chronique.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Quand je lis les critiques dithyrambiques à propos de "La fille du train", je reste sans voix. En effet, ce roman présenté comme le polar de l'été 2015 et que j'avais hâte de lire, a suscité en moi les mêmes émotions que j'aurais pu ressentir lors d'un banal trajet dans un train de banlieue, c'est-à-dire un intérêt très limité, proche de l'ennui.

Trois jeunes femmes vont voir leurs vies se croiser dramatiquement. Rachel vit très mal l'échec de son couple probablement dû à sa stérilité et tente d'oublier sa vie ratée dans la boisson. Anna, épouse modèle mais naïve, se sait vulnérable à cause de son bébé. Et enfin Megan, la mère infanticide, immature cache son mal être dans l’infidélité. Un élément commun les relie mais je n'en dévoilerai pas plus...

La narration de l'histoire est plutôt originale puisqu'elle nous est présentée sous forme de journal intime à la première personne, alternativement écrit par chacune des trois femmes. Rachel y tient le rôle principal mais vu ses problèmes de mémoire dû à son l'alcoolisme, le lecteur aura besoin de l'intervention des deux autres pour voir enfin le bout du tunnel. L'intrigue se met en place lentement, à l'allure d'un train à vapeur pendant les 3/4 du livre.
J'ai retrouvé le même phénomène que dans "Avant d'aller dormir" de S J Watson où l'auteur ne cesse de répéter les mêmes choses pour pallier l'amnésie de son héroïne. Paula Hawkins use de la même technique et j'ai trouvé cela prodigieusement ennuyeux.
Je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions à propos de ces histoires de couples adultérins. Le côté voyeuriste et le comportement harceleur de Rachel m'ont vraiment agacée. Seules, les trente dernières pages ont trouvé grâce à mes yeux sans pour autant atteindre des sommets d'originalité. Globalement déçue (après la lecture de tant de critiques positives, j'en attendais sûrement trop), je n'accorde à ce polar qu'un 8/20.
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Tout ou presque a déjà été dit sur ce best seller que j'hésitais à lire et ne voulait pas acheter, tant de mauvaises expériences passées avec ce type de livres survendus me revenaient en mémoire.

Et puis il est arrivé à la maison sans l'avoir cherché.

Et, ma lecture achevée, une seule réflexion me vient : tout ça pour ça ? C'est bien fait, sans plus. Loin d'être "ensorcelant" (maudites 4e de couverture !). Quant au style...

Mais cela m'aura au moins confirmé que je dois encore plus me méfier à l'avenir des livres arrivant trop vite en haut des "Top" !
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On ne présente plus La Fille du train,  exemple parfait du best-seller, succès quasi planétaire, record de durée en première place des ventes, adaptation cinématographique et serie, etc.
Mon avis cinq ans plus tard n'a donc que peu d'intérêt et comme bien souvent quand un roman est encensé je suis déçue de cette lecture. Ici c'est plus que déception mais de l'incompréhension.
J'ai trouvé ce roman médiocre de par son vocabulaire bien pauvre,  des longueurs interminables, des répétitions à chaque chapitre : elle boit, elle oublie,  elle s'excuse, elle boit,  elle oublie,  elle s'excuse, elle boit...
Les personnages sont plus imbuvables (oh le jeu de mot moisi...) les uns que les autres,  tous particulièrement instables et mauvais donc impossible pour moi d'avoir un peu d'empathie.
L'intrigue n'est pas très recherchée et j'ai compris assez rapidement ce qui a mis 400 pages à être révélé.
J'ai traîné cette lecture et suis ravie d'en voir la fin,  ravie aussi que ce roman ait eu du succès,  cela aura peut-être incité des personnes à commencer à lire et continuer je l'espère.
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Je viens de terminer la fille du train qui ne m'a pas emballé plus que ça... Ca partait mal, j'ai eu du mal à supporter les trois narratrices, Rachel et Megane sont faibles et pleurnicheuses, Anna est un monstre d'égoïsme. Pendant les 3/4 du roman j'avais du mal à ouvrir le livre car je n'avais pas envie de les retrouver. J'ai accélèré la lecture quand Rachel et Megane ont commencé à se sortir de leur marasme.

2ème problème, l'intrigue avance avec de grooooos sabots, j'ai très vite compris qui était le meurtrier (je lis trop de polars et de thrillers sans doute). de plus la résolution de celle-ci ne repose que sur les souvenirs et les sensations de Rachel, le lecteur a rarement des révélations à se mettre sous la dent. Bref, une lecture assez plate et ennuyeuse qui n'explique pas, selon moi, le succès populaire.
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Ce roman a reçu d'innombrables critiques dithyrambiques. Un nombre incalculable de personne avait ce livre et l'ont trouvé génial ! A tel point qu'il a été décrit comme un livre hors norme, doté d'une histoire incroyable et ainsi de suite… Ce roman a été tellement encensé, qu'il a même eu droit à une adaptation cinématographique. Et c'est à contrecoeur que je me rend compte, une nouvelle fois, que je marche à contre-courant. Personnellement, je trouve que c'est un bon roman, mais ce n'est pas non plus une pépite ou une merveille littéraire. Comme quoi, il ne faut pas toujours se fier à l'avis général, tout les goûts sont dans la nature après tout.

Rachel, c'est la femme que l'on prendrait comme modèle pour peindre l'échec, le désespoir et la perdition.

Anna, c'est une femme qui peut sembler dangereuse et qui pourtant, est d'une naïveté sans nom.

Megan, c'est la femme nymphomane à tendance bipolaire. Elle pourrait être heureuse si elle arrivait à trouver une stabilité dans sa vie, dans son couple. Mais voilà, Megan elle, veut du piquant et du renouveau.

Ce roman se lit tout seul de par sa simplicité de style. C'est tout de même assez répétitif, Paula Hawkins insiste beaucoup trop sur l'alcoolisme de Rachel et sur son amnésie. Alors par moment, le récit tourne en boucle. Mise à part ça, le court de l'histoire avance doucement pour arriver au dénouement final. L'histoire reste bien écrite malgré quelques imperfections et répétitions. Si vous avez lu beaucoup de polar vous comprendrez peut-être rapidement le fin mot de l'histoire car c'est tout de même cousu de fil blanc.

Après avoir refermé le livre, j'ai eu quelques interrogations. Il m'a semblé qu'il manquait des réponses, notamment concernant un protagoniste qui est intégré à l'histoire sans grande raison (cet homme roux-blond qui prend lui aussi le train). Aussi utile qu'un crayon blanc.

Autre chose qui me chagrine... C'est censé être un thriller mais pourtant, je n'ai pas souvent frissonné durant ma lecture.

Bref. Une lecture agréable, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus.


Lien : http://esquissedesmots.fr/in..
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Lent, beaucoup trop lent, ce tortillard. Long, beaucoup trop long, ce livre. Il ne m'a pas passionnée car ni son rythme ni son style n'ont sauvé une intrigue qu'il m'a semblé avoir déjà lue.Tout commence quand une femme aperçoit une scène d'amour depuis un train. A partir de là nous embarquons dans les méandres des pensées de Rachel, ralenties par la dépression et embrumées par l'alcool. Puis nous lisons le même monologue signé Meghan, enfin pas le même, mais écrit de la même façon. Enfin le trio se complète d'Anna, dernière protagoniste féminine qui écrit elle aussi un journal de la même façon narrative plate, à destination des lecteurs.. Tous ces journaux intimes se font écho, parfois semblent se répondre, y compris après la disparition de l'une des trois femmes , ce qui constitue une des coutures apparentes de ce bouquin que j'ai lu tristement comme on mâchonne un sandwich SNCF. Car il a traîné longtemps, avec un marque page qui se déplaçait très peu, sur la table basse, entraînant des questions ironiques puis apitoyées de mon entourage: Toujours pas arrivée? Combien de stations? Tu es sûre que tu ne dois pas descendre avant le terminus? etc.
Alors j'explique ce qui m'est arrivé. Je pensais à la façon dont un tel "pitch" aurait pu être traité par Japrisot, par Irish. Et je voulais savoir, non pas le nom du personnage réellement coupable, mais comment l'auteure allait mettre un peu de vrai suspense, un peu de vrai thrill, un peu de tout ce qu'ont vu et applaudi la plupart de ses lecteurs, dans ce fade récit. Il y a pourtant des qualités: une belle approche psycho-sociologique de ce que la vie pavillonnaire peut faire à l'espèce humaine, et notamment aux femmes. Mais là , je pense à Divry, à Douglas Kennedy, à tous ceux qui, sous forme de roman ou de thriller, ont traité les mêmes thèmes, voire le même sujet : Trois femmes de Altman, L'homme qui voulait vivre sa vie, Piège pour Cendrillon, La condition pavillonnaire.. liste non exhaustive.
Voilà pourquoi, tout en le lisant jusqu'à la fin sans jamais sauter une page, je suis passée à côté de ce livre.
J'en suis la première désolée.
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