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Carine a passé sa jeunesse à s'enticher de Jean-Jacques Goldman. Dans son milieu parisien un peu snob, ça fait tache. Alors elle trahit. Elle dissimule, en vient même à effacer de sa vie toute trace de sa passion d'adolescence. Même son mari ne sait rien de cette honteuse zone d'ombre.
Quand elle le suit lors d'une mutation à Marseille, Carine déchante. Cette ville que l'on dit cosmopolite et vivante, est d'abord pour elle une expérience de rues sales, d'insécurité, d'incivilité, de relégation. Son quotidien prend soudain un sens le jour où elle apprend que son ancienne idole vit là, sans doute à quelques rues de chez elle. C'est décidé, elle se lance dans un court documentaire pour filmer sa quête du dieu de sa jeunesse !
Avec un humour et une tendresse digne du Goût des autres, Carine Hazan questionne habilement la honte d'assumer des goûts populaires et de suivre sa petite musique intérieure. L'acclimatation à cette ville hors normes qu'est Marseille vaut également son pesant d'or, déroutant tout pronostic et et tout cliché.
Ce délicieux bonbon se savoure également lorsque l'on n'aime ni ne connaît le chanteur ou la métropole sudiste !
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Carine Hazan nous embarque dans ses délires goldmaniens mais aussi dans son histoire familiale. (Prétexte à une autobiographie ?). Même si l'intrigue accuse quelques faiblesses, ce récit à la plume bien agréable livre des réflexions sociologiques percutantes sur cette personnalité préférée des français depuis des années qui s'est immiscée dans des millions de foyers et a façonné involontairement tout autant destins.
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Fan de Goldman depuis toujours l'héroïne profite de son installation à Marseille pour monter un projet de film autour de son idole comme moyen de l'approcher.
Le style est simple, net et laisse place aux sentiments d'une fan, à l'incompréhension des autres, aux jugements sur le goût (bon ou mauvais), au plaisir de susciter une rencontre avec la "vedette". D'ailleurs on est tous probablement un peu "fan" de quelqu'un et du coup cette quête peut nous parler.
Ce n'est pas un "grand" livre mais l'auteur est cinéaste et elle tient là un scénario plaisant et non dénué d'idées.
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Qui n'a pas été fan d'un(e) chanteur(se), d'un(e) acteur(rice), d'un(e) artiste, au point de rêver de lui/elle la nuit, de souhaiter le/la rencontrer, et surtout d'imaginer comment cette rencontre pourrait se passer ? Carine Hazan nous raconte dans cette (presque auto) biographie son amour honteux pour le chanteur Jean-Jacques Goldman, et les moyens mis en place pour pouvoir rencontrer son idole. le livre est parsemé de citations des textes de Jean-Jacques Goldman, qui traite de l'amour que nous portons aux artistes que nous aimons tant.
Lien : https://cahierlecture.wixsit..
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Carine, la quarantaine passée, décide qu'il est tant de s'accepter et s'accepter ses goûts envers et contre tout. C'est donc de ce constat qu'elle décide de tourner un documentaire sur Jean-Jacques Goldman. Ce chanteur qu'elle a adoré enfant, qu'elle a caché adolescente devant le désarroi de ses parents et pour coller aux gouts de ses amis et qu'elle a fini par bannir. Car il est dur d'assumer cet amour quand on se sent incomprise et gentillement raillé par les autres.
Sauf que Carine habite maintenant à Marseille et apprend que JJG habite pas très loin de chez elle. Branle bas de combat, elle s'achète une petite caméra pour filmer ses pas dans la cité phocéenne et aux alentours pour trouver le chanteur.

C'est le titre qui m'a fait le choisir car Jean-Jacques évoque tout de suite pour moi JJG. Passé la lecture des 2-3 premiers chapitres l'attrait de l'intrigue s'essouffle. Je ne m'attendais pas à ça. Je n'arrive pas à entrer dans cette histoire qui me perd au fil des pages. Il n'y a que la fin que j'ai lu (je ne dirais pas pourquoi pour ne rien spoiler). Vite lu et vite oublié !
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Je n'ai jamais été fan de quelqu'un à proprement parler. Je suis bien sûr admirative de certaines créations, mais je n'adule pas la personne pour autant. J'étais donc assez curieuse de lire ce roman.
Je n'ai pas été déçue. C'est vraiment une histoire originale.
Le style d'écriture de Carine Hazan m'a séduite, maniant avec habileté l'humour incisif, et alternant intelligemment des instants introspectifs avec d'autres plus légers.
J'ai suivi avec grand plaisir l'héroïne dans ses pensées, ses envies, ses projets, sa psychologie...
Et j'ai apprécié de retrouver des titres et des paroles de chansons de ce chanteur, que tout le monde a au moins entendues une fois dans sa vie.
Sans être un coup de coeur, c'est une très belle surprise.
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jean-jacques de Carine Hazan

J'avais repéré ce livre lors d'une masse critique, n'ayant pu l'attraper, je suis vite allée le récupérer chez mon libraire.

Et je ne l'ai pas regretté, car je l'ai adoré.

C'est un livre de fan, mais pas n'importe quel fan, une fan de Jean-Jacques Goldman.

Pourquoi j'ai adoré ce livre.

D'abord parce que je suis fan aussi de ce même jean-jacques. A 200%.

Parce que que JJG, c'est des chansons qui m'accompagnent depuis l'adolescence.

« Les paroles qu'on connaît par coeur sans vraiment les comprendre, qu'on récite sans se tromper » (page 101)

Parce que JJG c'est celui qu'on aime sans concession. Qui ne nous déçoit jamais (oups, sauf lorsqu'il décide d'arrêter … mais c'est une autre histoire).

Parce que moi aussi je connaissais une collègue dont le cousin de son beau-frère qui vit à Marseille (à Plan de Cuques) le voyait tous les jours chez Ribeirou. Et Hébert ? Tu connais pas Bébert ?! Et son neveu ? Et bien le frère de la copine du neveu de Bébert, croisait tous les samedis JJG au tennis !! Véridique ! Ça peut provoquer des vocations sportives.

Ce roman écrit comme un docu-réalité nous met du baume au coeur, car d'une part on se reconnait dans le rôle de la fan et d'autre part JJG est décrit tel qu'on l'imagine, plus vrai que nature. On croit vraiment à la rencontre. C'est lui. C'est nous. Ça fait plaisir.

J'ai adoré ce livre parce que page 135, d'un coup, j'ai eu envie de mettre mes écouteurs et d'écouter ma playlist JJG en mode aléatoire. J'ai lu dans les autres critiques que je n'avais pas été la seule.

Une histoire qu'on suit de bout en bout. Humour et amour, tout au long des pages. Les faux jean-jacques qu'on a envie de rencontrer. Marseille et ses marseillais. le vieux port et le pointu de jean-jacques, non mais sérieux ? Vous l'imaginez avec un pointu …

Et si un jour, je découvre que cette obscure secte, citée en page 147, pointait le bout de son nez (Les jijigés), j'adhère de suite …

Par contre, la famille suivra car chez nous, on écoute Goldman à tue-tête et en choeur, on se passe les albums et les bouquins, et celui-ci va faire le tour des inconditionnels et irréductibles fans de la première heure qui gravitent autour de moi. Je tente même de conditionner les derniers nés avec des petits albums musicaux comme « mon premier goldman ».

Et le docu, au fait, on peut le voir où ? ;)

Merci Carine Hazan.
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Je ne suis généralement pas fan (sans - mauvais - jeu de mot) de livre sur des chanteurs ou des acteurs.

Mais là, je trouve l'accroche génial : on suit Carine dans sa vie, dans sa recherche d'elle même. Voici donc mon avis sur jean-jacques (en lettre "minuscules et rondes", comme le précise l'auteur).

Deux personnages dans ce roman : Carine, qui va se lancer dans un projet fou et Jean-Jacques Goldman, ou plutôt son image, son aura.
Qui ne connaît pas LE chanteur français qui a été longtemps la célébrité préférée des français, avec son look bien à lui, en simplicité, ses textes que je fredonne en permanence...

Pour certains, un chanteur kitch de variété français, pour moi, une partie de mon enfance et adolescence, en écoutant la radio en famille. Je suis donc ravie de découvrir le regard tendre d'une de ses fans sur ce chanteur populaire au grand coeur.

(Petite anecdote personnelle : je suis en train de rédiger ce post depuis maintenant presque deux heures : j'ai mis en même temps ma play-list JJG et forcément, je chatonne, je danse... et je n'avance pas dans mon avis!).

Carine donne une définition très personnelle d'un fan : "Figure Anonyme Nécessaire,... Fiction Amoureuse Nostalgique,... Fenêtre sur nos Ames Nues...". C'est étrange comme ce mot à une consonance négative.

Elle nous raconte sa passion adolescente puis le rejet, comme s'il était honteux d'aimer un chanteur dit populaire.
Elle nous explique comment elle a été "rééduquée", par ses proches, pour aimer de belles choses, comme le jazz.
Puis sa rechute, lors de son déménagement à Marseille (elle, la parisienne), où habite également JJG. Serait-ce une coïncidence? La voilà embarquée dans une folle aventure d'un film documentaire, telle une quête, elle va arpenter les rues, chercher des témoignages sur lui, sur elle... En l'absence du sujet principal, elle va devoir innover et ruser pour contourner ce manque.

Autre invitée surprise : Marseille
Elle est présente à chaque chapitre, elle est aimée et admirée pour ses paysages, elle est haïe pour sa saleté... la ville phocéenne est omniprésente.

J'adore également la couverture, légère, qui appelle à se plonger dans la Méditerranée ou dans la discographie (riche) de JJG.
D'ailleurs l'auteur distille des petits extraits de chansons au fil des pages, rendant hommage à la plume du chanteur.

Au final, c'est un personnage un peu étrange que l'on suit, mais assez attachant, qui réagit sur sa vie avec beaucoup d'autodérision, d'humour et de tendresse, avec un petit côté nostalgique très touchant.
Une interrogation sur soi, sous couvert de la recherche d'un chanteur. Ici Jean-Jacques Goldman n'est qu'un prétexte pour Carine pour se (re)trouver elle-même. Je m'attendais d'ailleurs à voir/lire plus sur JJG mais non, c'est plutôt bien dosé.
La plume est riche, l'auteur a de belles références. Petit bémol, j'ai parfois eu du mal à suivre le cheminement de Carine.
Au final, merci Carine d'être aller "jusqu'au bout de vos rêves".
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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Jean-Jacques. Ou jean-jacques.
Il y a l'idole, celui qui irradie sur scène, un dieu, un intouchable, Jean-Jacques. Et puis il y a l'idole de poche, le grigri qui nous suit partout, surtout quand ça ne va pas, jean-jacques. Majuscules et minuscules sont l'essence même du récit. Dans tous les cas, il y a une familiarité, une intimité, qu'un nom de famille gâcherait : Jean-jacques.
Carine est fan de Goldman, enfin, elle l'était. Devant les regards étonnés ou méprisants, elle a appris à se taire. Et à se convaincre que ce n'était plus si important. Mais son départ pour Marseille, une ville qu'elle n'aime pas, mais où vit Jean-Jacques, va changer la donne. C'est sa chance.
Elle se lance alors dans un projet de film documentaire, sa quête dans les rues de la cité phocéenne du chanteur préféré des français accompagné des témoignages de ceux qui connaissent ou qui découvrent sa passion.
C'est un livre plus rock qu'il n'y paraît, un peu déstructuré, parfois déroutant. C'est surtout un livre lumineux qui pourtant ne revendique pas le côté carte postale de Marseille. On se perd avec la narratrice dans les rues de la ville, cherchant un profil, une silhouette.
J'aurais aimé que l'auteure creuse un peu plus la question autour de la "variété française" , de ce que cela comporte comme marqueurs sociaux et ce que cela dit de nous et des autres. C'est une réflexion que j'aurais trouvé intéressante pour appuyer le mal-être de la narratrice et son impossibilité à assumer son amour inconditionnel mais caché aux yeux de tous pour le chanteur.
En amoureuse de chansons françaises en tout genre, qui assume totalement écouter Jean-Jacques et Céline (et Patrick enfin patrick enfin Patriiiick), j'ai beaucoup aimé cette lecture qui fait la part belle aux chansons, celles qui rythment nos vies, comme une bande-originale de notre quotidien.

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Livre lu dans le cadre de la Masse Critique de janvier 2021
Voici le roman d'une fan, écrit par une fan de Monsieur Jean-Jacques Goldman.
Cette fan, dû moins cette femme, que l'auteure surnomme Carine H tout au long du roman, histoire de rester dans l'anonymat.
Alors qu'elle vient de s'installer à Marseille avec son compagnon, Carine apprends qu'elle habite à quelques encablures de son idole de jeunesse. Mais comment faire pour atteindre l'artiste le plus discret de cette génération de chanteurs et qui, en même temps, est le plus apprécié des français.
Pour pouvoir approcher M. GOLDMAN, elle va oeuvrer à la réalisation d'un film sur cette quête. Avec la participation d'anciennes connaissances, elle va les filmer dans une sorte de flash-back. Puis elle va faire appel à des
vrais-faux sosies, afin de faire figurer son idole de jeunesse.
Mais est-ce que cette réalisation va suffire à l'amener au chanteur qu'elle a adulée ou doit-elle faire preuve de toupet et d'autres subterfuges pour l'approcher.
Ce roman de Carine hazan est une chasse drôle et poétiques sur un rêve d'adolescente devenue adulte.
Mais attention, ce livre n'a rien à voir avec les histoires de midinettes ou de récits de paparazzis. Carine hazan nous conte une histoire dans une plume magnifique et bien tenue.
Une thèse sur l'amour d'une fan et sur la possibilité d'aller "au bout de ses rêves"

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