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3,37

sur 82 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Étant une fan inconditionnelle du Clan des Otori, j'ai été quelque peu déçue par ce roman qui se veut grandiose mais auquel il manque définitivement un petit quelque chose. Lian Hearn nous plonge ici dans une époque critique du Japon, où les guerres civiles, les rivalités de clans, les luttes contre les étrangers mais aussi le progrès ne cessent de s'accroitre de jour en jour. Une époque difficile à comprendre donc, pour nous lecteurs non-initiés aux mystères de l'histoire japonaise, et qui aurait mérité d'être introduite avant le début du roman pour faciliter la compréhension de tous. Ici encore, beaucoup de personnages, beaucoup trop même je dirais, puisqu'ils vont et viennent autour de Tsuru, et qu'on s'y perd quand l'un d'entre eux refait surface après plusieurs chapitres sans avoir été mentionné (sans parler du fait que les samouraïs ne cessent de changer de nom). le contexte historique est donc, à mon avis plutôt hasardeux, on a même parfois l'impression que l'auteur se mélange les pinceaux entre le shogun, le bakufu, les shotai et compagnie.
Pour ce qui est de l'intrigue en elle-même, l'évolution est plutôt lente, puisque sans cesse coupée par de longs passages sur les affrontements et négociations entre les différents domaines ou avec les étrangers. Beaucoup de rencontres, de discussions, O-Tsuru-san finalement, à part arpenter le pays en long en large et en travers ne fait pas vraiment grand chose, puisque, comme on nous le répète tout au long du livre, c'est une femme, et que les femmes à cette époque n'ont le droit de rien faire. Donc elle veut devenir médecin, mais elle ne peut pas, donc elle suit son mari partout en essayant d'en apprendre au maximum à ses côtés et de parfois rendre service quand elle peut. Elle s'échappe à un moment, mais finalement revient à sa condition de femme. Dommage, c'était le passage le plus intéressant.
Beaucoup d'évènements, de rebondissements arrivent comme un cheveu sur la soupe (notamment l'assassinat de Shinsai à la fin, ou cet étudiant qui débarque en disant vouloir apprendre d'une femme, chose toujours inhabituelle à l'époque). Bref, je m'attendais à mieux.
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Déception !

J'ai trouvé ce livre long, prétentieux.

Il me rappelle un grand livre qui parle de révolution, d'Asie de grands sentiments, mais n'est pas Malraux qui veut.
La comparaison s'est invitée tout le long de la lecture et m'a beaucoup gênée.

Si par hasard tout le contexte historique est juste je n'aurais pas perdu mon temps, qui peut me le dire ?
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Fan du clan des Otori, saga jeunesse se déroulant dans un Japon féodal fantastique, avec ninjas et pouvoirs surnaturels à la clé, j'étais vraiment ravie de me replonger dans les écrits de l'auteur. Quatre ans après la parution du dernier tome du clan des Otori, Lian Hearn nous revient cette fois avec un roman adulte qui se passe toujours au Japon, mais qui lui est historique bien que romancé, vous vous en doutez. Même si j'étais enthousiaste de prime abord, j'avoue au final avoir été déçue par « La maison de l'arbre joueur », qui n'a pas su m'embarquer comme l'avez fait ses anciens romans. A cela plusieurs raisons...

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Un roman complexe, qui nous plonge dans une période clé de l'histoire du Japon.

À travers l'histoire d'une jeune femme qui rêve de devenir médecin à une époque où la gente féminine n'est rien, Lian Hearn nous plonge dans un Japon en guerre civile, où rivalités claniques rythment le quotidien et où l'arrivée des étrangers va contribuer à bouleverser l'ordre établi.

Le roman, très documenté, m'a beaucoup moins plu que la série du Clan des Otori qui était une pure fiction. L'auteur nous perd en effet dans des intrigues extrêmement complexes et les personnages sont tellement nombreux qu'un non-initié finir par ne plus s'y retrouver du tout.

C'est finalement l'histoire fictive de l'héroïne qui m'a incitée à poursuivre et finir ma lecture, car j'aurais sans doute baissé les bras bien avant sans elle.
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