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4,21

sur 2200 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dure critique ! Malgré ma note qui peut paraître faible (car il s'agit d'un très bon livre), j'ai laissé passé une petite semaine avant d'écrire cette critique tant cette lecture m'a bouleversée, ou laissée perplexe.
Nous nous attachons très vite à Tommasu / Takeo, autant d'ailleurs qu'à Shigeru Otori, ce qui accroche le lecteur d'emblée. Les paysages sont également une invitation au voyage, et à mon envie de faire un grand tour par le Japon! le fond de l'histoire dont nous sentons arriver tout le poids arrive très tôt (et bien dévoilé par la quatrième de couverture), avec une hâte de connaître les détails de la suite de cette épopée. A la fois roman initiatique et très profond sur le personnage de Takeo, le tout à demi-mots, j'ai pourtant eu plus de difficultés à m'attacher au personnage de Kaede... que je trouvais très (trop ?) fragile en regard de sa tante. Je ne peux en dire davantage sans vous gâcher votre plaisir, mais j'ai beaucoup plus apprécié la première partie de ce roman que la deuxième, que j'ai trouvée bien plus sombre. Somme toute, un très bon roman qui nous transporte totalement dans cet univers médiéval japonais !
Lien : https://moreholesthaninadonu..
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Lian Hearn est en réalité le pseudonyme choisi par Gillian Rubinstein, en hommage à Lafcadio Hearn (1850-1904), un écrivain irlandais qui, installé au Japon,en prit la nationalité. Avec la saga "Le clan des Otori", elle signe ses premiers romans pour adultes. Je n’en ai lu qu’un volume, le premier intitulé "Le silence du rossignol". L’action se passe dans une île qui ressemble à s’y méprendre au Japon. Non pas le pays moderne que nous connaissons, mais un Japon médiéval où les clans se livrent des combats incessants et sans merci.
Le titre fait allusion au parquet du palais d'un seigneur féodal, Iida Sadamu, qui "chante" dès que quelqu’un marche dessus - ce qui rend impossible l’intrusion d’éventuels assassins. Le jeune Takeo, qui a vu sa communauté massacrée par les soldats d’Iida, a été recueilli par Shigeru, un seigneur du clan des Otori. Il faut préciser que Takeo a des dons extraordinaires. Amoureux de Kaede, il n’oublie pas son projet de vengeance... C’est un "roman de cape et d’épée" très japonais, à la fois cruel et poétique, qui se lit très agréablement, pour peu qu’on soit féru de l’Empire du Soleil Levant. Je me demande seulement pourquoi, dans ce roman, l’auteure a fait le choix d’inventer un pays fictif au lieu de nommer franchement le Japon, dont elle semble bien connaitre l’histoire et la culture ?
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Je me souviens que j'avais eu du mal à m'adapter à la culture de ce Japon médiéval. L'intrigue était un peu longue à se mettre en place. Mais je n'était pas très réceptive sur les faits. Mais maintenant que j'ai grandi il faudrai que je le relise, je pense que je l'aimerai.
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Un moment de lecture sympa mais qui ne m'a pas convaincue pour lire la suite de la série. Un univers pourtant riche et qui a le mérite de travailler une matière connue pour la transposer dans un autre monde.

En fait, à moins d'être en panne de lecture, je ne pense pas continuer la série. La narration y est moyenne et l'écriture ne m'a pas du tout marquée, bien au contraire. Malgré sa noirceur, le roman est clairement orienté jeunesse, donc la société féodale japonaise perd la complexité de ses codes comme pour l'adapter à un public non averti. Cela manque un peu de saveur. Peut-être qu'écrit de nos jours, l'auteur aurait peut-être été plus loin ?
Impossible de savoir parce qu'elle jongle sans cesse avec le côté léger du genre de la jeunesse et sa volonté de confronter le lecteur à la réalité de la vie. Un genre de conte qui n'aura pas fonctionné sur moi. Je suppose que cela change dans les tomes suivants, mais pour le moment je n'ai pas été plus convaincue. Très bien pour les premiers lecteurs fantasy, surtout s'ils sont adolescents parce qu'ils peuvent se reconnaître facilement dans les personnages.
Lien : http://biblio.anassete.org/2..
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Ce premier tome narre les péripéties du jeune Tomasu/Takéo adopté par sire Shigeru qui en fait un guerrier dans le but de se venger de la mort de son frère. C'est un vrai raccourci car les péripéties sont nombreuses et il n'est pas facile d'en parler sans trop en dévoiler.

D'abord je dois avouer que je suis complètement novice en littérature japonaise. Alors je dois dire que j'ai eu du mal à me faire à certaines choses, et en tout premier lieu aux noms propres. Je confondais le nom et le prénom (le nom de famille précédent le prénom, à l'inverse de la pratique occidentale) et du coup parfois certains personnages. Mais tout s'est finalement mis en place après la prise de quelques notes.

J'ai également eu du mal avec certaines descriptions qui semblent vraiment étranges pour les non initiés, comme les salutations (agenouillement avec tête au sol), les paysages orientaux, le fait de se retirer à genoux et à reculons, les hommes en chignons! Mais tout cela fait partie d'une culture que je ne connaissais pas du tout et que j'ai pris plaisir à découvrir.

Je ne sais pas si cela fait partie du patrimoine littéraire japonais, mais le coup de foudre entre Takeo et Kaede m'a laissée perplexe. Ce n'est même plus un coup de foudre là : les amoureux se sont seulement aperçus de loin pendant quelques secondes et hop! la passion est au rendez-vous... Il y a aussi une certaine étrangeté dans les choix que fait Takéo, je pense notamment à ses choix en fin de roman. J'ai trouvé que ça ne cadrait pas avec ce que l'auteur nous avait décrit tout le long du livre.

Passée ces petites perturbations pour mon cerveau non habitué, ma lecture a été très facile. On est très vite captivé par cette histoire de vengeances. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. La vengeance est le maître mot et le but ultime de chaque personnage, au même titre que la recherche d'une mort honorable, c'est-à-dire bien souvent par suicide (à vrai dire, cela aussi m'a parfois perturbé - vous allez dire qu'il m'en faut peu et vous aurez sans doute raison).

Les nombreuses péripéties tiennent cependant en haleine jusqu'aux toutes dernières lignes. Les moeurs japonaises, une fois assimilées, ont été pour moi un véritable souffle de fraîcheur. Les personnages sont attachants même si pour le moment nous n'en apprenons pas beaucoup sur chacun. L'auteur doit cependant y remédier dans les tomes à suivre. C'est pourquoi il me tarde d'entamer le second!
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Moi qui aime pourtant les grandes sagas historiques (ou en l'occurrence pseudo-historiques), je n'ai jamais eu la tentation d'acheter le Silence du Rossignol. Il a fallu que je le reçoive gratuitement dans une offre "deux achetés, un offert" pour que je me décide à mettre le nez dedans.
Et là, ô merveille! Ce livre était fabuleux. D'une inventivité incroyable. Une dose de romance (ben voui, là, une touche terriblement féminine), mais largement contrebalancée par l'originalité de l'histoire.
Autant dire que j'ai couru acheter la suite dès le lendemain! Malheureusement... suite au prochain tome
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J'avais vaguement croisé la tranche de cette saga dans les rayons de la bibliothèque municipale mais sans jamais franchir le pas. Certains m'en disaient beaucoup de bien, d'autres au contraire se montraient très critiques accusant l'auteur de surfer sur de faciles poncifs. J'ai donc décidé de m'y mettre pour me faire une idée.
A dire vrai, j'ai passé un moment agréable aux cotes de Takeo, même si j'ai regretté, parfois, certaines tournures dues je pense à la traduction. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère de ce livre qui ressemble à une estampe japonaise. Au fil de l'eau, omniprésente dans le roman, on assiste à des tableaux ou s'affrontent l'élégance et la violence, le raffinement et la barbarie, l'honneur et la trahison.
Pas assez enthousiaste pour accorder un 4 étoiles, mais suffisamment tout de même pour poursuivre la lecture de cette série.
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La découverte du Silence du Rossignol est réellement une très bonne surprise. C'est un récit tout en finesse et en poésie, très agréable à lire... Un livre comme on aimerait en lire plus souvent !

L'histoire se lit facilement. Lian Hearn utilise un vocabulaire très simple, mais je ne suis pas certaine de pouvoir le considérer à 100% comme un livre jeunesse... C'est pas vraiment le genre de lecture auquel je m'attends quand je veux lire un livre jeunesse !
Le sujet est simple mais efficace. On parle encore une fois de magie, mais aussi d'amour. D'amour interdit.
En fait, au fond, ce livre est assez romantique... ça change et c'est très agréable !

Les différents personnages sont très attachants, surtout les deux jeunes de l'histoire : Takeo et Kaede. Ils ont tous les deux un destin important qui les attend, mais dans ce tome ils ont l'air d'avoir un peu de mal à l'assumer : ils ne fléchissent pas, mais on ne les sens pas vraiment à l'aise.
On suit surtout le personnage de Takeo : il est assez complexe en fait, difficile à cerner même. On ne sait pas vraiment qui il est, ce qui doit faire et surtout ce qu'il va faire. C'est un personnage totalement imprévisible ! Sans compter sur ses pouvoirs magiques...

En bref, le Silence du Rossignol est vraiment un joli roman qu'il serait dommage de ne pas découvrir !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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J'étais très intriguée par cette série car elle est très populaire auprès des jeunes. Je dois dire qu'après la lecture du premier tome, je n'ai pas compris la raison de cet engouement et je n'ai pas l'intention de lire les tomes suivants.
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Un premier tome un peu lent à démarrer on apprend à connaître les différent protagoniste, on rentre a tâtons dans le clan Otori, comme Takeo sans savoir trop ou on va, et on mais un certain temps à y arriver. On fait ainsi la connaissance de Takéo, Kenji, Kaede, ... le décor et l'ambiance sont plantés de façon agréable.
Dans l'ensemble se tome est agréable a lire et très rapide, Hearn a su retranscrire une ambiance japonaise quasi typique avec la lenteur des évènement, et même si on sent vite que l'auteur n'est pas japonaise elle se rapproche grandement du style de vie typique de l'époque Meiji ce qui n'est pas désagréable.
Après seul la suite pourra permettre de juger se premier tome soit en tome d'introduction bien monter, soit en romance ayant peu d'intérêt ....
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