AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 159 notes
Je me souviens avoir lu le Clan des Otori il y a très longtemps, et avoir beaucoup aimé. J'ai donc tout naturellement été attirée par la nouvelle série de Lian Hearn (et ses magnifiques couvertures !) qui m'a une nouvelle fois fait voyager au Japon, ce pays que j'aime tant.

L'univers qu'a créé l'auteure est vraiment fascinant. Totalement imaginaire, il a pourtant tout d'un Japon féodal et on se passionne à découvrir sa culture et ses coutumes. Empereurs, seigneurs et guerriers, le système hiérarchique est très proche de la réalité et va entraîner guerres et alliances que le lecteur va pouvoir suivre intensément. Deux clans vont se disputer le trône, ruser et comploter. Leurs ambitions vont entraîner tout un pays dans la guerre et détruire de nombreuses familles. Ce premier tome va nous permettre de suivre de nombreux personnages, tous liés qu'ils le veuillent ou non à cette terrible guerre.

L'ésotérisme a aussi une grande place dans son récit, les yokais, esprits et autres créatures tirées du folklore japonais ne sont pas que des légendes et évoluent aux côtés des personnages. Lian Hearn connait vraiment bien son sujet et j'ai vraiment retrouvé tout ce qui fait le Japon, ses hommes et sa culture.

Toutefois, ce fut une lecture en demi-teinte. J'ai beau avoir été fascinée par l'épopée et l'univers que nous offre l'auteure, je n'ai pas du tout été conquise par la façon dont elle nous livre l'histoire. Chaque chapitre porte comme titre le nom du personnage sur lequel le passage va ce concentrer. Et Shikanoko n'est que peu présent ! C'est même le personnage dont je me suis le moins attachée, tant il est passif et effacé. En général, c'est toute l'histoire qui m'a semblé froide et en retrait. le style de Lian Hearn est beaucoup trop descriptif et impersonnel. Je n'ai pas réussi à me projeter pleinement dans l'histoire et je n'ai rien ressenti pour les personnages. Les nombreuses ellipses n'ont pas aidé non plus. Je ne me souviens pourtant pas avoir été gênée par le style dans le Clan des Otori, mais dans cette série ça ne va vraiment pas.

Il est pourtant fascinant de voir l'évolution de la rivalité des deux clans, tous les petits incidents, complots et ruses qui vont mener à la guerre. L'histoire est vraiment dense et ce n'est qu'à la fin de ce premier tome que l'on s'en rend compte. Malgré le style qui ne m'a pas convaincu, je pense lire la suite avec plaisir !
Lien : https://bookshowl.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          10
Dans un Japon médiéval où les trahisons et les intérêts personnels font rages, Shikanoko, orphelin, déchu de son nom nous emporte dans une épopée où sorcellerie et initiation seront la clef!
Littérature Ado à partir de 14-15 ans!
Commenter  J’apprécie          10
Un magnifique ouvrage aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur.
L'auteur nous tient en haleine du début à la fin, avec un rythme soutenu dans son écriture et une structure abondante dans sa fiction.
Le destin de Shikanoko, où tout bascula le jour où un cerf lui sauve la vie d'une tentative de meurtre. Quel épopée !
L'univers du Japon est fascinant et ici nous sommes servis : entre créatures mystiques, folklore, traditions, nous avons de quoi nous délecter d'une structure narrative époustouflante.
Il existe 3 autres tomes, et c'est certain que je les lirai. Il me tarde de connaître la suite.
Pour ceux que l'aspect jeunesse peuvent rebuter, l'écriture ne laisse en rien signifier son appartenance à ce style.
Commenter  J’apprécie          00
En résumé : Des affrontements de clans dans un Japon médiéval, des intrigues politiques, des amours contrariés, des rituels et des objets magiques !

En détail :
Nous sommes sur un préquel en quatre tomes de la série "Le clan des Otori", mais pas de panique si vous ne l'avez pas lu (ou oublié). Dans ce premier tome, je n'ai pas encore remarqué de similitudes entre les noms de personnages ou de lieux, j'ai l'impression que cela se passe bien avant. Et de fait, la structure politique semble plus précaire et la magie déployée plus sombre et primitive.

L'histoire se déroule dans un Japon médiéval imaginaire, où les intrigues politiques sont des plus prenantes. Un empereur à l'agonie, deux héritiers potentiels, l'un légitime et l'un plébiscité : il n'en faut pas plus pour déchaîner les deux clans rivaux, les Miboshi et les Kakizuki.

Même si Shikanoko ("l'enfant du cerf") est le personnage éponyme, d'autres protagonistes sont très présents. Ce premier tome pose les bases et nous fait un tour d'horizon complet de la situation. D'ailleurs, les cinquante premières pages sont un peu éloignées du ressenti des personnages, comme si nous regardions la situation de loin. Mais bien vite le récit se précise et devient plus intime avec les protagonistes.

Ce monde est empli d'une magie primitive, bien moins sophistiquée que dans le clan des Otori. Elle est sombre et parfois un peu glauque, faite d'animaux morts et de fluides corporels. Les esprits sont une réalité bien présente, que ce soit au bord des cours d'eau ou aux carrefours, et ils sont souvent retords. le monde magique s'entremêle avec le monde réel et les protagonistes doivent composer avec ces deux réalités qui se superposent sans cesse, à leur avantage ou défaveur.

Pour ceux qui sont en lecture globale, il va falloir faire un effort de concentration (la carte et la liste de personnages aident !).
Commenter  J’apprécie          00
Une intrigue complexe relatant le destin d'un jeune homme entre guerre de clans et confrontation de sorciers. Pour adeptes du genre
Commenter  J’apprécie          00
Ayant adoré le Clan des Otoris, du même auteur, que j'ai lu il y a quelques années (bon d'accord au moins 15 ans, c'est fou comme le temps passe vite !), c'est avec une certaine curiosité matinée d'un peu de suspicion que je me suis lancé dans « L'enfant cerf ». le livre prend place dans la Japon médiéval. Après la mort de son père, Shinanoko est laissé pour mort dans la forêt par son oncle qui convoite le domaine familial. Il est alors recueilli par un sorcier qui lui fabrique un masque de cerf aux étranges pouvoirs. Il va petit à petit apprendre à les maitriser et les étoffer. Tout cela dans le cadre de rivalités politiques pour mettre la main sur le pouvoir, où toutes les machinations et tous les coups sont permis. Shinanoko restera-t-il un simple pion dans ces luttes ?

Comme je le disais en préambule, ma lecture du Clan des Otoris, dont le livre constitue le premier tome du « préquel », date un peu. Mais je n'ai pas le souvenir qu'il comporte autant d'éléments fantastiques. Entre les masques, les fantômes, les esprits et autres animaux surnaturels, on ne sait plus trop à quoi se fier. Malgré tout, la lecture reste très plaisante, le cadre étant bien construit et original, et les personnages attachants sans être manichéens, notamment Shinanoko dont le caractère change complètement quand il porte le masque de cerf. Et le dénouement nous donne envie de nous lancer dans les tomes suivants de la série pour suivre les aventures de cet enfant cerf si singulier.
Lien : https://instagram.com/Mangeu..
Commenter  J’apprécie          00
Ayant adoré le Clan des Otoris, du même auteur, que j'ai lu il y a quelques années (bon d'accord au moins 15 ans, c'est fou comme le temps passe vite !), c'est avec une certaine curiosité matinée d'un peu de suspicion que je me suis lancé dans « L'enfant cerf ». le livre prend place dans la Japon médiéval. Après la mort de son père, Shinanoko est laissé pour mort dans la forêt par son oncle qui convoite le domaine familial. Il est alors recueilli par un sorcier qui lui fabrique un masque de cerf aux étranges pouvoirs. Il va petit à petit apprendre à les maitriser et les étoffer. Tout cela dans le cadre de rivalités politiques pour mettre la main sur le pouvoir, où toutes les machinations et tous les coups sont permis. Shinanoko restera-t-il un simple pion dans ces luttes ? Comme je le disais en préambule, ma lecture du Clan des Otoris, dont le livre constitue le premier tome du « préquel », date un peu. Mais je n'ai pas le souvenir qu'il comporte autant d'éléments fantastiques. Entre les masques, les fantômes, les esprits et autres animaux surnaturels, on ne sait plus trop à quoi se fier. Malgré tout, la lecture reste très plaisante, le cadre étant bien construit et original, et les personnages attachants sans être manichéens, notamment Shinanoko dont le caractère change complètement quand il porte le masque de cerf. Et le dénouement nous donne envie de nous lancer dans les tomes suivants de la série pour suivre les aventures de cet enfant cerf si singulier. (mangeur_de_livre - Instagram)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
Commenter  J’apprécie          00
Ce roman nous raconte l'histoire de Kumayama no Kazumara plus tard appelé Shikanoko ou Shika.
Après la mort de son père, son oncle va chercher à le tuer afin de garder la main sur le domaine.
Mais Shika ne va pas mourir et va se retrouver le disciple d'un sorcier qui va le transformer en "enfant du cerf".
Les actions s'enchainent très vite, peut être parfois un peu trop.
Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture. Dans un sens j'ai apprécier me retrouver dans univers japonais; dans un autre, certains passages m'ont paru un peu dur.
Je n'ai pas pu m'attacher à un seul personnage et du coup, je pense que je lirai pas la suite.
Commenter  J’apprécie          00
Malgré que ça ne soit pas un livre parfait, je lui met une note assez élevée. En cause, une façon d'écrire assez hypnotisante. Je ne connaissais le Clan Otori que de nom, sans plus. L'envie de lire ce pré-quel est surtout venue à la vue de la couverture que j'ai d'emblée trouvée magnifique. Après avoir lu les premiers chapitres, j'ai rapidement senti que je tenais là sans doute une histoire qui pourrait me captiver sur plusieurs volumes. Et j'espère ne pas me tromper car en dépit de ses défauts, j'ai adoré la lecture de ce premier volume. Il s'en est dégagé une ambiance assez onirique, avec un fond politique fort intriguant. le fait qu'il y a une foule de personnages qui soient présentés et qu'ils soient ma foi fort peu développé constituent les points faibles de ce premier tome. Tout au long de ces chapitres assez bien rythmés, ils m'ont paru assez superficiels. Ce n'est que dans les dernières pages qu'on peut tout doucement entr'apercevoir leur potentiel. On sent venir la touche de poésie, de magie, d'intrigues prendre de plus en plus de consistance.

Une bien belle surprise, une première étape vers un voyage qui s'annonce dépaysant et onirique.

Commenter  J’apprécie          00
On doit à Lian Hearn la flamboyante saga le Clan des Otori : je ne vous cacherai pas qu'il s'agit d'une série de livres que j'affectionne tout particulièrement. Alors lorsque j'ai appris la publication chez Gallimard d'une nouvelle série reprenant les ingrédients de la précédente – culture nippone médiévale, jeux de pouvoir, batailles épiques, je me suis vite laissée séduire. Au cours de ma lecture, la comparaison entre les deux sagas a été inévitable. Shikanoko se déroule dans le même univers, mais s'agissant d'un prequel, les événements y sont antérieurs à ceux du Clan des Otori. Et malheureusement, ce retour aux sources demeure en deçà de l'original.

Kazumaru, fils d'un seigneur, subit la malveillance de son oncle qui tente de l'assassiner pour prendre possession du domaine familial. Recueilli dans la forêt par un sorcier qui lui confectionne un masque aux propriétés magiques. Il devient alors Shikanoko, « l'enfant du cerf », et rejoint pour survivre une troupe de bandits. Pendant ce temps, à la capitale Miyako, l'empereur se meurt et son héritier légitime est en danger. Les deux familles nobles et ennemis historique Kakizuki et Miboshi choisissent leur camp et se préparent à la guerre. Shikanoko ne se doute pas encore qu'il va avoir un rôle à jouer dans ce conflit.

D'un chapitre à l'autre, on découvre le point de vue d'une panoplie de personnages très variés dont les destinées s'entrecroisent. La trame narrative est bien remplie : une foule d'événements se déroule à la fois, formant un récit où se mêle épique, magie et politique. Toutefois, j'ai quelque peu eu l'impression que Lian Hearn choisissait sur la forme la simplicité du roman jeunesse. Les événements s'enchaînent en effet trop rapidement alors qu'on aimerait s'attarder plus longtemps dans cet univers. Par ailleurs, les nombreux personnages souffrent eux aussi de ce train infernal, parce qu'on a guère le temps de s'y attacher. En comparaison, le Clan des Otori bénéficiait d'un rythme plus posé, avec plus de détails et de descriptions – bref, de profondeur, le destinant à un lectorat plus large.

Néanmoins le tout réussit à séduire. La dimension fantastique très présente, qui puise son inspiration dans le folklore traditionnel japonais, est très plaisante. Il y a peu de longueurs et l'intrigue est solide. Et L'enfant du cerf conserve un caractère chevaleresque, épique, enchanteur, tel une antique chanson de geste du fond des âges.

En conclusion, je pense que cette nouvelle série s'adresse aux nostalgiques qui sont déjà familiers de l'univers de Lian Hearn. Est-ce que je lirai la suite ? La réponse est oui, parce que je veux connaître la suite de cette histoire dont je devine le potentiel, car les talents de conteuse de l'écrivaine ont conservé leur magie. Et, honnêtement, l'objet-livre est tellement sublime que je veux toute la série sur mes étagères.
Lien : https://zeppelivre.wordpress..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (441) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2530 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}