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3,62

sur 159 notes
Retour au Japon médiéval, mystérieux, magique, fantastique et envoûtant de Lian HEARN.

Cette fois-ci, on suit l'histoire de Kazumaru, alias Shikanoko, l'Enfant du Cerf. Orphelin héritier d'un domaine, mais rejeté par son oncle avant d'atteindre l'âge de prétendre à le gouverner, Shikanoko se retrouver vite sur les routes à devoir survivre par ses propres moyens. Il fait ainsi la rencontre d'un sorcier qui va changer le cours de sa vie.

Entre complots, jalousies, enlèvements et fuites, ce roman nous emporte dans un tourbillon d'aventures dont on sait qu'il ne fait que commencer.
Comme lors de ses précédents romans, Lian HEARN nous emporte totalement dans son univers dont les personnages sont toujours plein de reliefs, les paysages merveilleux et l'intrigue haletante.

Ayant eu un très gros coup de coeur pour le Clan des Otori, j'avais très peur d'être déçue en commençant la saga Shikanoko, mais finalement je suis vraiment conquise. Pour ce premier tome qui met en place les personnages principaux et le décor dans lequel ils vont évoluer, je n'ai pas de coup de coeur, mais je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai tourné les pages les unes après les autres sans temps morts.
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Je suis conquise par ce premier tome ! Je veux relire la série du clan des Otori donc autant commencer par cette série avant. J'avais vu pas mal d'avis mitigés mais ce n'est pas le cas pour moi, j'ai trouvé ça prenant.
On suit ici deux personnages principaux : Shikanoto et Kiyoyori, l'un est un héritier qui va se retrouver privé de son héritage par son oncle et laissé pour mort et l'autre est un seigneur de deux domaines, proche de l'empereur, qui va subir des revers importants. Les deux vont se croiser bien sûr, avec d'autres personnages alors qu'un coup d'Etat se prépare pour renverser l'empereur.
J'adore l'univers de Lian Hearn, qui mêle magie et tradition japonaise. Il faut aimer ce mélange des genres pour apprécier cette saga. Il se passe pas mal de rebondissements pour chacun des personnages, qui voient tous leur destin complétement bouleversé en peu de temps. D'autant que la magie brouille en plus les relations entre les personnages en amenant certains à commettre des actes inattendus ( et choquant). J'ai très envie de lire la suite maintenant !
Challenge Mauvais genres 2022
Challenge auteure sfff 2022
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N'ayant pas lu la série du Clan des Otori, je commence par les préquelles. L'Anglaise Lian Hearn nous entraîne dans un Moyen Âge japonais fantasmatique, dans lequel magie et code samourai se côtoient allègrement.

On suit les périples d'un jeune homme laissé pour mort par son oncle et qui se retrouve possesseur d'un crâne de cerf doté de pouvoirs magiques et divinatoires. Ses pérégrinations le conduisent au coeur de luttes fratricides et d'intrigues impériales. Les rapports de suzeraineté chancellent au gré des trahisons. On a parfois la sensation d'être revenu dans les vastes fresques guerrières féodales telles le dit des Heike. Aucun doute sur la maîtrise de l'auteure quant à L Histoire et à la civilisation nippone.

Le premier tome offre une lecture agréable et une plongée dans un univers fantasy nippon de bonne facture. le cadre et la trame sont cohérents. Les événements se mettent en place et ouvrent diverses perspectives pour les volumes à venir.

Concernant les personnages, j'ai suivi ce qui leur arrive sans ennui mais sans passion non plus. Je reste extérieure au récit, contrairement à d'autres où j'ai l'impression de chevaucher avec le héros. Peut-être est- ce signe que je vieillis... Ou est-ce le style de Lian Hearn qui ne me les rend pas proche.
Aucune importance : ça ne me dissuadera pas de poursuivre avec le tome 2.
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Deux fils sont contraints par leur père d'épouser chacun un clan différent afin, en cas de guerre, de préserver les biens de la famille faisant germer le ressentiment et l'animosité.

Kazumaru à la mort de ses parents est lui confié à son oncle avide de s'emparer de ses terres. Il est laissé pour mort lors d'une partie de chasse. Ill suit ensuite un parcours semé d'embûches à la recherche de son destin.

Quelques soient les choix des héros, il y aura toujours un prix à payer…

Les tensions sont partout présentes dans cette épopée qui évoque celle de “Game of Thrones” en plus poétique et japonisant.

La mort n'est jamais loin des puissants qui vont tenter par tous les moyens de tâcher de s'en prémunir.
Les familles, les fratries, les couples se déchirent sous la plume virtuose de l'auteur qui divise le monde en deux.

Un récit complexe avec de nombreux personnages qui souvent changent des noms et évoluent. Mais il y a une présentation des personnages en début de livre et le nom du protagoniste principal devant chaque chapitre pour guider le lecteur dans cette tragédie palpitante.

Une histoire qui nous porte dans un univers symbolique et merveilleux, tout à la fois fascinant et d'une grande force poétique. A la manière d'une flèche, l'auteur porte des messages qui nous percutent.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Kazumaru était l'héritier du domaine de Kumayama mais son oncle le laisse pour mort dans les Bois Obscur. le jeune homme trouve refuge chez un sorcier qui fera de lui Shikanoko, "l'enfant du cerf". Et il sera emporté malgré lui dans les événements qui balayent le pays.

Plusieurs années après le clan des Otori, Lian Hearn revient dans cet univers pour retracer le destin de Shikanoko.
Annoncé comme un préquel au clan des Otori, on reconnaît surtout le monde proche d'un japon médiéval plein de magie. Il n'est pas du tout nécessaire d'avoir lu la première série pour comprendre car l'histoire en est pour le moment du moins très éloigné.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début et puis je me suis laissé happer même si je trouve que les personnages n'ont pas autant de présence que ceux du clan des Otori. le fait qu'ils subissent leur destin m'a un peu dérangée. Ils ne semblent guère réfléchir ou agir par eux même. Il en ressort quelque chose d'un peu trop contemplatif et m'empêche d'adhérer complètement au héros.
L'écriture est fluide, agréable à lire. Au final j'ai hâte de commencer le deuxième tome.
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Je découvre l'auteure au travers de ce roman. L'univers du japon féodal est bien décrit, avec une pointe de magie très prononcée. Ce roman a une ambiance assez sombre entre luttes de pouvoir et magie noire.
Pour l'instant, j'ai un peu de mal à m'attacher aux personnages. L'évolution du personnage de Shikanoko reste intéressante.
Je préfère les romans d'un Murakami ou d'un Inoue, mais pour une auteure anglaise, sa plongée dans cet univers qui lui est sans doute moins inné est à souligner.
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J'ai Adoré la pentalogie du "Clan des Otori" de Lian Hearn c'est donc avec un plaisir renouvelé que j'ai commencé cette nouvelle série même si chronologiquement elle se déroule avant.
Il est évident que Lian Hearn écrit de la fantasy Jeunesse mais elle l'écrit bien, ou c'est plutôt Philippe Giraudon qui a assuré la traduction de tous ses livres.
Donc nous sommes dans un Japon Imaginaire ou s'affronte deux familles, les Kakizuki qui sont au pouvoir et les Miboshi qui cherche a le prendre.
Bien entendu, nous suivons l'épopée d'un Samouraï, même si ce Nom n'est pas employé dans le récit. Au début il n'est qu'un enfant orphelin après la mort de ses parents. Mais il doit fuir son héritage, convoité par son Oncle, qui n'hésite pas et tente de l'assassiner.
Il lui arrivera beaucoup de mésaventures avant de pouvoir essayer de récupérer son bien.
La Magie est très présente, et parfois sous une forme inattendue.

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Dans le cadre du week-end à 1000, j'ai lu le premier tome de cette série et je remercie les éditions Gallimard Jeunesse (On lit plus fort) pour ce partenariat. J'ai passé un bon moment de lecture, il y a des petits couacs, mais ce premier opus a du charme et des qualités. Assez pour m'avoir charmée sur certains points et me donner envie de lire la suite.

Je n'ai pas lu le Clan des Otori et cela ne m'a pas empêchée de lire ce roman qui apparaît super sympathique et original. Je trouve le rythme très lent, et pourtant, ça fonctionne pour ce cas, parce qu'on est dans la contemplation. Il y a quelque chose de méditatif qui fonctionne bien avec l'ensemble, ça permet de se poser pleins de questions, de faire connaissance avec les personnages. J'ai apprécié que l'auteur prenne son temps pour nous faire découvrir son univers, néanmoins, cela présente un aspect « destin ». J'entends là que les personnages subissent tout ce qui leur arrive, ils ont une certaine fatalité devant les événements et ne cherchent pas tellement à échapper à cette condition.

Ce premier opus m'a enchantée par son originalité. On sent que l'auteur est familier avec tout ce qui touche à la culture asiatique et qu'elle a fait de bonnes recherches pour créer l'univers qu'elle nous présente. Je me suis sentie immergée dès les premières pages dans ce Japon médiéval. le vocabulaire, les relations et moeurs, les joutes de clans pour le pouvoir, les fratries déchirées, la relation avec la nature... l'auteure nous dévoile de très bons ingrédients et sait étoffer son intrigue avec. L'histoire prend son temps pour se développer, toutefois, il existe de la romance, de l'aventure, de l'action.

J'ai toutefois de petits reproches à émettre sur l'intrigue. Il y a beaucoup d'éléments à prendre en compte, beaucoup trop d'informations qui arrivent au compte-goutte. Les rebondissements ne sont pas réellement nombreux et les révélations inexistantes, cependant, j'ai bien aimé cette histoire très complète et fascinante. La plume de l'auteure est quant à elle très chouette, poétique, lyrique et sympathique. le style fonctionne à merveille avec le caractère épopée médiévale asiatique, tout en apportant quelque chose de moderne et lisible. Ça manque de nerf par moment et de tension, de vie en général. Mais j'ai passé un bon moment avec la plume de Lian Hearn et je suis curieuse de découvrir le Clan des Otori.

Les personnages sont encore au stade de base, le premier tome nous présente chacun d'entre eux sans appesantir dessus. Excepté Shikanoko. Ce dernier m'a laissée indifférente, mais c'est un bon personnage principal, il connaît une évolution intéressante. J'apprécie ce côté humain mêlé au côté bestial du cerf. Cela manque encore de relief et de précision, mais je me demande ce qui va lui arriver par la suite. Tora me révolte, pareil pour Tama que j'ai trouvé détestable. J'ai eu beaucoup d'affection pour Hina, le vieux sage Sesshin ou encore Akihime. Les deux derniers m'ont touchée par leurs histoires, leurs personnalités et ce qui leur arrive dans ce premier tome.

En conclusion, il y a du très bon et moins bon avec ce premier tome. le roman présente une originalité certaine avec cet univers inspiré du Japon médiéval, avec cette plume jouant sur le contemplatif ou encore par le concept de lier Shika au cerf. L'ouvrage a de plus une belle carte et un bon récapitulatif des personnages en début, un ajout très apprécié vu la masse d'informations donnée. Côté défaut, il y a la lenteur, le manque de tension ou encore de révélations qui viennent gâcher à froid la lecture. Personnellement, une fois dedans, j'ai su passer un bon moment. J'attends la suite pour me forger un meilleur avis.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Ceux et celles qui se plongèrent jadis à corps et lecture perdus dans la précédente oeuvre de Lian Hearn, "le Clan des Otori", trouveront de quoi raviver les feux passionnés rencontrés.
"L'Enfant du cerf" se pose comme un préquel à l'autre saga et cette aventure est taillée du même bois.
Légendes, magie, noblesse guerrière et luttes de pouvoir dans le Japon médiéval sont toujours au programme.

Ca n'est que guerre de pouvoir.
Kazumaru, 16 ans, rebaptisé plus tard Shikanoko "fils du cerf" par un vieux sorcier, est sauvé in extremis de la flèche qui lui était destiné par un cerf qui le fera basculer dans un ravin neigeux.
Fraîchement héritier d'un grand seigneur au service de l'actuel empereur, sa place est ravie par son oncle, à l'initiative de la tentative d'élimination. Pour tous, Kazumaru est mort dans un accident de chasse.
C'est delà que son destin va se prédire légendaire, il était attendu et nous n'en saurons pas d'avantage par le sorcier qui lui confectionnera un masque rituel magique à partir du crâne du cerf qui lui sauva la vie.
Quelle sera la place de la magie dans cette toile gouvernementale tissée où sous n'importe quel prétexte fallacieux, on pouvait vous condamner à mort pour faire place nette?
La volonté du sabre et de la position sociale nous semblent ici des armes d'autant pus redoutables et suffisantes.

Il y a bien des choses très importantes qui se dessinent, que les personnages sorciers perçoivent sans en dévoiler aucun des éléments. Un point de suspens posé.

Dès que les lecteurs auront pris un peu de hauteur sur la situation, cela pourrait presque ironiquement les faire sourire, dans la répétition.

Shikanoko évolue dans un empire qui connait des troubles invisibles, où les personnages revêtent des "masques" de dignité et de vertu pour n'attendre que la bonne heure pour frapper et faire en sous-main les bonnes alliances.
L'auteure nous présente un univers très codifié qui rendra la vie des personnages très compliqué en somme, attisant les passions, les rancoeurs, les convoitises.
La place du fils cadet n'y a pas bonne mine hélas, à cause du droit d'aînesse accordé à un héritier.
Ainsi, l'oncle de Shikanoko a t-il pris la place régnante de son frère (et son neveu),
ainsi le seigneur Kiyoyori (deuxième personnage central, que croisera le fils du cerf dans des circonstances que les lecteurs découvriront) trouvera son royaume menacé par les intrigues de son frère cadet, qui se fit dépouillé de son royaume et de son épouse pour les remettre à son aîné dans un projet d'unification.
Tout cela trouvera un prolongement et encore plus d'importance pour ce qui se trame au sommet, il faudra trouver les bonnes alliances pour ses projets et prêter allégeance avec discernement aux bonnes personnes si une lutte pour le règne de l'empire éclate à l'extinction du dernier souffle du vieux régnant malade.
Là aussi, il y a des projets de lutte fraternelle entre le digne héritier Momozono et son cadet Deiga.
Mais attendra t-on le dernier souffle du vieil empereur pour obéir à la tradition ou lui damner le pion?

C'est un véritable échiquier sur lequel vient se calquer un voile de surnaturel et de sorcellerie.
Le grand prince abbé, puissant prêtre impérial, ne nous laissera pas de doute sur l'utilisation de son art mystique pour se trouver près du pouvoir régnant qu'il a choisi.
En revanche, la mystérieuse et ensorcelante Dame Tora, celle-là même qui tracera la destinée de l'enfant cerf et le guidera sporadiquement pour qu'il s'accomplisse, ne dévoilera pas aussi clairement son intérêt à ces jeux de chaises musicales.
Avec l'apparition de la Dame Tora, les lecteurs du "Clan des Otori" reconnaîtront une sensualité revendiquée par l'auteure qui ne destine pas l'aventure à un trop jeune lectorat. La saga offrira des personnages féminins aussi divers que riche, dont Aki la future prêtresse, protectrice de l'enfant futur empereur ou même Tama, l'épouse du frère du seigneur Kiyoyori qui lui fut donné avec son domaine.

La dernière partie du roman offrira un moment épique où les éléments naturels même rugissent et l'enfant héritier du grand-père empereur devra fuir et être protégé à n'importe quel prix.
Sans être manichéen, cela reste la lutte du bien contre un mal défini.
La magie se jouant souvent de "l'enfant du cerf", sera t-il l'instrument de la protection ou sera t-il celui qui livrera l'héritier de sept ans à ses ennemis?

Pour ce premier tome, Lian Hearn pose son décor, ses personnages, ils sont nombreux, cela demandera un petit effort aux lecteurs pour démarrer de distinguer petit à petit qui est qui, quels sont les implications des personnages dans l'intrigue qui va se dessiner.

L'auteure ne se lance pas dans une narration classique, elle fait alterner les chapitres entre les personnages, surtout entre deux éléments majeurs de la saga, chaque partie permettant un portrait, qui les définit, qui restitue leur position sociale. Lian Hearn rend ses personnages très humains et très faillibles, il ne sera pas toujours simple de statuer au préalable du destin des uns et des autres, les amours, les regrets ou les colères déséquilibreront la balance constamment.
Les intérêts personnels alimenteront un bout de l'intrigue globale, offrant principalement deux ou plusieurs points de vue géographique, dans et autour du palais impérial et deux bouts de la lorgnette.
L'écriture est délicate, poétique, séduisante, démonstrative parfois mais pas crûe.
L'expression des passions passeront par un biais charnel aussi bien que par la cruauté martiale et virile de la fiction.
Il faut un peu s'accrocher à la lecture au début, encore une fois, mais cela vaudra la peine pour les grands amateurs du genre.
A découvrir.
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Alors que je croyais la série le Clan des Otori close, étant même allée jusqu'à la relire une deuxième fois il y a peu. Quelle a été ma joie de découvrir cette nouvelle saga qui expose les prequels de mes livres favoris!
Le papa noel ayant donc visé juste en m'apportant les quatre tomes au pied du sapin, c'est de façon tout à fait naturelle que je commence cette année avec cette pépite.
Assez de bla-bla, passons au livre!
Tout d'abord, il faut dire que j'avais de grosses attentes de la qualité de l'histoire et de l'écriture, il faut dire que Lian Hearn avait mit la barre haute... dans les premières pages, j'étais perdue trop de nouveaux personnages, trop de temples, trop de forteresse et j'étais aussi très "dure"... "non je ne m'attacherai pas aux personnages!", " Ils n'arrivent même pas à la cheville de Takeo et Kaede" ... et au final, après avoir lu ce premier tome à la vitesse grand V, ça y est, je suis de nouveau prise dans les filets de ce japon médiéval! Je suis complètement accro et je vais vite dévorer les trois autres tomes! Encore une fois chapeau bas à l'auteur qui a réussit à m'enthousiasmer de nouveau!
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